Syndicat général de l'Éducation nationale CFDT

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Syndicat général
de l’Éducation nationale et
de la Recherche publique
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Organisation syndicale de salariés
Fondation
Fondation 1937
Fondateurs Guy Raynaud de Lage, François Henry (d), Paul Vignaux
Identité
Siège Paris
Structure Fédération de syndicats
Secrétaire générale Catherine Nave-Bekhti (d)
Trésorière Françoise Lambert
Secrétaires nationaux Laetitia Aresu, Christophe Bonnet, Carole Brisedoux, Florence Dubonnet, Laurent Gomez, Françoise Lambert, Jean-Marc Marx, Sylvie Perron, Alexis Torchet
Affiliation CFDT
Affiliation européenne Comité syndical européen de l’éducation
Affiliation internationale Internationale de l'Éducation
Publication Profession Éducation
Slogan S'engager pour chacun
Agir pour tous
Site web https://www.sgen-cfdt.fr

Les syndicats généraux de l'Éducation nationale (Sgen-CFDT) sont des syndicats interprofessionnels implantés dans chaque académie et rassemblés au niveau national au sein de la fédération des Sgen-CFDT, elle-même affiliée à la Confédération française et démocratique du travail (CFDT) et membre du Comité syndical européen de l'éducation et de l'Internationale de l'éducation.

Les Sgen-CFDT défendent les intérêts des personnels :

Organisation[modifier | modifier le code]

Les Sgen-CFDT ont la particularité de rassembler tous les personnels des ministères et établissements concernés, quel que soit leur métier ou leur statut, dans un même syndicat :

La secrétaire générale du SGEN-CFDT est depuis le Catherine Nave-Bekhti (d), professeure de sciences économiques et sociales. Elle succède à Frédéric Sève (2012-2016) et Thierry Cadart (2007-2012), par la suite membres de l'exécutif confédéral de la CFDT et à leur prédécesseur Jean-Luc Villeneuve, aujourd'hui président de l'Iréa, Institut de recherches, d'études et d'animation (d) et vice-président de l’HIMASE (association pour l’histoire des militants associatifs et syndicaux de l’éducation)[2].

Les syndicats Sgen-CFDT[modifier | modifier le code]

  • en Métropole :
    • 26 Sgen-CFDT académiques (1 par académie), intercatégoriels et interprofessionnels « de la maternelle à l'université », qui se sont substitués à une organisation départementale ou infradépartementale en vigueur depuis la fédéralisation de 1983[3],
    • le Sgen-CFDT de l'administration centrale (ministères de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la recherche),
    • le Sgen-CFDT Recherche EPST : personnels des établissements publics à caractère scientifique et technique (CNRS, INSERM, INRIA, INED...),
    • le Syndicat national des médecins de santé publique de l'Éducation nationale (SNAMSPEN), créé en 1965 et membre de l'union confédérale des médecins salariés de France, est affilié au SGEN-CFDT depuis le 17 décembre 2015, renforçant ainsi le pôle santé/sociaux de la fédération[4]
    • le Syndicat des travailleurs de la recherche extra-métropolitaine (STREM) : personnels de l'Institut de recherche pour le développement (IRD).

Représentativité[modifier | modifier le code]

Lors des élections professionnelles de 2018 au comité technique de l’Éducation nationale, lesquelles déterminent la représentativité syndicale, le Sgen-CFDT récolte 8,4 % des voix, et obtient un élu. Il demeure le troisième syndicat chez les enseignants et les personnels d'inspection, et le quatrième en incluant les personnels administratifs.

Dans l'enseignement supérieur et la recherche, il conserve en 2018 sa seconde place au comité technique des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut universitaire CTU (derrière la FSU) et sa troisième place au comité technique ministériel de l'enseignement supérieur et de la recherche CTMESR (derrière le SNPTES et la CGT)[5].

Histoire du SGEN[modifier | modifier le code]

Le Sgen a été fondé en 1937 en tant que syndicat national par trois universitaires : Guy Raynaud de Lage, François Henry (d) et Paul Vignaux. Bien que statutairement laïque dès l'origine, il choisit alors de rejoindre la CFTC plutôt que la CGT mais ses fondateurs militent au sein de la tendance Reconstruction pour la déconfessionnalisation de la centrale chrétienne. Celle-ci devient effective en 1964, lorsque la CFTC vote sa transformation en CFDT.

