Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT

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SGLCE-CGT
Histoire
Fondation
1934
Cadre
Forme juridique
Syndicat
Organisation
Effectif
~2000 [1]
Organisation mère
Publication
Le Livre Parisien
Site web

Le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) est le syndicat des travailleurs de la presse, du labeur et de l'édition, dont il couvre l'ensemble des chaînes de production : fabrication, impression et distribution. Il est organisé en sections techniques (maintenance, auxiliaires, etc.) ou professionnelles (départ-imprimerie, labeur, correcteurs, photograveurs-graphistes-maquettistes). Il est adhérent de la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication CGT. C'est le syndicat unique parmi les ouvriers de la presse quotidienne nationale française sur le modèle du syndicalisme d'industrie.

Histoire[modifier | modifier le code]

D’abord créé dans la CGT-U, en tant que Syndicat général du Livre-Papier de la région parisienne, qui regroupe alors les différentes syndicats des professions du livre et du papier, le Comité intersyndical du Livre est créé le pour y ajouter les syndicats des typographes, des correcteurs, des mécaniciens-linos et des fondeurs.

Une convention collective nationale est signée le entre la Fédération du Livre et les Maîtres-imprimeurs.

En 1944, le général de Gaulle réserve à la CGT l'impression des journaux, mais avec l'obligation de garder le personnel qui imprimait les journaux collaborationnistes.

Durant des décennies, la puissance du syndicat du livre est incontestée. Les éditeurs de presse doivent généralement plier face aux exigences du syndicat, sa capacité de conduire des grèves de plusieurs semaines et de bloquer la distribution des périodiques sur le territoire. L'un des rares patrons de presse qui osera se confronter directement au syndicat est le fondateur du Parisien libéré, Émilien Amaury, entre 1975 et 1977[2]. En , celui-ci décide d'imprimer ses éditions régionales en-dehors de Paris afin de réduire les coûts et de lutter contre le monopole à l'embauche de la CGT-livre[3]. Pendant une grève qui dure 28 mois, le syndicat bloque des camions, commet impunément des faits de violence, occupe les imprimeries et détruit des exemplaires du journal, afin d'empêcher sa distribution[4]. Le Parisien passe de 750 000 à 400 000 exemplaires vendus.

Dans un contexte général de baisse des ventes de la presse écrite, pour la première fois en 1989, les dirigeants de la presse résistent à une grève totale de dix jours[5].

En 2010, le SGLCE-CGT bloque la distribution des périodiques durant trois semaines en région parisienne. Il s'oppose à la réorganisation du groupe Presstalis (ex-NMPP) et notamment de la messagerie Société presse Paris services (SPPS) qui est chargée de la distribution de la presse à Paris et dont le déficit structurel est de 26 millions d’euros par an.

En , le quotidien Le Figaro dénonce les blocages de la distribution décidée par la SGLCE-CGT liés de nouveau avec la restructuration de Presstalis[6].

Lors de son assemblée générale du , le syndicat des correcteurs et des professions connexes CGT, créé en 1881, décide de son intégration au SGLCE-CGT comme section professionnelle. Cette intégration est effective au printemps 2017, après révision des statuts des deux syndicats[7].

Comité intersyndical du livre parisien[modifier | modifier le code]

Le comité intersyndical du livre parisien, qui regroupe les syndicats du livre par profession, a un rôle unique dans la gestion du personnel de l'imprimerie de presse.

Cet organisme assure une double fonction : celle de la défense des intérêts des salariés de la presse quotidienne nationale et celle de bureau de placement des ouvriers du livre dans les imprimeries de presse parisienne.

Le placement des ouvriers du livre dans les entreprises de presse parisienne résulte de « la convention collective de travail des ouvriers des entreprises de presse de la région parisienne » qui dispose dans son article 14 que : « l’embauchage s’effectue par le chef de l’entreprise ou son représentant en accord avec les délégués ou selon les usages qui seront précisés par chacune des annexes techniques (…) ».

