Suze-la-Rousse

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Suze-la-Rousse
Suze-la-Rousse
Le château de Suze-la-Rousse.
Blason de Suze-la-Rousse
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Hervé Medina
2020-en cours
Code postal 26790
Code commune 26345
Démographie
Gentilé Suziens, Suziennes
Population
municipale
2 096 hab. (2021 en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 19″ nord, 4° 50′ 35″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 141 m
Superficie 30,6 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Tricastin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Suze-la-Rousse
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Suze-la-Rousse
Liens
Site web http://www.mairie-suze-la-rousse.fr/

Suze-la-Rousse est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Localisation[modifier | modifier le code]

Suze-la-Rousse est située à 10 km au sud-est de Saint-Paul-Trois-Châteaux et à 23 km au nord d'Orange.

Les communes limitrophes sont La Baume-de-Transit, Bouchet, Rochegude, Saint-Restitut, Solérieux, Tulette, Bollène et Sainte-Cécile-les-Vignes.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par l'Hérin et le Lez. Elle dispose aussi de plusieurs canaux d'irrigation.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Visan », sur la commune de Visan à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Suze-la-Rousse est accessible par la route départementale RD 94, entre Bollène et Tulette, ou la RD 59 depuis Saint-Restitut.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Suze-la-Rousse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Suze-la-Rousse, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 104 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (2,6 %), terres arables (2,5 %), zones humides intérieures (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[16] :

  • Bellevue
  • Chapelle Saint-Michel
  • Chapelle Saint-Sauveur
  • Château de la Borie
  • Faravel
  • Grange Neuve
  • Grangeon de Pivet
  • La Berche
  • La Font du Bac
  • La Glacière
  • La Paupaille
  • La Petite Verdière
  • Le Cairon
  • Le Foulon
  • Le Jas
  • Les Bruns
  • Les Grandes Granges
  • Les Panelles
  • Les Pâties
  • L'Estagnol
  • Lignane
  • Malbois
  • Morin
  • Pascalin
  • Peillard
  • Piépialat
  • Planterol
  • Premier
  • Roux
  • Sainte-Marie
  • Saint-Torquat

Anciens quartiers :

  • l'Airon est un quartier attesté en 1891. Il était auparavant dénommé Leyron (plan cadastral [non daté])[17].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

  • 1162 : Seuza[18].
  • 1272 : castrum de Suza et villa seu burgum eadem castri (Hist. de Saint-Paul-Trois-Châteaux)[19].
  • 1413 : Suza la Rossa (inventaire de la chambre des comptes)[19].
  • 1416 : Suze la Rossa (inventaire de la chambre des comptes)[19].
  • 1427 : Susa Rossa (inventaire de la chambre des comptes)[19].
  • 1497 : mention du prieuré : prioratus loci Suze (inventaire de la chambre des comptes)[19].
  • 1501 : Suze Ruffe (archives de la Drôme, E 2453)[19].
  • 1503 : Suza Ruffa (archives de la Drôme, E 2453)[19].
  • 1891 : Suze-la-Rousse, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux[19].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Suze

Le toponyme dériverait de Segusa issu du pré-latin *seg- « hauteur, montagne » avec le suffixe gaulois -usa[18].
Le radical se retrouverait dans les lieux de Sigonce, Sisteron, Sigüenza. Certains de ces noms seraient d'origine gauloise (sego- « force »), d'autres dériveraient de langues plus anciennes.
Ces deux hypothèses sont discutées par les spécialistes. La racine *seg-, *sig- est particulièrement présente dans les Alpes du Sud, ce qui laisse supposer que ces toponymes ne sont pas tous d'origine gauloise[réf. nécessaire].

la Rousse

Plusieurs hypothèses :

  • Au XIVe siècle, la châtelaine était Marguerite des Baux. Elle était surnommée « la Rousse » ; c'est de ce sobriquet que le village tirerait son nom. Cette explication semble cependant être une étymologie populaire[réf. nécessaire].
  • Le qualificatif désignerait la teinte particulière des pierres du château[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Un tombeau romain et du mobilier ont été découverts au lieu-dit Barry[20].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[19] :

  • Au point de vue féodal, Suze-la-Rousse était une terre qui appartenait aux princes d'Orange (de la maison de Baux) dès 1146.
  • 1272 et 1392 : la terre est hommagée aux évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux
  • 1401 : possession des Raybaud.
  • La terre revient aux princes d'Orange.
  • Elle passe (par échange) aux Saluces de Montjay.
  • 1411 : l'héritière des Montjay épouse un Sassenage.
  • 1426 : elle épouse (en secondes noces) Louis de la Baume. Ses descendants, les La Baume-Suze, sont les derniers seigneurs.
  • 1572 : les La Baume-Suze obtiennent l'érection de la seigneurie en comté puis, en 1697, en marquisat.

