Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace

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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE-Supaéro)
Histoire
Fondation
2007 par rapprochement de SupAéro (fondée en 1909) et l'Ensica (fondée en 1945)
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Fondateur
Président
Marwan Lahoud
(par intérim depuis le )
Directeur
Olivier Lesbre
Devise
L'excellence, passionnément
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1 800 (en 2020)
Enseignants
106 (en 2010)
Enseignants-chercheurs
120 en 2020[1]
Budget
60 M€
Localisation
Pays
Campus
Localisation
4 avenue Édouard-Belin
31400 Toulouse
Ville
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L’Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace[4] dont l'acronyme est ISAE-Supaéro[5] est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[6].

Placé sous la tutelle du ministère des Armées, l'ISAE-Supaéro est issu de la fusion entre l'Ensica et Supaéro, réalisée en 2007. Il délivre le diplôme d'ingénieur ISAE-Supaéro, le diplôme d'ingénieur par apprentissage « Industrialisation et Méthodes », ainsi que le diplôme national de « Master of Aerospace Engineering », des mastères spécialisés et le diplôme de doctorat. Supaéro, école créée en 1909, dans le but de former des « scientifiques, directeurs, et ingénieurs intelligents » pour l'industrie aéronautique française et européenne, a célébré son centenaire en 2009[7]. Supaéro forme des ingénieurs généralistes et polyvalents aptes à exercer dans un large spectre d'activités.

L'ISAE-Supaéro recrute les deux tiers de ses élèves ingénieurs par le concours commun Mines-Ponts. Le tiers restant se répartit entre des admissions sur titre universitaire, des admissions en double diplôme avec des universités partenaires, et des élèves polytechniciens.

L’ISAE-Supaéro est la première école d’application choisie par les élèves de l’École polytechnique[8] et forme notamment des ingénieurs du corps de l'armement (IA). Elle forme aussi des ingénieurs des études et techniques de l'armement (IETA) dans la spécialité aéronautique après une première année à l'ENSTA Bretagne à Brest.

En 2011, l'ISAE fonde le Groupe ISAE avec l'ENSMA qui prend le nom de marque ISAE-ENSMA. Le le Groupe ISAE est ensuite rejoint par l'Estaca et par l'École de l'air, puis par ISAE-Supméca le .

L'Institut possède par ailleurs une filiale de formation continue, commune avec l'ENSTA Paris, spécialisée dans les stages courts, dénommée Eurosae[9].

Mission[modifier | modifier le code]

L'ISAE-Supaéro a pour missions de :

  • former des ingénieurs dans les domaines aéronautique et spatial et domaines connexes (élèves civils français et étrangers, recrutés par concours ou sur titres, élèves ingénieurs de l’École Polytechnique, élèves ingénieurs des corps de l’armement, officiers des armées) ;
  • conduire des travaux de recherche scientifique et de développement technologique ;
  • dispenser des enseignements de spécialisation, de perfectionnement et de mise à jour des connaissances ;
  • assurer des formations doctorales et délivrer des diplômes nationaux de niveau égal ou supérieur au master.

Statut et organisation[modifier | modifier le code]

L'ISAE-Supaéro a été créé par le décret 2007-1384 du [10] et résulte du rapprochement de l’École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (Ensica) et de École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Supaéro).

Placé sous la tutelle du ministère de la Défense, tutelle exercée par la direction générale de l'Armement (DGA), l'Institut a le statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) de type grand établissement. Il est régi par les articles R.3411-1 à R.3411-28 du Code de la Défense[11]. Il est habilité par la Commission des titres d'ingénieur à délivrer deux diplômes d’ingénieur sanctionnant le cursus ingénieur ISAE-Supaéro (sous statut étudiant) et le cursus ingénieur Groupe ISAE (sous statut apprenti). L’ISAE-Supaéro délivre également sous son sceau des diplômes nationaux de doctorat et master et des diplômes propres d'établissement de spécialisation post-master (mastères spécialisés) accrédités par la Conférence des grandes écoles.

La gouvernance de l'institut est confiée à un conseil d'administration de 27 membres (dont 9 personnalités qualifiées issues de l'industrie et des représentants des 6 ministres concernés) réuni trois fois par an ; sa direction est assurée par un directeur général. L'Institut dispose également d'un conseil de la formation, d'un conseil de la recherche et de conseils de perfectionnement, chacune de ces instances consultatives comprenant également plusieurs personnalités extérieures académiques et industrielles.

L'ISAE-Supaéro met en œuvre sur l'ensemble de ses activités (formation, recherche, soutien) un système de management de la qualité qui bénéficie de la certification ISO 9001 - version 2008.

Historique[modifier | modifier le code]

Historique de l'Ensae (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) dite « Supaéro »[modifier | modifier le code]

Le logo historique de l'ancienne école Supaéro : la chouette chevêche, attribut de la déesse grecque Athéna et symbole de la Connaissance. La chouette est reprise dans le logo ISAE.

En 1909, le colonel Jean-Baptiste Roche, officier du génie issu de l'École polytechnique[12], imaginant et anticipant les besoins et l'ampleur qu'allait prendre l'industrie aéronautique dans le monde, fonde à Paris l'« École supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques ».