Le bureau de placement ne concerne que les ouvriers et fonctionne de la façon suivante :

  • les ouvriers demandent à être inscrits sur une liste dressée par le bureau de placement ;
  • une fois inscrits sur la liste, les ouvriers sont appelés au coup par coup par le bureau de placement et proposés aux imprimeurs en fonction de leurs besoins. Cette disponibilité des ouvriers inscrits au bureau de placement s’appelle « la permanence ».

Le syndicat dispose ainsi d'un monopole d'embauches dans le secteur, source de sa puissance. Le système s'apparente alors à celui des closed shop britanniques et permet aux employés de bénéficier d'un très haut niveau de salaire. Ainsi, selon un rapport sénatorial, le poids des salaires dans les coûts de l'impression de presse (quotidiens) est de 80 % contre 35 % dans l'imprimerie de labeur (autres publications)[8].

Pour l'entreprise Presstalis, chargée de la distribution des quotidiens et dont les pertes s'accumulent la menant au bord du redressement judiciaire en 2012, les coûts salariaux présentent également un écart énorme vis-à-vis des autres entreprises de logistique. Grâce aux différentes primes et avantages, les salaires des ouvriers de l'entreprise se situent entre 4 200 et 5 000 euros. Presstalis est également grevée d'un taux d'encadrement particulièrement élevé, encadrement qui est payé entre 5 700 à 7 100 euros en moyenne. Ces coûts salariaux ont pour conséquence que « le coût d'un employé de Presstalis équivaut à nettement plus du double de celui des employés d'un autre logisticien, et son temps de travail est nettement inférieur de moitié »[9].

Le pouvoir du SGLCE-CGT sur la distribution de la presse et dans la réforme du groupe Presstalis a été abondamment critiqué sans que la situation change pour autant[10],[11].

Info'Com-CGT[modifier | modifier le code]

Le syndicat info'Com-CGT, branche de la CGT rattachée au "puissant syndicat du livre"[12], est né en mars 2006, des décisions du congrès de la Chambre syndicale typographique parisienne. Voulant « en finir avec les corporatismes traditionnels », il met en avant pour justifier sa fondation « plusieurs années de travail commun entre syndicalistes CGT, qu’ils soient ouvriers typographes, correcteurs, photograveurs et techniciens du pré-presse, cadres, employés et journalistes »[13].

Son secrétaire général Romain Altmann se place dès le printemps 2021 dans l'opposition au numéro un confédéral Philippe Martinez appelle à «changer d'ère» pour «écrire une nouvelle page de la CGT (...). Et ça passe notamment par une nouvelle direction»[14].

En juillet 2021, plusieurs cadres du syndicat Info'Com CGT, démissionnent, dénonçant dans une lettre ouverte la gestion de Romain Altmann, ainsi que ses émoluments[12].

Controverse[modifier | modifier le code]

Déclin de la presse quotidienne[modifier | modifier le code]

Le syndicat du livre a été accusé par un rapport d'information du sénateur Paul Loridant d'être l'une des causes du déclin de la presse écrite quotidienne en France, en raison de prix plus élevés imposés aux imprimeries du fait du manque de concurrence[15]. Selon le rapport sénatorial « Jusqu’où aider la presse ? », les imprimeries contrôlées par le syndicat du livre étaient plus coûteuses que les autres: « Le coût d’impression, pour un travail identique, en offset, sur papier journal, provient à 80 % des salaires dans l’imprimerie de presse (dédiée à l’impression des quotidiens), contre 35 % dans l’imprimerie de labeur (impression des magazines) »[16].

Ce coût aurait été une des causes du prix de vente plus élevé que dans les autres pays développés: la fourchette du prix de vente moyen d’un quotidien national français est comprise entre 0,80 et 1,30 euro, contre un prix de vente moyen de 0,65 en Italie, 0,52 en Allemagne, 0,44 au Japon et 0,36 aux États-Unis.

Parmi les autres causes de ce déclin, la concurrence des autres médias tels que la télévision ou Internet, susceptibles de capter à la fois l'intérêt des lecteurs de la presse quotidienne et celle des annonceurs[réf. nécessaire].