Le château de Suze fut construit au XIIe siècle par les princes d'Orange à l'emplacement d'un relais de chasse offert par Charlemagne à son cousin Guillaume de Gellone au VIIIe siècle. La forteresse dominait le pays.
À la Renaissance, les La Baume en font une demeure de plaisance avec une cour d'honneur à l'italienne, un jeu de Paume, puis, au XVIIe siècle, un escalier d'honneur « à double révolution »[réf. nécessaire].

En 1390, la châtelaine Marguerite des Baux, fille de Bertrand des Baux, dite « la Rousse », épouse Hugues de Saluces. Leur fille, Antoinette, se marie en 1411 avec Henri le Roux, baron de Sassenage (+ 1424), puis, en 1426, avec Louis de La Baume. De cette union naît la famille de La Baume de Suze (ou La Baume-Suze)[réf. nécessaire].

Le membre le plus célèbre de cette famille est François de la Baume (1526-1587). Il devient seigneur de Suze en 1551.
Lors des guerres de Religion, il est dans le camp catholique. Il combat le baron des Adrets, le marquis de Montbrun et le président du parlement d'Orange.
En 1563, le roi Charles IX le fait capitaine et membre de son conseil.
En , le roi et Catherine de Médicis séjournent à Suze et deviennent parrain et marraine de sa fille, Charlotte Catherine.
En 1567, le pape Pie V le nomme général de ses troupes pour le Comtat Venaissin.
En 1572, le roi érige la seigneurie de Suze en comté.
En 1578, Henri III lui confère le titre de « gouverneur de Provence » et celui d'« amiral des mers du Levant »[réf. nécessaire].

La solidité des murailles du château mit Suze à l'abri des attaques des protestants. Blacons prit le bourg de Suze le mais il ne put rien contre la forteresse[réf. nécessaire].

François de la Baume fut mortellement blessé en défendant Montélimar assiégée par le duc de Lesdiguières. Son corps fut caché dans la Cathédrale Saint-Vincent de Viviers. La légende préfère raconter qu'il put rentrer sur ses terres avec ses troupes pour y mourir ; il aurait dit à sa jument, elle aussi blessée : « Allons, la Grise, allons mourir à Suze ». L'épisode a fait l'objet d'un tableau (Retour de François de La Baume en 1587 à Suze, avec la Grise) exposé au musée Calvet d'Avignon et prochainement au château de Suze-la-Rousse[réf. nécessaire].
Lorsqu'en 1628, le cardinal de Richelieu fit décréter la démolition de tous les châteaux forts ne servant pas à la défense du territoire, celui de Suze échappa à la destruction, en hommage aux services rendus[réf. nécessaire].

Démographie[19] :

  • 1698 : 180 familles.
  • 1728 : 130 familles.
  • 1775 : 240 familles (950 habitants).

Avant 1790, Suze-la-Rousse était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église, dédiée à saint Roch, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) mentionné dès le XIe siècle, et qui fut sécularisé en 1665[19].

Avant la Révolution française, la réaction seigneuriale se renforce avec les édits de triage qui attribuent au seigneur de Suze-la-Rousse le tiers des terres possédées collectivement par la communauté villageoise[21].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Suze-la-Rousse au XIXe siècle, illustrée par Victor Cassien (1808-1893).

Pendant la Révolution, le château dut sa conservation à l'état de minorité de son jeune seigneur qui mourut en 1797[réf. nécessaire].

En 1790, Suze-la-Rousse devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant les municipalités de la Baume-de-Transit, Chamaret, Chantemerle, Clansayes, Colonzelle, Montségur, Rochegude, Saint-Restitut, Suze-la-Rousse et Tulette.
En 1793, ce canton, réduit à Bouchet, Rochegude, Suze-la-Rousse et Tulette, est incorporé au département du Vaucluse.
En 1800, ce même canton fait retour au département de la Drôme mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) le supprime. Suze-la-Rousse devient alors une simple commune du canton de Pierrelatte (qui devient, en 1839, celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959 1995 Henri Michel Parti Socialiste  
1965   Henri Michel   maire sortant
1971   Henri Michel   maire sortant
1977   Henri Michel   maire sortant
1983   Henri Michel   maire sortant
1989   Henri Michel   maire sortant
1995 2020 Michel Rieu Divers droite  
2001   Michel Rieu   maire sortant
2008   Michel Rieu   maire sortant
2014   Michel Rieu   maire sortant
2020 En cours
(au 15 décembre 2020)
Hervé Medina[22][source insuffisante] (sans étiquette)  

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée avec la commune de Gouvy en Belgique depuis 2003[23].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 2 096 habitants[Note 2], en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2381 1331 3861 5791 6681 8451 9081 8571 880
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9972 0622 1391 9041 7251 5591 5351 5091 315
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2461 2101 2011 0029699789389571 082
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0591 2121 1971 3961 4221 5641 7871 9232 089
2021 - - - - - - - -
2 096--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Suze-la-Rousse dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle du village, composée de trois classes pour 81 enfants[28].
Ils poursuivent à l'école élémentaire de la commune, de sept classes pour 149 écoliers[29].
Les collégiens restent sur la commune, dans le collège Do Mistrau, composé de douze classes pour 309 enfants[30].
Le lycée le plus proche est celui de Pierrelatte[31].