En 1930 sous l'impulsion d'Albert Caquot, l'École prend le nom d'« École nationale supérieure de l'aéronautique » puis en 1972 celui d'« École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace », plus couramment appelée « Supaéro ». En 1930 également, l'École s'installe dans des bâtiments modernes au sein de la Cité de l'Air, situés boulevard Victor à Paris.

En 1968, Supaéro est délocalisée sur le vaste complexe aérospatial de Toulouse-Lespinet au cœur d'un environnement d'enseignement supérieur et de recherche, à proximité de l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) transférée également à Toulouse la même année. Les anciens locaux parisiens accueillent dès 1970 l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech), jusqu'à ce que cette dernière rejoigne de nouveaux locaux sur le campus de l'École Polytechnique à Palaiseau. Ils ont depuis été transformés en centre de conférences du ministère de la Défense.

Plusieurs laboratoires de recherche sont créés auprès de l'école, et regroupés au sein du centre de Toulouse. Associés à l'École, ils mènent des recherches théoriques et appliquées à la défense dans des domaines aussi variés que l'aérodynamique, l'automatique et la robotique avancées, l'électronique aérospatiale, les systèmes informatiques, les véhicules aérospatiaux, la mécanique aérospatiale et les systèmes propulsifs. Ils pourvoient une part du corps professoral.

En 1975, Supaéro est l'une des toutes premières écoles d'ingénieurs en France à être habilitée à délivrer le diplôme de docteur.

En 1994, Supaéro change de statut pour devenir un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Défense. En pratique, cette tutelle est exercée par la Direction générale de l'Armement (DGA) et l'école est placée sous la direction d'un ingénieur général de l'armement.

Histoire de l'Ensica (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques)[modifier | modifier le code]

L’Ensica a été créée à Paris à la Libération, sous le nom d’« École nationale des travaux aéronautiques » (ENTA), par l’article 8 de la loi de finances pour 1946. Installée dans les locaux de SupAéro au boulevard Victor, elle s'appuie sur le corps professoral de sa grande sœur pour développer un cursus d'ingénieur tourné vers la production et la maintenance aéronautiques. Vingt-cinq élèves composèrent l’effectif de sa première promotion dont vingt-quatre furent destinés à intégrer le corps des ingénieurs militaires des travaux de l’air.

Par décret du , elle change une première fois de dénomination pour devenir l’École nationale d’ingénieurs des constructions aéronautiques (Enica). La durée des études passe à trois ans et elle s'ouvre à une nouvelle vocation tournée vers l'industrie en intégrant une proportion plus importante d’élèves civils.

En 1961, l’ENICA est délocalisée à Toulouse dans le quartier Balma et occupe des bâtiments qui étaient destinés à une école vétérinaire, d'où les têtes de ruminants ornant les colonnes du bâtiment principal. Sous l’autorité de son directeur, Émile Blouin, elle acquiert une nouvelle dimension et se forge une identité, ayant coupé le lien avec Supaéro. La construction d’une maison des élèves intégrée au campus permet notamment de renforcer la cohésion et l’unité de ses différentes promotions.

En 1969, l’École est rattachée au concours commun des écoles nationales supérieures d’ingénieurs (ENSI). L'école est honorée en 1979 où la médaille de l'Aéronautique lui est décernée par l’ingénieur général de l’armement Georges Bousquet : elle devient alors la même année l’« École nationale supérieure d’ingénieurs de constructions aéronautiques » (Ensica).

Depuis la création de l'ISAE-Supaéro (2007)[modifier | modifier le code]

En 2007, SupAéro s'est rapprochée de l'École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (Ensica) pour donner naissance à un établissement unique : l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace, ou ISAE-Supaéro qui remplace les deux anciennes écoles dont il regroupe l'ensemble des ressources et moyens en une organisation unifiée.

Depuis la promotion admise lors du concours d'entrée CCMP 2015, le cursus ingénieur ISAE-Supaéro, renforcé et actualisé en lien étroit avec l'industrie [13], est devenu la formation ingénieur unique de l'Institut. Plus de 180 élèves ont été admis en 2015 dans la nouvelle 1re année.

Parallèlement, une importante opération d'infrastructures voit son aboutissement à l'été 2015 avec le regroupement géographique de l'Institut (projet "RGI") sur le campus de Rangueil (ex-Supaéro) et la fermeture du campus de Jolimont (ex-Ensica), site qui est appelé à être cédé par le ministère de la défense et reconverti.

L'ex-cursus Ingénieur Ensica (1945-2017)[modifier | modifier le code]

Recrutement sur concours[modifier | modifier le code]

Le recrutement pour un cycle complet de trois ans s'est effectué jusqu'en 2014 sur le concours CCP après deux (ou trois) années de classes préparatoires[14].

