Sylvain Darrifourcq

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Sylvain Darrifourcq
en concerts en 2015.
Biographie
Naissance
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OrthezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Instruments

Sylvain Darrifourcq est un batteur, percussionniste et compositeur français né le à Orthez[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Formé aux percussions classiques avant de faire ses classes dans des formations de rock[2], Il découvre tardivement le jazz et se lance dans une carrière professionnelle sur les conseils de Daniel Humair, batteur et compositeur de jazz. Il s'installe à Toulouse où il crée l'Egotiste Sorel, avec lequel il sort son premier disque, Vie de Henri Brulard (Aljama Records). 2004 marque les débuts du Emile Parisien quartet. Le groupe, qui frappe les esprits par son engagement artistique et scénique, est primé aux Victoires du Jazz 2009[3].

Batteur énergique au style syncrétique et gestuel[4], il collabore avec des improvisateurs et des compositeurs aux frontières des musiques (Q[5] avec Julien Desprez et Fanny Lasfargues, MILESDAVISQUINTET![6] avec Valentin Ceccaldi et Xavier Camarasa, Le Pantin et Dans L'entre de Guillaume Hermen). Son jeu, précis, véloce et inventif se prête à toutes les expérimentations. Il s'est produit aux côtés de l'Orchestre philharmonique de Radio France (dirigé par Pierre-André Valade), Joëlle Léandre, Michel Portal, Louis Sclavis, Marc Ducret, Tony Malaby, Akosh Szelevényi, Andrea Parkins, Benoit Delbecq...

Au fil des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à créer son propre festival en compagnie de la chanteuse / contrebassiste Elise Dabrowski : le DA festival. Passionné par les questions de temporalité, d’espace et de rupture en musique, il crée aujourd’hui un langage très personnel, construit autour des notions de « poly-vitesse » et de « physiqualité ». Ses recherches l’amènent à collaborer avec des chorégraphes / danseurs, vidéastes et plasticiens (Zimoun[7], SMITH[8], Liz Santoro...) et à déplacer son activité vers les champs de la performance et de l'installation sonore (FIXIN[9]).

Discographie[modifier | modifier le code]

En trio, Ceccaldi/Darrifourcq.
  • 2004 : L'Egotiste Sorel, Vie de Henri Brulard (Aljama Records)
  • 2006 : Emile Parisien quartet, Au Revoir Porc Epic (Laborie Jazz)
  • 2008 : Emile Parisien quartet, Original Pimpant (Laborie Jazz)
  • 2010 : Q (Rude Awakening)
  • 2012 : Emile Parisien quartet, Chien Guêpe (Laborie Jazz)
  • 2012 : Barbacana (Babel Label (en))
  • 2014 : Akosh S / Sylvain Darrifourcq, Apoptose (Metarecords)
  • 2014 : Emile Parisien quartet, Spezial Snack (Act)
  • 2015 : MILESDAVISQUINTET!, Shapin' with (Becoq)
  • 2015 : Darrifourcq / Hermia / Ceccaldi, God at the Casino (Jazz Avatars)
  • 2016 : In Love With, Axel Erotic (Becoq)
  • 2016 : Omun (Naï No)
  • 2016 : April Fishes, Carpe d'Or (Grolektif)
  • 2018 : In Love With, Coitus Interruptus (Gigantonium)
  • 2020 : Darrifourcq / Hermia / Ceccaldi, Kaiju Eats Cheeseburgers (Full Rhizome / Hector)

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sylvain Darrifourcq », sur France Musique
  2. Thierry Lepin, « Les Carrefours de Darrifourcq », Jazz News, 2014.
  3. IRMA, « Victoire du Jazz 2009 », .
  4. Stéphane Ollivier, « Elise Dabrowski, Sylvain Darrifourcq, les trois grands soirs », Jazz Magazine Jazzman, 2014.
  5. Francis Marmande, « Q et Soweto Kinch à contre-pied au Jazz Campus en Clunisois », Le Monde,‎ .
  6. « France Musique Radio »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur France Musique (consulté le ).
  7. (en) « Sylvain Darrifourcq - Zimoun », sur www.outbound.berlin (consulté le )
  8. « Concert & performance », sur Palais de Tokyo, (consulté le )
  9. « Sylvain Darrifourcq : FIXIN (création) + O.U.R.S. - Clément Janinet : Danse? - » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]