Sylla

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Pseudo-« Sylla », copie d'époque augustéenne, Glyptothèque de Munich (Inv. 309)

Sylla ou Sulla (Lucius Cornelius Sulla en latin) est un homme d'État romain né en 138 av. J.-C. et mort à Cumes en 78 av. J.-C.. Il est le chef de file des optimates, qui s'opposent aux populares de Marius ; il vainc ces derniers lors d'une guerre civile puis, après une expédition en Grèce contre le roi Mithridate VI, il s'oppose à nouveau à Marius et à ses populares au cours d'une seconde guerre civile, dont il sort également victorieux. Il se fait nommer dictateur et mène à bien une œuvre constitutionnelle de grande ampleur, qui ne lui survit cependant que quelques années.

Origines et jeunesse

Sylla est un cognomen de la gens patricienne Cornelia. Sylla était d’une de ces familles qui composent les premières maisons de Rome. On sait que Publius Cornelius Rufinus, un de ses ancêtres, parvint au consulat en 290 et en 277 av. J.-C., mais qu’il fut moins connu par cette élévation que par la flétrissure qu’il reçut : on trouva chez lui plus de dix livres de vaisselle d’argent ; et cette contravention à la loi le fit chasser du Sénat. Ses descendants vécurent depuis dans l’obscurité, et Sylla lui-même fut élevé dans un état de fortune médiocre.

Né en 138 avant J.-C., il était, selon son biographe Plutarque (Vie de Sylla) de fortune modeste et ce serait l'héritage de sa maîtresse Nicopolis et celui de sa belle-mère qui lui auraient rendu une certaine aisance. Mais comme toujours, s'agissant de ce personnage, les sources littéraires sont souvent biaisées par les polémiques que son histoire a suscitées. Sa famille, un peu effacée à la suite de la condamnation de Rufinus, n'avait pas pris une part très active à la conquête romaine du IIe siècle av. J.-C. , et s'était donc peu enrichie ; mais on ne saurait oublier que son arrière-grand-père et son arrière-grand-oncle avaient exercé la préture l'un en Sicile, l'autre en Sardaigne, et que ces fonctions étaient toujours lucratives.

Quoi qu'il en soit de la relative modestie de sa fortune, le jeune homme reçut une formation digne de ses origines et toutes les sources s'accordent à faire de lui un personnage très cultivé. Même l'historien Salluste, qui n'était pas favorable à Sylla, a dit de lui qu'il « avait une connaissance des lettres grecques et latines digne des savants les plus érudits[1] ». Cette grande culture est même à l'origine du paradoxe que les anciens voyaient en ce caractère parce qu’il alliait des qualités qui semblaient tout à fait inconciliables du point de vue de la tradition romaine : riche culture littéraire, goût des plaisirs, amour de l’otium et du luxe, d'une part, animus ingens, désir de gloire, activité intense et énergie, de l'autre.

Sa carrière militaire et politique

Débuts de sa carrière militaire

Sa carrière militaire commence en 105 av. J.-C. en Afrique. En qualité de légat, il mène alors les négociations secrètes qui conduiront son général, Marius à la victoire sur Jugurtha de Numidie. Il persuade le roi Bocchus de Maurétanie de trahir Jugurtha qui s'était enfui en Maurétanie pour se mettre à l'abri. C'était une opération délicate, car le roi Bocchus pèse d'abord les avantages de livrer Sylla à Jugurtha plutôt que Jugurtha à Sylla. Par la suite, il affirme sa position en remportant plusieurs succès en Gaule lors de la guerre des Cimbres. Il fait prisonnier Copillus (général des Gaulois Tectosages).