Censure[modifier | modifier le code]

Le dessinateur Plantu a dénoncé la censure effectuée par le syndicat du livre[17]. Il a cité en exemple une caricature dessinée pour le magazine La Vie du Rail au moment des 25 ans du TGV qui n'a pas été publiée par la direction par crainte de la réaction syndicale de la CGT qui aurait pu entraîner le blocage de l'impression du magazine. En 2013, à la suite d'une polémique portant sur le travail du dimanche, il fait allusion à l'affaire des caricatures de Mahomet, parlant d'une « fatwa » de la CGT, et affirme que « tous les dessinateurs de presse depuis 1945 n'ont jamais le droit de critiquer le syndicat du Livre-CGT »[18].

Dans son bulletin d'information n°41 de , l'association loi 1901 « Sauvegarde retraites » indique que les rédactions des grands titres de la presse française ont été victimes de chantage à la grève suivie de non parution s'ils publiaient son tableau comparatif "retraites public/privé". D'après ce bulletin, les hebdomadaires Marianne et Le Pèlerin ont reculé la veille de la parution, mais Le Figaro, Le Point, Notre Temps, Valeurs Actuelles, ainsi que d'autres non cités n'ont pas cédé.

Le , le syndicat empêche la parution des journaux, à l'exception de L'Humanité, en raison de leur refus de publier une tribune du président de la CGT Philippe Martinez contre la loi travail. Les directeurs de journaux dénoncent un chantage[19]. Les journaux régionaux ne sont pas impactés[20].

En , le syndicat empêche la parution de certains magazines, principalement Le Point, Paris Match, Valeurs actuelles et Marianne, en raison du positionnement de leurs éditeurs sur un projet de réforme de la loi Bichet[21].

Détournement de papier au profit de Cuba[modifier | modifier le code]

Dans son livre Spéciale Dernière, Emmanuel Schwarzenberg révèle l'existence puis le démantèlement, en 1987, d'un trafic de papier avec Cuba. Ainsi, il révèle que 5 % du papier (200 tonnes par mois) destiné aux quotidiens nationaux était détourné par le syndicat du livre au profit de la presse officielle cubaine[22]. Lorsque ce trafic est découvert et démantelé en 1987, Robert Hersant aurait décidé de ne pas porter plainte face aux menaces de grève du syndicat du livre.

Cache d'armes des NMPP[modifier | modifier le code]

En 1991, la direction des NMPP découvre une cache de plus de 5 000 armes dans un de ses entrepôts de Saint-Ouen[23]. Ces armes avaient été détournées puis cachées par des ouvriers membres du syndicat du livre lors de la faillite de Manufrance en 1980 en prévision du « grand soir ». La direction des NMPP ne portera pas plainte.

Selon Emmanuel Schwarzenberg, le scandale aurait été étouffé par le gouvernement socialiste de l'époque, soucieux de ménager la CGT[24].

Intimidations[modifier | modifier le code]

En 1992, la société Les Meilleures Éditions SA, éditrice des journaux Le Meilleur et Spéciale Dernière avaient voulu changer d'imprimeur afin de diminuer ses coûts. Le syndicat du livre a empêché d'autres imprimeries contrôlées par le syndicat du livre d'accepter les contrats sous la contrainte de grèves. Lorsque l'éditeur a fait appel à une imprimerie non contrôlée par le syndicat du livre (imprimerie de labeur), celui-ci a été séquestré et obligé de signer un nouveau contrat sous la contrainte. Par la suite, le syndicat du livre a empêché la publication des journaux pendant plusieurs mois par représailles[25].

De nombreux cas d'intimidation ont été rapportés vis-à-vis de journaux choisissant de ne pas passer par le quasi-monopole des NMPP. Par exemple, lors de la sortie du quotidien gratuit Metro en 2002, de nombreux cas de violences physiques vis-à-vis des distributeurs de Metro par des membres du syndicat du livre ont été rapportés[26],[27],[28]. Des vols ont été commis dans les imprimeries et la distribution a été fortement perturbée par des membres du syndicat du livre. Le quotidien 20 minutes a aussi été la cible du syndicat du livre qui a tenté d'empêcher sa publication le .

En , le syndicat s'en prend au gratuit Direct Matin Plus, propriété du groupe Bolloré, en envoyant un commando de 40 personnes asperger d'eau 150 000 journaux. Le groupe Bolloré Média avait dénoncé son contrat de 3,7 millions par an en pour choisir une imprimerie de labeur (donc non contrôlée par le syndicat du livre) arguant de questions de qualité d'impression[29].

