Susan Kiguli

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Susan Nalugwa Kiguli
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (54 ans)
LuweeroVoir et modifier les données sur Wikidata
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Université Makerere (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Susan Nalugwa Kiguli, née le , dans le District de Luweero, en Ouganda, est une femme de lettres ougandaise. Maître de conférences à l'université Makerere, Susan Kiguli est une poétesse reconnue en Afrique de l'Est, mais aussi une des fondatrices et la directrice de FEMRITE, une association de femme de lettres ougandaise créée pour faciliter l'édition d’œuvres. En tant que poète, elle s'est fait connaître par son recueil The African Saga. En tant que chercheur, pour son travail sur la poésie orale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père meurt lorsqu'elle a deux ans[1]. Dans son enfance, et avec ses premiers enseignants, elle parle en luganda ou en anglais[2]. Elle poursuit des études supérieures à l'université Makerere, à Kampala en Ouganda, jusqu'en 1994, puis à l'université de Strathclyde à Glasgow, au Royaume-Uni, jusqu'en 1996 et enfin à l'université de Leeds[3].

Encore adolescente, elle a commencé à écrire des poèmes publiés dans différentes revues et anthologies[3]. Devenue enseignante à l'université de Makerere, elle participe en tant que poète et lectrice à de nombreux festivals littéraires et des conférences, comme le Festival international de littérature de Berlin en 2008[4], au Festival de la poésie africaine dans la province du Kwazulu-Natal (Afrique du Sud) (2009)[5], au Forum social mondial de Nairobi, au Kenya, en 2007[6], et au Centre d'Études africaines de l'Université de Leeds, en 2005.

En plus de son recueil The African Saga, qui lui permet d'obtenir le prix de poésie ougandais National Book Trust en 1999[3],[7], elle écrit  des poèmes pour les enfants, comme Animal Portraits[8],[9].

Elle contribue également à la collection Michael's Eyes: The War against the Ugandan Child[10] un effort de collaboration internationale pour mieux faire connaître la situation dans le Nord de l'Ouganda, en particulier concernant les problèmes causés par l'Armée de résistance du Seigneur[11]. Ses poèmes sont également mis en exergue dans Eye of the Storm: A Photographic Journey Across Uganda [L'oeil du Cyclone: À travers l' Ouganda], accompagnés des photographies de David Pluth et Pierre-François Didek[1].

Elle est enfin membre du jury pour le Commonwealth Writers' Prize [Prix des Écrivains du Commonwealth] en 1999, membre du conseil consultatif de African Writers Trust, une entité sans but lucratif qui vise à mettre en relation les écrivains africains de la diaspora et des écrivains restés sur le continent[12].

Accueils de ses œuvres et de ses travaux[modifier | modifier le code]

Elle a été salué  comme une voix importante de la poésie contemporaine en Afrique de l'Est[9],[13].

À la suite de ses travaux de recherche, elle a été l'une des boursières de l'American Council of Learned Societies pour l'année 2010, avec son étude sur l'oralité de la poésie et de la chanson populaire contemporaine en Afrique australe et en Afrique de l'Est : Oral Poetry and Popular Song in South Africa and Uganda: A Study of Contemporary Performance. L'étude explore l'importance de la relation artiste-public et les références à la mémoire traditionnelle et culturelle, en comparant les pratiques en Afrique du Sud et en Ouganda[14]. Elle a également apporté des contributions sur «The Symbolism of Music Festivals in Buganda: The case of Ekitoobero and Enkuuka y’omwaka»[15], en 2008.

Principales publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Evan Mwangi, « Hybridity in Emergent East African Poetry: A Reading of Susan N. Kiguli and Her Contemporaries », Africa Today, vol. 53, no 3,‎ , p. 41-62 (lire en ligne).
  • (en) Alex Smith, « Animal Portraits by Susan Kiguli (Note of Affection #4, Love Africa Carnival) », The Sunday Times,‎ (lire en ligne).
  • (en) Dominica Dipio, Lene Johannessen et Stuart Sillars, Performing community : essays on Ugandan oral culture, Novus Press, (lire en ligne), p. 144
  • (en) Alex Smith (2), « Hogging the Apple: Susan Kiguli’s experience of reading Gabeba Baderoon’s poetry », The Sunday Times,‎ (lire en ligne).
  • (en) Alex Smith, « Susan Kiguli’s formative reading experiences », The Sunday Times,‎ (lire en ligne).
  • (en) Charles Ekyagonza, « When Kiguli treated us to a poetry fest », The Observer,‎ (lire en ligne).
  • (en) Evan Mwangi, « How Ugandan women stole the literary torch from Kenyan writers », Daily Nation,‎ (lire en ligne).
  • Bénédicte Boisseron, « Kiguli, Susan [District de Luweero XXe siècle] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 2312.

Webographie[modifier | modifier le code]