Quelques anciens élèves[modifier | modifier le code]

Le cursus ingénieur Ensica a formé de nombreux ingénieurs dont :

  • Jacques Darricau, E1961, ingénieur général de l'armement 2s, spécialiste internationalement reconnu des radars, ancien président d'EUROSAE et directeur de la SAE
  • Louis Le Portz, E1964, ancien commissaire général du Salon aéronautique du Bourget, ancien PDG de Thomson Training & Simulation (1994-1998)
  • Seddik Belyamani, E1967, MS MIT, ancien vice-président exécutif de Boeing Co. chargé des ventes d’avions commerciaux (1998-2002)[15]
  • Jean-Claude Laprie (1944-2010), E1968, directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du LAAS-CNRS, médaille d'argent du CNRS
  • Rachid BenMokhtar Benabdellah, E1967, ministre de l’Éducation nationale du Maroc (1995-1998 et depuis 2013) [16]
  • Philippe Wallet, E73, directeur Engineering et maintenance avions, Air France
  • Serge Massart, E75 Conseiller spécial du PDG d'EDF, ex Directeur division ingénierie nucléaire puis Directeur des opérations nucléaires
  • Alain Pechon, E77, fondateur et ancien PDG de Sun Microsystems France
  • Marie-Laure Roux, E81, directrice de l'Usine Toulouse St Eloi d'Airbus depuis 2011, 1re femme directrice d'une usine Airbus[17],[18]
  • Alain Bellemare, E85, MBA Mc Gill 93, PDG de Bombardier, Inc., ex-Directeur Général de Pratt & Whitney Canada[19]
  • Marc Guinot, E85, Vice Président A380 Chief Engineer, Airbus
  • Jean Kayanakis, E86, Directeur général de Dassault Falcon Services[20]
  • Christophe Robin, E91, directeur technique Avions de Daher-Socata, fondateur de la société de construction aéronautique DynAero
  • Diego Diaz, E92, MS MIT, MBA MIT Sloan, VP SNCF International
  • Franck Poirrier, E84, ingénieur général de l'Armement, Président Directeur Général de Sodern

Le cursus ingénieur Supaéro (depuis 1909)[modifier | modifier le code]

Supaéro, école créée en 1909, a célébré son centenaire [7]. Supaéro forme des ingénieurs généralistes et polyvalents aptes à exercer dans un large spectre d'activités.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La scolarité dure trois ans. Les deux premières années sont principalement constituées d’un tronc commun obligatoire complété, les derniers mois de l’année, par des modules électifs au choix et un projet d’initiation aux méthodes de créativité (PIC) en première année et un projet d'initiation à la recherche (PIR) en seconde année qui permettent aux étudiants d’explorer un nouveau domaine de compétence ou d’approfondir un enseignement de tronc commun. Au cours des deux premières années dans le cadre de la formation humaine, les étudiants suivent des séminaires de culture générale, à raison de trois heures toutes les deux semaines.

Le tronc commun de première année comporte des enseignements de mathématiques et de physique, et se veut également une initiation aux techniques de l'ingénieur et à la gestion d'entreprise. Après environ six mois de tronc commun, le second semestre est constitué de module électifs choisis par l'étudiant. À titre d’exemple, sont proposés des thèmes tels que : écoconception et énergie renouvelable, interfaces homme-machine, économie du secteur aérien, géophysique, énergie éolienne, biomécanique, neurosciences, cryptographie, cybercriminalité et guerre électronique, nanotechnologies, ingénierie quantique, télescopes et surveillance de l’espace, planétologie et physique stellaire, management de la diversité.

Ces enseignements ont vocation à approfondir d’un point de vue formel et théorique les cours du tronc commun scientifique. Ils laissent aussi la possibilité à l’étudiant d’aborder des champs disciplinaires ou applicatifs nouveaux.

Le tronc commun de seconde année est orienté vers les sciences de l’ingénieur (automatique, mécanique des structures, dynamique du vol, aérodynamique, électronique, traitement du signal…). À partir du mois de mars, les élèves ont également à monter un avant-projet d'avion ou de lanceur spatial. À partir du mois d’avril, les élèves choisissent à nouveau leurs sujets d’étude (projet innovation-recherche et modules électifs). Les modules électifs de seconde année comprennent entre autres : économie (macro, micro, économie industrielle, relations internationales), vols spatiaux habités, météo et océanographie, modélisation pour l’aide à la décision, énergétique et propulsion, commande des systèmes, aérodynamique, informatique, matériaux - structure, méthodes - modèles mathématiques, ondes - signaux et physique - espace.

Entre la deuxième et la troisième année, la majorité des élèves choisissent de faire une année de césure (proposée par l'institut mais non obligatoire) afin de réaliser un semestre académique à l'étranger ou un double-diplôme grâce aux accords avec de nombreuses universités internationales (MIT, Stanford, UC Berkeley, Georgia Tech, UIUC Illinois, KTH Stockholm, Polytechnique Montréal, Cranfield University, l'Imperial College London, Politécnica de Madrid, TU Munich, Stuttgart, BUAA Pékin, EPFL Lausanne, ETHZ Zürich…), d'effectuer des stages en entreprise ou bien d'autres projets personnels.


Enfin, la troisième année est une année de spécialisation dans différents domaines, au choix. Plusieurs approfondissements sont possibles : aérodynamique, automatique, ingénierie financière, imagerie, data science, systèmes informatiques, logistique, architecture mécanique et thermique des véhicules spatiaux, propulsion, physique spatiale et imagerie, structures, télécommunication / navigation.

Chaque élève a l’obligation d’effectuer une partie de son cursus à l’étranger en stage et/ou en études d'au moins quatre mois.

À la fin de leur troisième année, une soixantaine d'élèves sélectionnés ont la possibilité de suivre les cours du diplôme d'études supérieures en ingénierie des affaires (DESIA) pour compléter leur enseignement par une formation en management[21]. D'autres certificats sont proposés aux élèves de troisième année.