Le , 40 militants de la CGT ont mis à sac la permanence du député UMP Richard Mallié qui avait déposé une proposition de loi visant à supprimer la loi Bichet[30].

En , 200 militants mettent à sac le centre de logistique de l'entreprise Géodis (distribution des magazine) utilisant « des battes de baseball, des barres à mine et des marteaux »[9].

Mai 2016, conflit avec les quotidiens nationaux sur une tribune libre[modifier | modifier le code]

Dès 2010, lors des grèves et manifestations causées par la réforme des retraites, la CGT demande aux quotidiens nationaux de publier un texte rédigé par le syndicat[31], mais cette demande est rejetée, au motif qu'ils n’acceptent aucune « communication politique » de la part de partis ou syndicats[31]. La CGT essuie un nouveau refus en 2016, lors du conflit déclenché par projet de la "loi Travail", aucun journal n'acceptant due publier une tribune signée de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT et titrée « La modernité, c’est le progrès social, pas la loi « Travail » ! » du gouvernement Valls[32],[33],[34]. Seul le quotidien L'Humanité accepte de la publier.

Les imprimeurs de la CGT décident alors d'empêcher la sortie des autres quotidiens[35], qui reprochent alors à L'Humanité d'avoir cédé à un « chantage »[36],[37].

Les directeurs des quotidiens nationaux ont vivement réagi à cette méthode « scandaleuse» » : Laurent Joffrin, directeur de Libération dénonce un « chantage pur et simple », Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro parle de « méthodes staliniennes » et de « blocages scandaleux », Louis Dreyfus, président du directoire du Monde indique que dans « d'autres temps, on aurait appelé ça de la censure », Nicolas Beytout, directeur du journal L'Opinion parle du jeudi comme « une date qui restera comme un de ces moments où l'on peut avoir honte de ce qu'est devenue l'action syndicale »[35],[38],[39]. Rappelant que les journaux n'étaient déjà pas parus le 31 mars et le 28 avril, le syndicat de la presse quotidienne nationale (syndicat des éditeurs) a qualifié de son côté la situation de « prise d'otages »[40].

Campagne d'affichage controversée contre la police[modifier | modifier le code]

Le , la branche Infocom fondée en 2006 publie ainsi une affiche montrant une matraque, une flaque de sang et un insigne de CRS[41], ce qui est très largement critiquée par la classe politique[42].

Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone s'est déclaré indigné par un « appel à la haine » de cette affiche « outrageante », « extrêmement choquante » et « très injuste »[42]. Le Ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, rappelant que « 18 000 policiers et gendarmes ont été blessés dans l’exercice de leurs fonctions en 2015 », a dénoncé une affiche qui « détruit le lien de confiance entre la population » et la police[43].

Le , la branche Infocom fondée en 2006 a publié une autre affiche « Loi travail, stop à la répression ! » sur laquelle des policiers foulent un sol maculé de rouge, symbolisant du sang[44]. Le syndicat d'officiers de police CGT-Police, également affilié à la confédération nationale CGT, a dénoncé une affiche qui « stigmatise une nouvelle fois » les policiers et « les discrimine dans son ensemble »[42]. De son côté, le syndicat Synergie-Officiers s’est aussi déclaré « scandalisé » par cette affiche, décriant un « torchon inspiré des pires heures de notre histoire »[44].

Le secrétaire général de la CGT la branche Infocom fondée en 2006 et tente "d’éteindre l’incendie" par une lettre d'apaisement, répondant à celle rédigée la veille par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Martinez y rappelle que le rôle "essentiel d’encadrement et de maintien de l’ordre" de la police n’est pas remis en question par la CGT mais aussi que « des vidéos extrêmement choquantes circulent sur internet montrant des actes d’une intolérable violence envers les jeunes manifestants ». La lettre de la CGT conclut par « Ce que nous condamnons avec fermeté, ce sont ces actes de violence, d’où qu’ils viennent »[45].