Des débuts de sa carrière politique à la guerre civile

En 97 av. J.-C., il est élu préteur. Après sa préture, il est envoyé en Orient, comme proconsul de Cilicie. Il est chargé de remettre sur le trône de Cappadoce le roi Ariobarzane, qui avait été chassé par Mithridate VI roi du Pont. Il noue des relations diplomatiques avec les Parthes, que l'avance des romains dans la région inquiète. Pendant la guerre sociale (de 91 à 89 av. J.-C.), il attire les Marses (nation italique nombreuse et guerrière) dans l’alliance des Romains. Devenu une figure importante de la politique romaine, il est maintenant le rival de Marius qui soutient le mouvement des populares, Sylla rejoignant le camp de l'aristocratie sénatoriale et conservatrice des optimates. Il affronte Marius et l'oblige à l'exil suite à la Première guerre civile de la République.

Orient

Consul en 88 av. J.-C. avec Quintus Pompeius Rufus, il mène une campagne victorieuse contre Mithridate VI, roi du Pont, pour le contrôle des cités grecques d'Asie mineure, province romaine depuis 129 av. J.-C. (campagne marquée par de nombreuses déprédations). Un conflit l'oppose à Marius pour déterminer lequel mènerait la première guerre contre Mithridate, Sylla allant jusqu'à marcher sur Rome avec ses troupes pour empêcher la désignation de Marius soutenu par la plèbe, mais pas par le Sénat.

Après avoir pris Athènes (le 1er mars 86 av. J.-C.), puis le Pirée (quelques jours plus tard), Sylla fait marcher son armée sur les troupes de Mithridate qui l'attendent dans la plaine de Chéronée. Lucius Cornelius remporte une brillante victoire, ce qui lui vaut de recevoir la couronne d'Imperator. Puis il va célébrer des jeux à Thèbes. Mais Mithridate met sur pied une nouvelle armée, commandée par son ministre de la guerre, Doryalos. À l'automne, Sylla rencontre l'armée de Doryalos dans la plaine d'Orchomène. Dans un premier temps, les légionnaires romains reculent. Sylla s'empare alors d'une enseigne de la légion et se lance dans la bataille en s'écriant: « A moi Romains la gloire de mourir ici ! Vous, si l'on vous demande où vous avez abandonné votre général, n'oubliez pas de répondre : à Orchomène ». L'armée romaine se reprend et finit par défaire totalement la nouvelle armée de Mithridate. Sylla reçoit à cette occasion sa deuxième couronne de laurier. Mithridate est contraint de lui demander la paix.

Vainqueur de la deuxième guerre civile

Après la paix de Dardanos en 85 av. J.-C. et la réorganisation de la province d'Asie, Sylla regagne lentement l'Italie. Il doit affronter les partisans de Marius qui ont pris le pouvoir pendant son absence. Au printemps de l'année 83 av. J.-C., il débarque à Brindes. Au cours de l'été, il défait l'armée du consul Gaius Norbanus en Campanie, tandis que les forces du second consul, Lucius Scipio, passent sans combattre du côté de Sylla. . En 82, les deux consuls de l'année, Carbo et Marius le jeune divisent leurs forces. Le premier, après avoir vainement tenté de barrer la route à Metellus et Pompée, s'enfuit en Afrique. Le second, défait à la bataille de Sacriport, s'enferme dans Préneste. La deuxième guerre civile s'achève par la victoire des syllaniens à la bataille de la Porte Colline le 1er novembre 82 av. J.-C.. Lors de cet affrontement sanglant, le nombre de morts de part et d'autre se serait élevé à 50 000. Les syllaniens doivent encore nettoyer les dernières poches de résistance marianistes, dont la plus importante est Préneste. Marius le jeune, qui s'y est réfugié, se suicide et, lorsque la ville se rend, Sylla fait égorger les habitants qui ont pris les armes.

