Syndrome cordonal postérieur

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Section transversale d'une moelle épinière. Une atteinte en regard des numéros 3 et/ou 5 donnerait un syndrome cordonal postérieur.

Le syndrome cordonal postérieur correspond à une atteinte des cordons postérieurs de la moelle épinière[1].

Description[2],[3][modifier | modifier le code]

Le syndrome cordonal postérieur associe :

  • Atteinte de la sensibilité proprioceptive avec :
    • Altération du sens de position du gros orteil
    • Hypopallesthésie
    • Agraphesthésie
    • Astéréognosie
    • Ataxie proprioceptive avec signe de Romberg
    • Douleurs cordonales postérieures (sensation de striction, d'étau)
  • Atteinte du tact épicritique
  • Signe de Lhermitte

Les troubles sont homolatéraux à la lésion

Il peut s'intégrer à un syndrome de Brown-Séquard

Causes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, Paris, Médecine Sciences Publications, , 560 p. (ISBN 978-2-257-20469-1, lire en ligne), p. 393
  2. « Collège des enseignants en Neurologie - Syndromes médullaires », sur www.cen-neurologie.fr (consulté le )
  3. « Pathologie médulaire simplifiée - Campus de Neurochirurgie », sur campus.neurochirurgie.fr (consulté le )
  4. Elsevier Masson, « La carence en cuivre, une oubliée des bilans de syndrome cordonal postérieur », sur EM-Consulte (consulté le )