Près de trois ans après, le 10 décembre 2018, lors des violences de rue qui caractérisent le début du mouvement des Gilets jaunes, la branche Infocom fondée en 2006 lance une campagne d'affiches similaire à celle de 2016. Cette fois le sang n'est pas en flaque mais ruisselle d'une matraque et goutte sur un nounours démembré, afin de dénoncer les abus contre les manifestants mineurs. Le syndicat UNSA-Police porte plainte[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Francis Bergeron, Le Syndicat du Livre, ou la mainmise communiste sur la presse, Difralivre, 1989
  • Bernard Chupin, Assassinat d'une entreprise, Pays et Terroirs, 2005
  • Roger Dédame, Le Syndicat du Livre CGT, Rivages des Xantons, 2012.
  • Henri Krasucki, Le Putsch d'Amaury, Editions Sociales 1976.
  • Pierre Lagrue, Silvio Matteucci, La Corporation des correcteurs et le Livre, L'Harmattan, 2017.
  • Roger Lancry, La Saga de la presse : d'Emilien Amaury à Robert Hersant, Lieux communs, 1993.
  • Hubert Landier, Les organisations syndicales en France, Entreprise moderne d'édition, 1980
  • Roger Le Béon, Le syndicalisme politique en accusation, Diffusion de la pensée française
  • Jean Lerede et Jean-Claude Blanchet, L'entreprise des patrons rouges, Fayard, 1979
  • Régis Huleux, Maurice Lourdez, une certaine stratégie ouvrière, Le Temps des cerises, 2017.
  • Jean Montaldo, La mafia des syndicats, les secrets d'une dictature, Albin Michel 1981
  • Roger Dédame, Une histoire des syndicats du livre ou les avatars du corporatisme dans la Cgt, Rivages des Xantons, 2010
  • Emmanuel Schwarzenberg, Spéciale Dernière, Calmann-Levy, 2007
  • Jean Stern, Les patrons de la presse nationale. Tous mauvais, Éditions La Fabrique, 2012, 210 p.
  • Bernard Zimmern, La dictature des syndicats... nos nouveaux maîtres, Albin Michel, 2003
  • Erwan Seznec, Syndicats, grands discours et petites combines, Les documents Hachette littérature, 2006
  • Le Parisien, Livre Blanc 1974-1976, la bataille de la liberté, S.E.R. Le Parisien, 1976.