Proscription

Le 2 novembre, Sylla réunit le Sénat au temple de Bellone. L'assemblée ratifie ses actes comme proconsul mais refuse de donner son aval à l'épuration de ses adversaires. Face à ces réticences du Sénat, il réunit les comices le lendemain et fait un discours menaçant. Pour procéder à une purge politique tout en évitant les règlements de compte aveugles qui avaient eu lieu sous le régime marianiste, il recourt à une méthode originale : la proscription. Par voie d'affichage, il fait savoir qu'il est interdit sous peine de mort de prêter asile ou d'aider un individu proscrit et que toute personne qui apportera la tête d'un proscrit, recevra une récompense - dans le cas d'un esclave, il recevra la liberté. Cette proclamation est accompagnée d'une première liste de proscrits qui comporte le nom de quatre-vingts sénateurs. Les 5 et 6 novembre, deux autres listes sont publiées, portant chacune les noms de 220 sénateurs et chevaliers. Les biens des proscrits sont confisqués et vendus aux enchères et leur mémoire est vouée à la damnation (damnatio memoriæ). Leurs fils et petits-fils perdent leurs droits civils et politiques et sont exilés[2], de manière à ce que personne ne puisse venger les proscrits. Beaucoup de personnes sont obligées de se cacher ou de fuir, dont Jules César. En Italie, les villes du Samnium, du Bruttium, de Lucanie, certaines villes d'Étrurie et d'Ombrie, qui se sont rangées du côté marianiste sont dépouillées au profit des vétérans.

Dictature

Comme les consuls en charge qui avaient été proscrits sont morts - Marius le jeune s'est suicidé à Préneste et Carbo a été exécuté en Sicile - Sylla se fait nommer dictateur pour combler la vacance du pouvoir.

La lex Valeria de décembre 82 av. J.-C. marque le début de la dictature de Sylla. Ressuscitant une magistrature abandonnée depuis plus de cent ans, elle le nomme dictateur à vie. Élu par les comices, il obtient une compétence élargie et exceptionnelle. Il obtient des pouvoirs constituants - «dictator legibus scribundis et rei publicae constituendae» - et concentre entre ses mains, sans conditions de durée, la plénitude de l'autorité publique[3].

Il entre en charge en décembre 82 av. J.-C.[4]. Après avoir célébré son triomphe les 29 et 30 janvier 81 av. J.-C., il prend le second cognomen de Felix (« fortuné, chéri des dieux », qu'il explique lui-même un jour comme « protégé de Vénus »[5]). Il restaure le pouvoir du Sénat romain (79 av. J.-C.), dans l'espoir de sauver la République « aristocratique » et limite le pouvoir des tribuns de la plèbe, vecteurs de l'opposition populaire. Sylla abdique la dictature six mois plus tard, le 1er juin 81 av. J.-C.[6]. Mais il conserve son imperium et se fait élire consul pour l'année 80 quelques semaines plus tard.

En 81 av. J.-C., son neveu, Sextus Nonius Sufenas, institue les ludi Victoriæ Sullanæ afin de commémorer la victoire de son oncle à la porte Colline.

Œuvre constitutionnelle

L'œuvre réformatrice qu'il entreprend pendant deux ans n'a pas de vocation monarchiste. Il veut rajeunir et renforcer le système républicain, en débarrassant l'oligarchie de ses ennemis, qui depuis les Gracques paralysent son action gouvernementale, et lui assurer la direction pleine et entière de l'État.

La loi judiciaire et la loi sur la province d'Asie, favorable à l'ordre équestre, sont abrogées. Le monopole judiciaire, enlevé aux chevaliers, revient aux sénateurs. En Asie, le système du fermage fait place à la perception directe. Les chevaliers perdent leur place d'honneur au théâtre.

La puissance du grand "capitalisme" comme ordre politique est brisée, comme celle du parti démocratique, qui reposait sur les comices et le tribunat : les comices tributes perdent leurs attributions législatives qui passent intégralement aux comices centuriates, qui sont ramenées à leur organisation primitive. Le tribunat est frappé dans son recrutement et dans sa compétence : Sylla interdit l'accès des magistratures supérieures aux anciens tribuns, et le droit de veto des tribuns est restreint à sa forme primitive, subordonné à l'autorisation préalable du Sénat.

Enfin, le Sénat romain, organe essentiel de l'oligarchie, prend la direction exclusive de l'État : le nombre de sénateurs passe à six cent. Son recrutement est assuré par l'augmentation du nombre annuel des questeurs. La censure est supprimée, assurant le caractère viager de la fonction sénatoriale. Le Sénat recouvre son droit de veto, auctoritas patrum, sur toutes les décisions législatives des comices. Il reçoit le droit de rappeler à son gré les gouverneurs de province ou de les laisser en fonction.