Alors qu'en 1969, est fondé le GNIES (Groupe national d’information et d’éducation sexuelle), à auquel participent les syndicats enseignants de gauche, dont la FEN, le SNI et le SNES[6], le SGEN prend parti en faveur de réformes pour introduire l'éducation sexuelle, comme le montre notamment la tribune du SGEN en faveur des tracts d’éducation sexuelle circulant dans les lycées de Belfort, en décembre 1972[6].

Un peu plus tard, le SGEN dénonce les contraintes qui pèsent sur les élèves-institutrices, en dénonçant le régime d’internat comme rétrograde[6], puis pose la question de la place des femmes dans le syndicalisme, au cours de la seconde moitié des années 1970, tout comme les différentes sensibilités de la FEN[6].

Secrétaires généraux[modifier | modifier le code]

Le SGEN-CFDT est dirigé par un secrétaire général. Il compte également un président entre 1944 et 1947, l'historien et résistant Émile Coornaert (1886-1980).

Congrès du SGEN-CFDT[modifier | modifier le code]

Graphisme[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les personnels de la formation et de l'enseignement privés en France disposent de leur propre fédération de syndicats au sein de la CFDT : il s'agit de la « FEP-CFDT ».
  2. « Jean-Luc Villeneuve », sur irea-sgen-cfdt.fr (consulté le ).
  3. « CFDT - Annuaire des Sgen-CFDT », sur cfdt.fr via Wikiwix (consulté le ).
  4. « LE SNAMSPEN REJOINT LA CFDT »,
  5. « Résultats des élections professionnelles 2018 dans l'enseignement supérieur et la recherche - Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation », sur Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (consulté le ).
  6. a b c et d Syndicalisme universitaire n°591, du 11 janvier 1973 cité dans "Le syndicalisme enseignant français face au genre : du non-objet syndical à la conversion?" par Ismail Ferhat, [1]
  7. Les 80 ans du Sgen-CFDT, 1937-2017, Sgen-CFDT, 2017
  8. « Un nouveau secrétaire général pour le Sgen CFDT », sur cafepedagogique.net (consulté le ).
  9. Bineta Ndiaye, « Catherine Nave-Bekhti, nouvelle secrétaire générale du Sgen-CFDT », sur SGEN-CFDT,
  10. École et Éducation, février-mars 1947, pp. 3 à 5
  11. École et Éducation, avril 1948 (n° 34), pp. 10 à 16
  12. École et Éducation, mai 1949, pp. 9 à 23
  13. J.-F. Launay, « Sgen-CFDT : 1982 la fédéralisation à Forges-les-eaux »,
  14. « Textes adoptés au congrès du SGEN-CFDT – Brest 11-15 mai 1998 », sur SGEN-CFDT.
  15. « 7e congrès fédéral, Libourne mai 2001 », sur SGEN-CFDT.
  16. « 8e congrès fédéral – Illkirch 10-14 mai 2004 », sur SGEN-CFDT.
  17. « 9e congrès fédéral – Mons-en-Barœul 21-25 mai 2007 », sur SGEN-CFDT.
  18. Congrès "technique" permettant notamment le report d'un an du 10e Congrès ordinaire.
  19. « 10e congrès fédéral – Décines 21-25 mai 2012 », sur SGEN-CFDT.
  20. Muriel Bernard, « Franck Loureiro (SGEN-CFDT) : “Les réformes scolaires sont plutôt bonnes, mais mal expliquées” », sur Le Dauphiné, .
  21. « 12e congrès fédéral – Dijon 25-29 mai 2020 », sur SGEN-CFDT Pays de Loire, .
  22. Yann Rousset et Christophe Maillard, « Congrès fédéral Dijon 2021... Enfin presque ! », sur SGEN-CFDT Bourgogne,
  23. Adeline Sadiou, « Le 13e Congrès fédéral du Sgen-CFDT se déroulera à Lorient », sur SGEN-CFDT Bretagne Breizh,

Liens externes[modifier | modifier le code]