Stefano Canzio

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Stefano Canzio
Fonction
Député
XVIIe législature du royaume d'Italie
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Gênes
Sépulture
Pantheon du cimetière de Staglieno (d) (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Michele Canzio (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Teresa Garibaldi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anzani Canzio (d)
Annita Canzio (d)
Giuseppe Canzio (d)
Giuseppe Canzio (d)
Annita Canzio (d)
Garibalda Canzio (d)
Francesca Carlotta Canzio (d)
Rosa Carlotta Canzio (d)
Foscolo Canzio (d)
Cairoli Canzio (d)
Decio Canzio (d)
Lincoln Canzio (d)
Giuseppe Garibaldi Canzio (d)
Brown Canzio (d)
Leo Canzio (d)
Mameli Canzio (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflits
Distinction

Stefano Canzio (né à Gênes le , mort dans la même ville le ) est un patriote et un militaire italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père de Stefano Canzio est Michele Canzio, peintre et scénographe du théâtre Carlo Felice et membre de l’Accademia ligustica di belle arti.

Au printemps 1859, Stefano Canzio met fin à ses études classique et adhère à un groupe de volontaires qui proposent leurs services au gouvernement pour la guerre qui semble alors imminente. Avec les Carabinieri genovesi, il fait partie des chasseurs des Alpes. Il revient de la guerre enthousiasmé et formé par Giuseppe Garibaldi de qui il obtient toujours plus d'estime et de confiance. Il travaille à la préparation de l'expédition des Mille et il embarque avec les Carabinieri genovesi pour Marsala. Le , il est blessé sur le pont de l’Ammiraglio, lors de l'entrée dans Palerme.

Il se soigne à Gênes et retourne rapidement sur le champ des opérations où il participe à la guerre jusqu'à son dénouement. Il obtient le grade de major.

En novembre il accompagne Garibaldi à Caprera où il épouse sa fille Teresita Garibaldi qui est à peine âgée de seize ans. Il participe par la suite à toutes les opérations de Garibaldi, à Sarnico, à Aspromonte, dans le Trentin.

Au cours de la bataille de Bezzecca, alors que les combats sont en faveur des Autrichiens, il fait preuve de bravoure ce qui lui vaut la médaille d'or de la valeur militaire.

En 1867, il rencontre Garibaldi à Caprera après son arrestation à Sinalunga. Ils s'embarquent pour la côte toscane. Canzio suit Garibaldi jusqu'aux portes de Rome et Garibaldi lui doit d'être vivant lors des combats de Mentana.

En 1870, il le suit en France. Il obtient d'abord le commandement du quartier général, puis, après la charge de Renois qu'il commande, il obtient le commandement de la cinquième brigade. À Dijon, il se comporte en héros, particulièrement lors des combats à Pouilly. Après la mort de Josef Bossak-Hauké, il se voit confier le commandement de la première et dernière brigade réunie.

Il rentre de la France avec le grade de colonel brigadier et Garibaldi le fait élever au grade de général de l'armée des volontaires, armée qui n'existe plus.

Au cours des dernières années de sa vie, il est président du consortium autonome du port de Gênes et exerce un grand ascendant sur la classe ouvrière.

Distinction[modifier | modifier le code]

 : Médaille d'argent de la valeur militaire

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Ministero della Guerra. Decreto che accorda la medaglia commemorativa italiana a tutti coloro che fecero la guerra del 1866. 1866, Fedratti, Florence;
  • (it) Rosi Michele. Il dizionario del Risorgimento Italiano. Vol. I° Personaggi, Vol. IV° I fatti. 1931, Vallardi, Milan;
  • (it) Ufficio Storico - Stato Maggiore Esercito. Corsi Carlo. La campagna del 1866 in Italia. Opera in cinque volumi. 1875, Carlo Voghera, Rome.