Recrutement[modifier | modifier le code]

Le recrutement pour un cycle complet de trois ans s’effectue sur le concours commun Mines-Ponts après deux (ou trois) années de classes préparatoires. Une procédure d’admission sur titres est aussi ouverte aux étudiants français et étrangers pour une entrée en première ou seconde année. Le cursus admet également des élèves issus de l'École polytechnique (40 élèves civils et ingénieurs de l'armement en 2018, ce qui en fait la 1re formation française choisie par les élèves polytechniciens en école d'application[22]) ainsi que des officiers des trois armées et quelques Normaliens.

Quelques anciens élèves[modifier | modifier le code]

Photo d'Henri Ziegler
Henri Ziegler, un des pères fondateurs d'Airbus.
Photo de Jean-Paul Herteman
Jean-Paul Herteman, PDG de Safran de 2011 à 2015.
Thomas Pesquet, spationaute de l'ESA depuis le .
Sophie Adenot, spationaute de l'ESA depuis le .

Diplôme national de master[modifier | modifier le code]

L'ISAE-Supaéro propose depuis un unique Master of Science, le MSc "Aerospace Engineering" succédant aux MSc "Aerospace Mechanics and Avionics" et "Aeronautical and Space Systems".

Le master de l’Institut est accessible sur dossier aux étudiants disposant d'un diplôme universitaire étranger de niveau Bachelor of Science.

Formations en deux ans, enseignées entièrement en anglais, ils peuvent donner lieu à une poursuite en thèse de doctorat. Le corps enseignant est composé des professeurs ISAE et d’experts des mondes académiques et industriels.

Mastères spécialisés (Bac+6)[modifier | modifier le code]

L'ISAE propose 15 mastère spécialisé : formations diplômantes de spécialisation post-master, à orientation professionnelle qui bénéficient de l'accréditation « mastère spécialisé de la Conférence des grandes écoles (CGE) ». Ces formations sont organisées en deux semestres :

  • un semestre consacré à l'enseignement théorique et la conduite d’un projet personnel,
  • un semestre à la réalisation d’une thèse professionnelle en entreprise.

Les mastère spécialisé permettent à des étudiants issus d'un cursus ingénieur ou master universitaire, ou à de jeunes professionnels provenant de diverses origines, de compléter leur formation initiale.

15 mastères spécialisés en ingénierie dans les domaines aéronautique, espace et systèmes, et management[modifier | modifier le code]

Les programmes de l'ISAE sont :

  • MS AMPAS : Advanced Manufacturing Processes for Aeronautical Structures (with École des mines d'Albi-Carmaux) (enseigné en anglais) ;
  • MS AMS-E&M : Aeronautical Maintenance and Support- Engineering & Management (enseigné en anglais) ;
  • MS APM : Aerospace Project Management (enseigné en anglais) ;
  • MS HADA : Helicopter, Aircraft and Drone Architecture (enseigné en anglais) ;
  • MS ASAA : Aviation Safety Aircraft Airworthiness (with ENAC and École de l'Air de Salon de Provence) (enseigné en anglais) ;
  • MS EMS : Embedded Systems (with INP-ENSEEIHT) (enseigné en anglais) ;
  • MS IEVEx : Ingénierie des essais en vol expérimentaux (avec l'EPNER d'Istres) ;
  • MS MGPIE : Management de grands projets Innovants & Entrepreneuriat ;
  • MS AIBT : Artificial Intelligence & Business Transformation ;
  • MS AES : Aeronautical & Space Structure ;
  • MS SEN : System Engineering (enseigné en anglais) ;
  • MS SPA : Systèmes de propulsion aérospatiale ;
  • MS SPAPS : Space applications & services ;
  • MS TAS Aero : Aeronautical Engineering (Flight Test Engineering option) (enseigné en anglais) ;
  • MS TAS Astro : Space System Engineering (enseigné en anglais) ;

Quelques anciens élèves[modifier | modifier le code]

Photo de Luca Parmitano
Luca Parmitano, spationaute italien de l'ESA.

Formations doctorales[modifier | modifier le code]

Supaéro fait partie des premières écoles d'ingénieurs habilitées à délivrer le diplôme de doctorat, dès 1975.

La formation doctorale est organisée au sein des écoles doctorales. Elle consiste en une formation par la recherche, à la recherche et à l'innovation, qui peut être accomplie en formation initiale ou continue. Elle constitue une expérience professionnelle de recherche, sanctionnée, après soutenance de thèse, par la collation du grade de docteur.

Les écoles doctorales rassemblent des unités et des équipes de recherche de différents établissements, généralement localisés sur un même site géographique, autour d'un projet de formation doctorale. L’ISAE-Supaéro participe aux six écoles doctorales suivantes du PRES Université de Toulouse :

  • Aéronautique et astronautique (EDAA), dont l’ISAE en est l’établissement support
  • Génie électrique, électronique, télécommunications (GEET),
  • Mathématiques, informatique et télécommunications de Toulouse (MITT),
  • Mécanique, énergétique, génie civil, procédés (MEGEP),
  • Sciences de l’univers, de l’environnement et de l’espace (SUEE),
  • Systèmes (EDSYS).