Sylla entend mettre au service de l'oligarchie sénatoriale restaurée une solide clientèle, attachée par l'intérêt : vétérans, esclaves cornéliens, acheteurs des biens des proscrits. Les vétérans, au nombre de 120 000, reçoivent des terres en Italie, les uns sous forme de lots individuels, les autres par leur participation aux colonies militaires installées surtout en Italie centrale (Latium, Étrurie, Ombrie et Campanie), où il transforme Pompéi en colonie romaine, dotée du nom de Colonia Veneria Cornelia Pompeii. Sylla fonde également une colonie romaine à Aleria, en Corse. Les esclaves cornéliens, qui appartenaient aux proscrits et que Sylla avait affranchis en leur accordant le droit de cité, au nombre de 10 000, forment autour de Sylla une véritable garde du corps. Enfin la masse des acheteurs de biens des proscrits n'a pas intérêt à un changement de régime.

Sa mort

À l'issue de son second consulat, Sylla se retire, en 79 av. J.-C., de la vie politique, avant de mourir un an plus tard. Plutarque s'étend sur les horreurs d'une phtiriase (maladie pédiculaire, c'est-à-dire causée par les poux) dont Sylla aurait souffert dans ses derniers jours et y voit la cause indirecte de sa mort, mais on ne croit plus guère au tableau clinique que les auteurs antiques donnaient de la phthiriase[7]. Les historiens modernes attachent plus d'importance à une circonstance des derniers instants de Sylla mentionnée par Plutarque lui-même, 37, 5, et par Valère Maxime, 9, 3, 8 : un vomissement de sang concomitant à un accès de colère contre le questeur Granius, qui devait au trésor public une somme considérable mais différait de la payer en attendant la mort du dictateur pour en frustrer la république[8].

Sylla avait à peine expiré que plusieurs citoyens se liguèrent avec le consul Lépide pour empêcher qu’on ne lui fît les obsèques qui convenaient à un homme de son rang. Mais Pompée, utilisant son prestige, les obligea à renoncer à leur projet et fit rendre à Sylla tous les honneurs ; la pompe funèbre se déroula avec la magnificence d'une parade militaire[9], et ces obsèques furent le premier exemple de funérailles nationales romaines. Son corps fut incinéré.

Portrait

Portait de Sylla à l'avers d'un denier de son petit-fils Quintus Pompeius Rufus. Légende : SYLLA COS.

Plutarque a écrit : « Les statues qui nous restent de lui, nous permettent de juger de l’air de sa figure : ses yeux étaient ardents et rudes. Et la couleur de son visage rendait encore son regard plus terrible, elle était d’un rouge foncé, parsemé de taches blanches. On croit même que c’est de là qu’il a tiré son surnom de Sylla. Un plaisant d’Athènes fit ce vers satirique sur son teint : “Sylla n’est qu’une mûre empreinte de farine” [10]. »

Il n'existe pourtant actuellement aucune statue attestée de Sylla[11]. Si l'on a cru pouvoir le reconnaître dans certains bustes ou statues dispersés dans différents musées, c'est parce que ces représentations correspondaient à l'idée que l'on se faisait du personnage. Son seul véritable portrait est le profil représenté sur un denier de son petit-fils Quintus Pompeius Rufus, datant de 54 av. J.-C.. On ne pourrait pourtant que difficilement identifier un buste anonyme aux contours plus ou moins semblables, d'autant plus qu'on a mis en doute le réalisme de ce portrait[12].