Santé[modifier | modifier le code]

Plusieurs professionnels de santé sont installés à Suze-la-Rousse. En plus des deux cabinets de médecine générale, sont présents un cabinet de trois infirmiers, un cabinet de kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie[32].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête de printemps[20].
  • Reconstitution historique : le dernier dimanche de juillet[20].
  • Fête patronale des vendanges : fin octobre[20].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Suze-la-Rousse dépend du diocèse de Valence, doyenné de Pierrelatte[33].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : vignes (vins AOC Côtes du Rhône), truffes, aviculture[20].

  • Marché : le vendredi[20].

Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin. Huit domaines sont actuellement en activité[34].

Commerce[modifier | modifier le code]

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

De nombreuses sociétés sont implantées sur la commune de Suze-la-Rousse, notamment dans les domaines du BTP et des services aux particuliers[36]

Tourisme[modifier | modifier le code]

En dehors du tourisme estival, ce secteur s'est développé grâce à la présence de l'université du vin sur la commune, ouvert à l'année.

Les touristes ont plusieurs types d'hébergements à leur disposition, essentiellement des gîtes et chambres d'hôtes, mais aussi deux hôtels et un camping sur les bords du Lez[37].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château[modifier | modifier le code]

Le château de Suze-la-Rousse possède à la fois des traits de la forteresse féodale et de la demeure seigneuriale de la Renaissance.
Il date des XIIe et XIVe siècles) (MH) : tour et cour intérieure du XVIe siècle, décoration intérieure refaite au XIXe siècle[20].

Il appartenait à la baronne de Witte, dernière descendante des Isnard-Suze[réf. nécessaire].
D'après une notice manuscrite du baron de Witte, la cour d'honneur a été construite par un évêque d'Orange, oncle de François de La Beaume en 1551, date inscrite sur la clef de voûte de la galerie nord.
Cependant le rez-de-chaussée du côté du midi paraît être du XIIe siècle ou du commencement du XIIIe. Lorsqu'on construisit la cour, on y éleva une façade Renaissance en harmonie avec les trois autres.
À l'est de la cour, une vasque hexagonale entoure l'orifice de la citerne encore muni de sa margelle.
Pendant la Révolution, toutes les armoiries des comtes de Suze et des familles alliées furent martelées ; les balustres couronnant la cour et l'horloge placée sur la façade du grand escalier disparurent aussi[réf. nécessaire].

Dans le salon d'honneur, au 1er étage de l'aile sud du château, se trouve une cheminée monumentale du XVIe siècle portant sur sa gaine les armoiries des La Baume-Suze avec leur devise : « dulce decorum pro patria mori ». Ces armoiries sont reproduites sur la plaque du foyer avec la maxime « à la fin tout s'use ».
Deux peintures décorent la cheminée : celle de gauche représente un chevalier en position de combat et celle de droite nous le montre mortellement blessé[réf. nécessaire].

Une note du marquis Ribérie des Isnards-Suze nous apprend que lors de la récente restauration du château, vers 1885, on découvrit sur l'un des côtés intérieurs de la cheminée, l'inscription suivante : « Fourgeon 1551 », date de sa construction et le nom de l'architecte ou sculpteur[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • La Garenne est un parc boisé situé à l'ouest du château. Il est composé essentiellement de chênes verts et comporte une flore très diversifiée[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis-Dominique Bignan de Coyrol (né en 1743 à Suze-la-Rousse, mort en 1824) : député du Dauphiné en 1789[42].
  • Martin Daudel (né en 1812 à Suze-la-Rousse) : général

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Suze-la-Rousse se blasonnent ainsi :

Coupé : au 1er d'azur au lion issant d'argent, couronné d'or, armé et lampassé de gueules, au 2e d'or à trois chevrons de sable.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Suze-la-Rousse et Visan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Visan », sur la commune de Visan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Visan », sur la commune de Visan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Suze-la-Rousse », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  17. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (L'Airon).
  18. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, réédition Guénégaud, 1979, p. 657.
  19. a b c d e f g h i j k et l J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 382 (Suze-la-Rousse).
  20. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Suze-la-Rousse.
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  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. école maternelle de Suze la Rousse
  29. école primaire de Suze la Rousse
  30. Collège de Suze la Rousse
  31. lycée de Pierrelatte
  32. santé à Suze la Rousse
  33. paroisse de Suze la Rousse
  34. domaines viticoles
  35. a b c d et e commerces à Suze la Rousse
  36. industrie et artisanat
  37. hébergement touristique
  38. « Chapelle Saint-Torquat », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  39. Guillaume Roquefort, Serge Vaucelle, Suze-la-Rousse. Un jeu de paume entre symbolique et pouvoir, Bulletin monumental, 2017, no 175-3, p. 257-262, (ISBN 978-2-901837-68-8).
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