Dans un objectif de cohérence et de formation de structures de recherche de taille suffisante, notamment vis-à-vis de l’évaluation nationale par l’AERES, l’ISAE-Supaéro s’associe avec ses partenaires stratégiques pour former par convention des équipes d’accueil doctoral communes. Cette possibilité est clairement concrétisée avec l’ONERA d’une part et avec l’UPS, l’INSA et les Mines d’Albi dans le domaine du génie mécanique d’autre part (Institut Clément Ader). Ces équipes sont :

  • EDyF : Énergétique et dynamique des fluides
  • ICA : Institut Clément Ader
  • CSDV : Commande des systèmes et dynamique du vol
  • MOIS : Modélisation et ingénierie des systèmes
  • SCANR : Signal, Communication, Antennes, Navigation et Radar
  • OLIMPES : Optronique, laser, imagerie physique et environnement spatial
  • PSI : Physique spatiale et instrumentation

Toute thèse réalisée dans l’une des équipes d’accueil de l’ISAE-Supaéro a vocation à être rattachée à l’ED Aéronautique et Astronautique dès lors qu’elle réunit les critères nécessaires à ce rattachement (thèse pluridisciplinaire à vocation aéronautique ou astronautique).

190 doctorants sont inscrits à l'ISAE-Supaéro fin 2020 et préparent leur thèse de doctorat, au sein de ces équipes d’accueil doctoral, soit dans les différents départements de formation et de recherche de l’institut, soit dans les organismes partenaires (Onera principalement).

Classements[modifier | modifier le code]

Classements nationaux (classée en tant qu'ISAE Supaéro au titre de son diplôme d'ingénieur)

Nom Année Rang
DAUR Rankings[28] 2023 7 =
L’Étudiant[29] 2022 11-13
L’Usine Nouvelle[30] 2022 14-15
Le Figaro[31] 2022 9-11

Classements internationaux (classée en tant qu'ISAE Supaéro)

Nom Année Rang (monde) Rang (France)
CWUR[32] 2021-2022 1768 75
QS Top Universities[33] 2022 N.C. N.C.
Shanghai Ranking[34] 2021 N.C. N.C.
Times Higher Education[35] 2022 N.C. N.C.

Recherche[modifier | modifier le code]

La Recherche est une mission de l'ISAE-Supaéro, accompagnant sa mission de formation.

Départements[modifier | modifier le code]

Au sein de l'ISAE-Supaéro, la Direction de la recherche et des ressources pédagogiques (DRRP) est composée d'environ 190 personnes, dont environ la moitié ont des activités de chercheur. L’activité scientifique de la DRRP est organisée selon cinq départements de formation et de recherche et un centre :

  • Département Aérodynamique, énergétique et propulsion (DAEP)
  • Département Mécanique des structures et matériaux (DMSM)
  • Département Électronique, optronique et signal (DEOS)
  • Département Ingénierie des systèmes complexes (DISC)
  • Département Langues, arts, cultures et sociétés (LACS)
  • Département Conception et conduite des véhicules aérospatiaux (DCAS)

Chacun est organisé autour d’un ou de plusieurs groupes de recherche et d’une équipe technique (structures opérationnelles).

Axes de recherche[modifier | modifier le code]

  • DAEP : Turbulence, instabilités et simulations numériques - Turbomachines et propulsion - Aérodynamique avancée et contrôle - Aéroacoustique - Aérodynamique et propulsion des micro-drones
  • DMSM : Endommagement des structures composites aérospatiales - Fatigue des matériaux et structures métalliques - Dynamique vibratoire - Méthodes numériques avancées pour la mécanique
  • DEOS : Capteurs pour la sismologie planétaire - Capteurs d’images microélectroniques - Modèles électromagnétiques et intégration des circuits - Antennes adaptatives - Systèmes opto-hyperfréquences - Systèmes de navigation par satellites (GNSS) - Systèmes de communications spatiales
  • DISC : Modélisation et simulation numérique de phénomènes physiques - Modélisation statistique et applications à l’optimisation - Modélisation et simulation des systèmes - Ingénierie des systèmes embarqués - Réseaux de communication
  • DCAS : Commande des systèmes - Robotique mobile - Conduite, décision et facteurs humains
  • LACS : Management du risque et de la stratégie économique - Sociologie et économie de l’innovation

Installations scientifiques[modifier | modifier le code]

En 2017, l'ISAE-Supaéro investit neuf millions d'euros afin de s'équiper de la plus grande soufflerie aéro-acoustique universitaire au monde[36]. L'ambition de ce nouvel équipement et des moyens de simulation numérique associés est d'accompagner les industriels dans la conception d'aéronefs plus silencieux[37].

En 2019, l'école se dote d'un supercalculateur affichant une puissance de calcul de 206 téraflops[38]. L'objectif est de pouvoir mener en interne des travaux de recherche en aérodynamique, en résistance des matériaux et en intelligence artificielle. Le supercalculateur est nommé Pando après l'organisme vivant du même nom, réputé pour être considéré comme l'organisme le plus lourd et le plus âgé de la planète.

Le département "Conception et Conduite des véhicules Aéronautiques et Spatiaux" (DCAS) de l'ISAE-Supaéro dispose d'un Centre des Opérations Aériennes à l'aérodrome de Toulouse - Lasbordes depuis lequel il exploite une flotte de neuf avions notamment dédiés à des activités de recherche dans le domaine des neurosciences[39],[40].

