Sympatrie

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En biologie, deux espèces ou populations sont considérées sympatrique quand elles existent dans la même zone géographique et par conséquent se rencontrent régulièrement[1]. La spéciation sympatrique s'explique par le fait qu'une population initialement interféconde s'est séparée en deux ou plusieurs espèces distinctes partageant un territoire commun. Une telle spéciation peut avoir pour cause un isolement reproductif qui empêche les hybrides d'être viables ou de se reproduire, et qui, en réduisant le flux de gènes, permet une divergence génétique[2].

Types de populations

Quatre types principaux de populations existent dans la nature. Les populations (ou espèces) sympatriques qui diffèrent des populations parapatriques, qui sont en contact dans des zones adjacentes mais non partagées et qui ne sont pas interfécondes ; les espèces péripatriques, qui sont séparées par des zones où aucun des organismes n'est présent ; et les espèces allopatriques, qui sont présentes dans des zones complètement distinctes l'une de l'autre[3]. Les populations allopatriques sont isolés les unes de l'autres du fait de facteurs géographiques (par ex. : montagnes ou masses d'eau) peuvent subirent des changements génétiques — et, en fin de compte des changements phénotypiques — ceci en réponses aux variations de leur environnement. Ces changements peuvent entrainer de la spéciation allopatrique, qui pourrait être le mode principal de spéciation [réf. nécessaire].

Définition changeante et controverse

Le manque d'isolement géographique comme barrière définitive entre des populations sympatriques à soulevé la controverse parmi les écologues, les biologistes et les zoologistes concernant la validité du terme. De fait, les chercheurs ont longtemps débattus sur les conditions dans lesquels la sympatrie s'applique vraiment, surtout en ce qui concerne le parasitisme. Les organismes parasitique ont souvent plusieurs hôtes pendant leur cycle de vie, le biologiste de l'évolution Ernst Mayr a déclaré que les parasites internes ayant plusieurs hôtes démontrent l'allopatrie, non la sympatrie. Aujourd'hui cependant, de nombreux biologistes considèrent les parasites et leurs hôtes comme étant sympatriques. Inversement, le zoologiste Michael J.D. White considère deux populations sympatriques si les individus issues de croissements sont viables dans les habitats de chevauchement.

Voir aussi

Références

  1. Futuyma 2009, p. 448, G-9.
  2. Futuyma 2009, p. 241.
  3. Futuyma 2009, p. 487–490.

Bibliographie