Sylvie Steinberg

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Sylvie Steinberg
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Historienne, directrice des étudesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Directeur de thèse

Sylvie Steinberg est une universitaire et une historienne spécialiste de l'époque moderne, en particulier sous l'angle de l'histoire du genre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Agrégée d'histoire, Sylvie Steinberg a soutenu une thèse sous la direction de Jean-Louis Flandrin sur le travestissement du XVIe au XVIIIe siècle (1999)[1] avant de devenir maîtresse de conférences à l'université de Rouen, de 2000 à 2014, puis directrice d'études à l'EHESS[2].

Elle est également l'autrice d'ouvrages traitant de sujets tels que le travestissement et l'écriture de l'histoire des femmes et s'exprime assez régulièrement dans la presse en ce qui concerne les faits et les événements liés à la sexualité[3],[4]. Ses derniers travaux portent sur les notions de statut, de filiation et d'hérédité[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Sylvie Steinberg est l'autrice ou la co-autrice de nombreuses publications, dont [6] :

Dans cet ouvrage, Sylvie Steinberg évoque le traitement juridique des enfants illégitimes durant la période de l'Ancien Régime en France en évoquant les enfants nés hors mariage comme révélateurs des transformations de la société durant cette période[10],[11].
À travers cet ouvrage collectif dirigé par Sylvie Steinberg, de nombreux spécialistes évoquent l'histoire de la sexualité depuis l’Antiquité en retraçant tous les aspects de la sexualité dans leur diversité[12],[13],[14].

[15]

Entretien[modifier | modifier le code]

  • « L'histoire DES sexualitéS », entretien de Sylvie Steinberg avec Julien Théry dans « La grande H. », l'émission d'histoire du Média, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Steinberg 1999.
  2. « Sylvie Steinberg », sur Centre de recherches historiques de l'EHESS.
  3. Sonya Fure, « Sylvie Steinberg à propos de #MeToo : “Je ne vois aucun précédent à un tel mouvement dans l’histoire” », Libération,‎ (lire en ligne).
  4. Benjamin Chapon, « #MeToo : “Le mouvement s’inscrit dans la longue histoire du féminisme” », 20 minutes,‎ (lire en ligne).
  5. Marc-Alain Ouaknin, « Être au monde corps et âme », sur France Culture, .
  6. « Sylvie Steinberg », sur France Culture (consulté le ).
  7. Christine Dousset, « Sylvie STEINBERG, La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution, Paris, Fayard, 2001, 406 pages. », Clio. Femmes, genre, histoire, no 23,‎ , p. 358–361 (lire en ligne)
  8. Sébastien Jahan, « Sylvie Steinberg, La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution. Paris, Fayard, 2000, 409 p.  », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 87,‎ (lire en ligne).
  9. Georges Vigarello, « Sylvie Steinberg : la Confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution », Esprit,‎ (lire en ligne).
  10. Sylvie Perrier, « SYLVIE STEINBERG, Une tache au front. La bâtardise aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Albin Michel, 2016, 440 p.  », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 65-4, no 4,‎ , p. 178 (DOI 10.3917/rhmc.654.0178).
  11. « Une tache au front : la bâtardise aux XVIe et XVIIe siècles », sur France Culture (consulté le ).
  12. Maud Navarre, « Une histoire des sexualités », Sciences humaines,‎ (lire en ligne).
  13. « Une histoire des sexualités », sur France Culture (consulté le ).
  14. François-Guillaume Lorrain, « Une révolution sexuelle permanente », Le Point,‎ (lire en ligne).
  15. Mathieu Laflamme, « Une histoire des sexualités par Sylvie Steinberg (dir.) », Canadian Bulletin of Medical History, vol. 36, no 2,‎ , p. 472–474 (ISSN 0823-2105, DOI 10.3138/cbmh.371-062019, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]