Sylvilisation

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La sylvilisation est un cadre conceptuel ou une vision du monde à partir duquel s'élaborent des savoirs, des connaissances, des modes de vie et d'organisation sociale, politique et économique dont la source d'inspiration est la forêt, métaphore centrale de la nature.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme « sylvilisation » dérive du latin silva, sylve.

Historique[modifier | modifier le code]

C'est en que le terme est publiquement utilisé pour la première fois par un groupe de travail composé de deux québécois, Michel André et Piel Petjo Maltest (gourou de la secte ecoovie-la tribu [1], également connu sous le nom de Pierre Doris Maltais ou encore Norman William ou encore, parmi d'autres, Henri Pont, Faucigny-Lucinge Malatesta, et Maolinn Tiam Apjoilnosagmaniteogslg), dans le cadre du Forum d'économie politique du Centre universitaire expérimental de Vincennes pour questionner le mythe de la civilisation comme unique horizon d'intelligibilité ou point de référence de l'ordre économique et social, et son rôle dans la vassalisation des peuples autochtones, en particulier des Autochtones du Canada. Dans les années 1980, le terme refait son apparition dans la préface d'un ouvrage publié en Allemagne sur l'usage des plantes dans la médecine autochtone, écrit par l'auteur Heinz-Josef Stammel (de), connu pour son invention et sa fabrication de données.

En 1997, un cahier spécial de la Revue Interculture de l'Institut Interculturel de Montréal dirigé par Robert Vachon est consacré entièrement au thème de la sylvilisation. Les articles sont signés par des auteurs et activistes tels qu'Édouard Goldsmith, Gary Snyder, Gita Mehta et Eric van Monckhoven.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Heinz J. Stamel, Die Apotheke Manitous Das medizinische Wissen der Indianer und ihre Heilpflanzen, Rowohlt, 1986 (ISBN 380520406X))
  • Ecosophie et Sylvilisation, Interculture Volume XXX no 1, hiver-printemps 1997/Cahier no 132 (Montreal, Québec)

Notes et références[modifier | modifier le code]