Activités de formation continue[modifier | modifier le code]

L'ISAE-Supaéro réalise une activité de formation continue par le biais de sa filiale EUROSAE commune avec l'ENSTA ParisTech et la SAE, qui est implantée à Paris et Toulouse, et organise plus de 200 stages courts par an pour plus de 2 000 stagiaires.[réf. souhaitée]

Entrepreneuriat[modifier | modifier le code]

Afin de sensibiliser ses étudiants et permettre à ceux qui le souhaitent de développer leurs compétences entrepreneuriales, l'ISAE-Supaéro a mis en place divers dispositifs pour soutenir l'entrepreneuriat, dont un incubateur, un service « innovation et entrepreneuriat » et une association étudiante « ISAE-Supaéro Entrepreneurs »[41].

De jeunes sociétés dans des domaines variés sont issues de cette formation entrepreneuriale : Dreem, entreprise de neurosciences ayant pour but d’améliorer la qualité du sommeil, Donecle, startup toulousaine développant une solution d'inspection d'avions grâce à des drones automatisés, Wingly, plateforme de coavionnage[42], Solen, entreprise spécialisée dans le calcul de la luminosité et de l'ensoleillement…

Prise en compte des enjeux environnementaux[modifier | modifier le code]

La prise en compte des enjeux environnementaux a toujours été importante au sein de l'ISAE-SUPAERO. Toutefois, cette prise en compte est croissante depuis quelques années comme l'atteste la publication de leur stratégie "Horizons" en début d'année 2021.

Cette stratégie se structure autour de 5 axes :

  • Former : Cet axe vise à transmettre une vision clair des enjeux environnementaux au sens large et permettre à l'ensemble des étudiants de comprendre leur complexité. Pour cela, on leur présente le constat (dépassement des limites planétaires, consommation de ressources), les conséquences en cours et à venir et les causes (culturelles, économiques, historiques). En parallèle de la compréhension des enjeux, l'Institut vise à faire évoluer les compétences fournies aux étudiants pour qu'ils puissent apporter des réponses aux problématiques abordées précédemment.
  • Rechercher et Innover : Cet axe propose de questionner les sujets et pratiques de recherche sous la lumière du contexte environnementale global.
  • Agir pour la Transition : Cet axe vise à faire du campus et de l'Institut un lieu où l'on peut expérimenter la transition et débattre des sujets de la transition. Il vise globalement à faire des étudiants et personnels des acteurs du débat public
  • Adapter son campus : Cet axe propose de réduire les impacts environnementaux liés à l'activité de l'ISAE-SUPAERO (climat, ressources, biodiversité) et d'anticiper les conséquences du dépassement des limites planétaires (ex : événements climatiques extrêmes)
  • S'engager durablement : Cet axe vise à créer une culture institutionnelle commune à l'échelle de l'ISAE-SUPAERO sur les enjeux environnementaux dans l'objectif que chacun des usagers du campus puisse participer à la transformation de l'école.

En novembre 2021, après moins d'une année de mise en place de ce plan d'actions, des résultats sont déjà observables comme les résultats du classement des Echos Start qui classe l'ISAE-SUPAERO 1re sur le question de formation (et 3e en général) ou encore la publication du Référentiel Aviation-Climat de l'ISAE-SUPAERO.

Campus[modifier | modifier le code]

L’ISAE-Supaéro est situé à Toulouse, au sein du complexe scientifique de Rangueil. Le campus de 22 hectares est entouré par l’ONERA, le CNES, le CNRS, le CREPS, l’ENAC, l’INSA, et l’université Paul-Sabatier. Il longe le canal du Midi, auquel il a un accès direct.

Outre les bâtiments enseignements regroupant les quatre amphithéâtres, des salles de cours, un centre informatique, une bibliothèque ainsi que des laboratoires de recherche, le campus dispose de six résidences étudiantes, soit 1 000 logements, qui accueillent la plupart des étudiants.

Le campus est équipé des installations sportives suivantes[43] : un gymnase, une piscine couverte, un mur d’escalade, une salle multi-sport et de yoga, une salle de musculation, une salle de squash, un terrain multisport, deux courts de tennis, des terrains de rugby, football, volley-ball et basket[44].

Activités associatives et vie étudiante[modifier | modifier le code]

Les clubs et les associations[modifier | modifier le code]

L’ISAE-Supaéro se caractérise par une vie étudiante organisée en une centaine de clubs et associations étudiants, répartis en trois bureaux : Bureau des Élèves (BDE), Bureau des Sports (BDS) et Bureau des Arts (BDA).

Par exemple[45] :

  • Rêve'Ailes : Association étudiante indépendante ayant pour vocation de construire un ULM adapté pour pilotes paraplégiques. Ce projet est réalisé en partenariat avec l'aéroclub de Revel[46],[47].
  • Supaero For Earth : Association engagée pour la transition écologique à l'échelle du campus et plus largement des secteurs de l'enseignement supérieur et de l'aérospatial.
  • ISAE-Supaéro Entrepreneurs : Soutien aux projets entrepreneurs et création de Startup Weekend (essayer de créer une startup en 54 heures) sur le thème du spatial,
  • AirExpo : meeting aérien réunissant 20 000 spectateurs, organisé en collaboration avec les élèves de l'ENAC,
  • Supaerowing : régate universitaire internationale d’aviron organisée à Toulouse,
  • Raid ISAE : raid nature multisports : VTT, canoë, course à pied, course d'orientation, etc.,
  • Club Mars : ce club a pour objectif, entre autres, de permettre à des étudiants de participer aux missions MDRS de simulation de vie martienne
  • Pôle Espace : club visant à promouvoir les activités des élèves dans le domaine spatial et astronomie, à informer les élèves et organiser des événements comme des conférences, à rechercher des partenariats,
  • Supaero Space Section : club consacré à la construction de fusées, participant notamment au projet Perseus,
  • Supaero Modélisme : club consacré à la conception, la construction et le pilotage de modèles réduits d'avions les plus emblématiques,
  • Junior entreprise : société de conseil qui encadre tout au long de leur réalisation, des projets sur lesquels travaillent des étudiants de l’école, pour le compte de sociétés clientes.
  • Club cubesat: mène le projet Tolosat de cubesat étudiant, en coopération avec l'association ASTRE[48].