Modèle:Magistrat romain Modèle:Magistrat romain

Voir aussi

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Sources antiques

  • Plutarque, Vies, t. 6, Sylla ; éd. Les Belles Lettres, Paris, 1971 ; texte établi et traduit par R. Flacelière et É. Chambry. (lire en ligne (grc)/(fr))
  • Appien d'Alexandrie, La guerre de Mithridate. (Texte établi et traduit par Paul Goukowsky, Paris, Les Belles Lettres, Collection des Universités de France, 2003.), passim et notamment chap. IV-XVI lire en ligne (grc)/(fr) ainsi que Histoire des guerres civiles de la république romaine, chap. VII-XII (lire en ligne (grc)/(fr))
  • Salluste, Jugurtha, 95-114 (lire en ligne (fr))
  • Valère Maxime, IX, 2 (De la cruauté), Exemples romains, 1 (lire en ligne (fr))

Bibliographie

  • Jérôme Carcopino, Sylla ou la monarchie manquée, 12e éd., Paris, 1947 ; « brillant ouvrage (…) qui a beaucoup influencé la recherche ultérieure mais dont la thèse est aujourd'hui abandonnée » [13].
  • I. Calabi, I commentarii di Silla come fonte storico, Memorie… Accad. dei Lincei, 3, 5, 1951, 245-302. (Sur les Mémoires, aujourd'hui perdus, de Sylla.)
  • J. Schamp, La mort en fleurs. Considérations sur la maladie « pédiculaire » de Sylla ; L'Antiquité Classique, 60, 1991, p. 139 ss.
  • François Hinard, Sylla, Paris, Fayard, (réimpr. 2005), 327 p. (ISBN 2-213-01672-0).
  • Frédéric Hurlet, La dictature de Sylla : monarchie ou magistrature républicaine ? Essai d'histoire constitutionnelle, Bruxelles-Rome, Institut historique belge de Rome, (ISBN 90-74461-04-2)
  • Giovanni Brizzi, Sylla, Pluvia Nocturna, Paris, 2011, 224 p. (ISBN 978-2-917735-04-6).
  • Bernard Simiot, Moi, Sylla, dictateur ; Albin Michel, 1993. (Portrait romancé de Sylla).
  • Colleen McCullough, Maîtres de Rome, série en sept volumes, roman historique.
  • Giuseppe Zecchini, Sylla selon Salluste, Cahiers du Centre Gustave Glotz, 2002, 13, p. 45-55. Lire en ligne

Notes et références

  1. Guerre de Jugurtha 95, 3.
  2. Plutarque, Vie de Sylla, 31
  3. Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot, Mireille Cébeillac-Gervasoni, Histoire romaine, Armand Colin, (ISBN 9782200258382, présentation en ligne)
  4. Hurlet 1993, p. 56
  5. Hinard, Sylla, Paris, 2005, p. 237. Après avoir dit que Sylla se fit appeler « Felix », Plutarque (Sylla, 34, 3-4) ajoute que quand il écrivait à des Grecs, il se donnait le titre d' « Épaphrodite »; Plutarque, Vies, vol. VI, texte établi et traduit par R. Flacelière et Ém. Chambry, éd. Les Belles Lettres, coll. Budé, Paris, 1971, p. 280.
  6. François Hinard (dir.), Histoire romaine, Tome 1, Des origines à Auguste, Fayard, 2000, p. 677
  7. Sur cette question d'histoire de la médecine, voir J. Bondeson « Phthiriasis : the riddle of the lousy disease », Journal of the Royal Society of Medicine, juin 1998; 91(6) : 328–334. En ligne.
  8. F. Hinard, Sylla, Paris, 2005, p. 263-264, ne mentionne même pas la phthiriase dans son récit de la fin de Sylla.
  9. Appien, Histoire des Guerres civiles, Livre I, chap. XII, 105-106.
  10. Plutarque, Sylla, 2, 1-2 ; voir ce passage (traduit différemment) dans Plutarque, Vies, vol. VI, texte établi et traduit par R. Flacelière et Ém. Chambry, éd. Les Belles Lettres, coll. Budé, Paris, 1971, p. 231.
  11. Hinard 1985, p. 290
  12. Hinard 1985, p. 292
  13. François Hinard, Sylla; Paris, Fayard, 1985 (nouveau tirage 2005), p. 307.

Article connexe

Liens externes