Lien[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Livre parisien : Un congrès trop tranquille », sur communisteslibertairescgt.org (consulté le ).
  2. « Décès de Philippe Amaury, patron de presse », Delphine Le Goff, rfi.fr, 27 mai 2006.
  3. Emmanuel Laurentin, « 28 mois de grève : quand les salariés du "Parisien libéré" tentaient de survivre dans le conflit », sur France culture, (consulté le )
  4. JEAN NOUAILHAC, « Syndicat du livre : les gros bras contre la liberté de la presse », sur Le Point, (consulté le )
  5. « CGT du Livre. La presse nationale prise en otage pendant trois semaines. Presse : les secrets du bras de fer », Valentin Goux, Valeurs actuelles, 23 décembre 2010.
  6. À nos lecteurs, Marc Feuillée et Alexis Brézet, Le Figaro.fr, 6 février 2013
  7. « Communiqué du Syndicat des correcteurs et des professions connexes – CGT - Filpac CGT », sur www.filpac-cgt.fr (consulté le )
  8. Jusqu'où aider la presse ?
  9. a et b Presstalis, le conflit qui mine la presse, Renault Enguérand, Le Figaro.fr, 7 février 2013
  10. « C’est dans ce contexte que la CGT a gardé le monopole de l’embauche des ouvriers de la presse quotidienne, des clavistes aux camionneurs, dans un secteur où les progrès techniques de mise en page et d’impression ont divisé les besoins réels d’effectifs par cinq. Comme les dockers CGT de Marseille qui ont tué leur port, ils travaillent peu, gagnent beaucoup et embauchent leurs neveux. C’est un système péri-institutionnel qui régente, en toute légalité, un secteur économique à l’unique profit de ses membres. » Ne m’appelez plus jamais NMPP, Pierre-Louis Rozynès, lenouveleconomiste.fr, 4 octobre 2012
  11. Lire : Les patrons de la presse nationale. Tous mauvais, de Jean Stern, Jean Pérès, acrimed.org, 7 novembre 2012
  12. a et b La lettre A le 12/07/2021 [1]
  13. Site Info'Com-CGT [2]
  14. "La CGT poursuit son déclin électoral, Martinez fragilisé", dans Le Figaro avec AFP le 27/05/2021 [3]
  15. « Concentration des médias : état des lieux », table ronde au Sénat
  16. [4], Sénat, Rapport d'information n° 406 (2003-2004) de M. Paul Loridant, fait au nom de la commission des finances, déposé le 7 juillet 2004
  17. « Le Zapping » - France-Inter, samedi 18 novembre 2006
  18. « Plantu dénonce "la fatwa de la CGT" », sur Le Figaro, (consulté le ).
  19. « Pourquoi la CGT empêche la presse de paraître », sur Le Point, (consulté le )
  20. Luc Peillon et Jérôme Lefilliâtre, « Comment la Filpac-CGT a bloqué la parution des journaux nationaux jeudi », sur Libération,
  21. Cédric Mathiot, « La CGT a-t-elle empêché la distribution du «Point» à cause de la une sur Salvini ? », sur Libération, (consulté le ).
  22. Spéciale Dernière - Emmanuel Schwarzenberg - Chapitre 11
  23. Quand les quotidiens français livraient du papier à Fidel Castro, Le Point, 7 septembre 2007
  24. « Violences, trafics, menaces : les coulisses de la CGT du Livre », sur L'Obs (consulté le )
  25. Décision no 99-D-41 du Conseil de la concurrence en date du 22 juin 1999 relative à des pratiques mises en œuvre par le Comité intersyndical du livre parisien et les syndicats composant cette coordination dans le secteur de l’imprimerie de publications
  26. « Des colporteurs parisiens du journal gratuit « Metro » agressés et hospitalisés », Guy Dutheil, Le Monde, 23 février 2002.
  27. Émission Capital - 24/03/2002
  28. « La bataille musclée du Syndicat du livre contre « Metro » », Antoine Jacob, Le Monde, 2 mars 2002.
  29. « Ambiance de plomb sur les rotatives », F. Roussel, Libération.fr, 1er mars 2010.
  30. « Scandaleux : Les militants de la CGT mettent à sac la permanence d'un député… », sur lepost.fr via Wikiwix (consulté le ).
  31. a et b Article du journal "Le Monde" ; 26 mai 2016.
  32. Journal Libération ; 26 mai2016.
  33. Journal "Marianne" ; 26 mai 2026.
  34. « Tribune de Philippe Martinez : le chantage de la CGT aux quotidiens nationaux », Metronews,‎ (lire en ligne).
  35. a et b « Pourquoi la CGT empêche la presse de paraître : Le syndicat exigeait que les quotidiens publient un tract. Refus des patrons de presse. En représailles, leurs imprimeries ont été bloquées », Le Point,‎ (lire en ligne).
  36. Alexandre Debouté, « Les quotidiens nationaux victimes d'un chantage de la CGT », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  37. François Jost, « Bloquer les quotidiens est scandaleux. Affaiblir la presse, c'est ce que veut la CGT ? », Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  38. Nicolas Beytout, « Avoir honte de l’action syndicale », L'Opinion,‎ (lire en ligne).
  39. Laurent Joffrin, « Pression sur la presse : un dérapage de la CGT inadmissible », Libération,‎ (lire en ligne).
  40. « Censure de la presse : la CGT en pleine dérive dictatoriale », Valeurs actuelles,‎ (lire en ligne).
  41. Michel Noblecourt, « Congrès de la CGT : polémique sur la police, camouflet pour la direction », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  42. a b et c « La CGT-Police dénonce une affiche d’info’com-CGT », Libération,‎ (lire en ligne).
  43. « La CGT sommée de s’expliquer après une affiche contre les violences policières », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  44. a et b « Une nouvelle affiche de la CGT scandalise un syndicat policier », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  45. "La CGT s'explique sur son affiche polémique contre les violences policières", dans Vingt Minutes, par Clémence Apetogbor, le 20/04/16 [5]