Formations aéronautiques optionnelles accessibles aux étudiants[modifier | modifier le code]

L’institut propose à ses élèves ingénieurs des structures et un soutien financier pour s’initier aux activités aéronautiques suivantes : vol à voile, parachutisme, parapente, et vol moteur à des tarifs préférentiels. Des cours théoriques sont proposés à tous, validés par un examen qui donne accès, sur classement, aux activités de formation aéronautique.

  • Vol moteur : Les cours suivis à l’école permettent d’obtenir la partie théorique de la licence de pilote privé (PPL). Les leçons pratiques se déroulent à l’aérodrome de Lasbordes (à 15 minutes du campus), sur les aéronefs de l’ISAE.
  • Vol à voile : Les élèves peuvent pratiquer le vol à voile à Graulhet (Tarn). L’institut subventionne les heures de vol effectuées durant la scolarité dans le cadre de l'association sportive des étudiants.

Par ailleurs, l'association sportive des étudiants propose la pratique du :

  • Parachutisme : Le paraclub est celui de Pamiers, situé à moins d’une heure de Toulouse.
  • Parapente : Les élèves peuvent suivre une formation menant au brevet de pilote de la fédération.

Le mécénat en faveur de l'ISAE[modifier | modifier le code]

Fondation ISAE-Supaéro[modifier | modifier le code]

Créée et reconnue d’utilité publique en 2008[49], la Fondation ISAE-Supaéro a pour objectif de contribuer au développement de l’ISAE-Supaéro. Elle est présidée depuis 2011 par Olivier Zarrouati (Supaéro 1982).

Ses actions sont menées en étroite collaboration avec l’ISAE-Supaéro et en accompagnement de ses missions en faveur des élèves et des enseignants-chercheurs. Elle se mobilise autour de cinq grandes préoccupations :

  • soutenir la recherche et la formation ;
  • encourager l’excellence et la pédagogie innovante ;
  • contribuer au rayonnement international de l’Institut ;
  • encourager l’entrepreneuriat ;
  • promouvoir l’ouverture sociale et la solidarité (projet OSE l'ISAE-Supaéro).

La Fondation centralise les dons des entreprises et des individus (anciens élèves, parents d'élèves, passionnés de l'aérospatiale…) et son statut lui permet de recevoir des donations et legs.

Avec l’aide de sa Fondation, l’ISAE-Supaéro mène depuis 2011 sa première campagne de levée de fonds baptisée « Donnons des ailes à leur passion »[50]. Son objectif : hisser l’ISAE-Supaéro au meilleur niveau mondial.

Les fonds levés dans le cadre de cette campagne permettent de financer des projets et initiatives variés : bourses de mobilité pour les étudiants et les enseignants-chercheurs, prix de thèse, subventions aux projets étudiants, programmes d’enseignements et de recherche, soutien aux projets entrepreneuriaux, participation au financement de nouvelles infrastructures…

Chaires d'entreprises[modifier | modifier le code]

L'ISAE-Supaéro développe ses partenariats en recherche et/ou en formation par la mise en place de chaires de mécénat, notamment à travers la Fondation ISAE-Supaéro :

  • chaire « Cristal » avec Astrium dans le domaine des capteurs d'images CMOS pour applications spatiales
  • chaire « Safran - HEC - ISAE » sur le management des programmes innovants - application au secteur aérospatial, dans le cadre de laquelle est notamment mis en place le « double diplôme ingénieur-manager » Supaéro - HEC Grande école (en 5 ans).
  • chaire "CESEC" d'enseignement sur les systèmes embarqués critiques, avec la Fondation Airbus Group, l'INSA Toulouse et l'INP-ENSEEIHT
  • chaire "CEDAR" avec Airbus avions (Chair for eco-design of aircraft), qui conduit à la création d'une formation "certificat Aéronautique et Environnement" proposée aux élèves ingénieurs du groupe ISAE
  • chaire AXA Research Fund pour la recherche en facteurs humains et neuro-ergonomie pour la sécurité aérienne
  • chaire "ITE" (innovation technologique et entrepreneuriat) avec l'École polytechnique, Zodiac Aerospace et BNP Paribas,
  • chaire Nuclétudes sur l’impact de l’environnement radiatif sur la conception des systèmes aérospatiaux
  • chaire internationale ITA - TAS d'enseignement sur les plateformes de petits satellites
  • chaire Dassault Aviation sur l'architecture de systèmes aériens avec l’homme dans la boucle
  • chaire Thales d’enseignement de l’architecture et de l’ingénierie des systèmes embarqués (ARISE)
  • chaire ISAE - SAFRAN Architectures propulsives innovantes

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés de l'Institut », sur isae.fr.
  2. (en) « GEA - Groupement des Grandes Écoles aéronautiques et spatiales », sur le site de la Conférence des écoles européennes pour l'enseignement et la recherche des sciences pour l'ingénieur avancées (consulté le ).
  3. « Arrêté du relatif aux conditions générales d'admission, aux modalités générales de la scolarité et au contrôle des connaissances et des conditions d'obtention des diplômes à l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  4. Il s’agit du nom officiel tel qu'il apparaît dans le texte de l'arrêté[3]
  5. Regroupant les acronymes « Isae » (pour « Institut supérieur de l'aéronautique et de l’espace ») et « Supaéro » (pour « École nationale supérieure de l’aéronautique et de l'espace »).
  6. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  7. a et b Supaéro fête ses 100 ans à Toulouse, 11 septembre 2009, consulté sur site http://www.esa.int le 30 octobre 2011
  8. « xsupaero », sur Isae-Supaéro.fr (consulté le ).
  9. Eurosae sur le site eurosae.com.
  10. [PDF]Décret no 2007-1384 du 24 septembre 2007 portant création de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, consulté sur site http://www.isae.fr le 30 octobre 2011
  11. Code de la défense, art. R. 3411-1 et suivants.
  12. Isae/Supaero, « Jean-Baptiste Roche » (consulté le ).
  13. « Article du Journal des grandes écoles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  14. consulté sur site www.isae.fr le 7 décembre 2014
  15. « Seddik Belyamani », sur Aeronautique.ma (consulté le ).
  16. Biographie de M. Rachid BenMokhtar Benabdellah
  17. « Marie-Laure Roux : Nomination d'une directrice d'usine chez Airbus », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  18. « La première femme à la tête d'une usine Airbus n'est ni blasée, ni guerrière », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  19. Alain Bellemare Président et chef de la direction, Bombardier Inc.
  20. Dassault Aviation appoints Jean Kayanakis as General Manager of Dassault Falcon Service Communiqué de presse du 9 juin 2011 du groupe Dassault Aviation
  21. Le DESIA, consulté sur site http://www.isae.fr le 30 octobre 2011
  22. « xsupaero », sur isae-Supaéro.fr (consulté le ).
  23. « Histoire du Concorde », Photographies,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  24. « Amicale Isae-Supaéro-Ensica - Portraits d'Anciens », sur isae-alumni.net (consulté le ).
  25. « Grand Toulouse », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  26. Amicale Isae-Supaéro-Ensica, « Actualité Amicale ISAE : Toyota wants different technology levels in WEC's LMP1 from 2020/21 », sur isae-alumni.net (consulté le ).
  27. « IBM - Biographie - France », sur ibm.com, (consulté le ).
  28. « Le classement 2023 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
  29. « Classement général des écoles d'ingénieurs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L’Étudiant.
  30. « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur Usine Nouvelle.
  31. « Le classement 2022 des écoles d'ingénieurs », sur Le Figaro étudiant.
  32. « GLOBAL 2000 LIST BY THE CENTER FOR WORLD UNIVERSITY RANKINGS », sur CWUR.
  33. « QS World University Rankings 2022 », sur QS Top Universities.
  34. « 2021 Academic Ranking of World Universities », sur Shanghai Ranking.
  35. « World University Rankings 2022 », sur Times Higher Education.
  36. La Tribune, « Aéronautique : l'Isae-Supaéro inaugure la plus grande soufflerie universitaire au monde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur latribune.fr, (consulté le ).
  37. Usine Nouvelle, « L'Isae-Supaéro inaugure sa nouvelle soufflerie aéroacoustique à Toulouse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  38. La Tribune, « L'Isae-Supaéro inaugure la plus grande soufflerie universitaire au monde », sur industrie-techno.com, (consulté le ).
  39. Isae-Supaéro, « Centre des opérations aériennes de Lasbordes », sur Isae-Supaéro.fr (consulté le ).
  40. Aerobuzz, « L’Isae-Supaéro se dote d’un laboratoire volant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aerobuzz.fr, (consulté le ).
  41. « L’innovation et l’entrepreneuriat au cœur de la formation | Isae-Supaéro », sur Isae-Supaéro | L’excellence passionnément (consulté le ).
  42. « Les Start-Up Supaériennes » (consulté le ).
  43. Campus SUPAERO, consulté sur site http://www.isae.fr le 30 octobre 2011
  44. « Le campus - Isae-Supaéro », sur Isae-Supaéro - L’excellence passionnément (consulté le ).
  45. « Clubs & Associations », Bureau des Élèves Isae-Supaéro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. « Aeroclub de Revel », (consulté le )
  47. « Page LinkedIn », (consulté le )
  48. (en-US) « TOLOSAT – Site Officiel du Cubesat Étudiant Toulousain » (consulté le ).
  49. Ministère de l'intérieur, Décret de reconnaissance d'utilité publique de la Fondation Isae-Supaéro du 8 octobre 2008, Journal officiel de la République française (JORF) sur legifrance.gouv.fr, Texte n°19
  50. « La Fondation Isae-Supaéro lance une campagne de levée de fonds de 40 millions d'euros », sur journal-aviation.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]