Starmania

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Starmania
Livret Luc Plamondon
Lyrics Luc Plamondon
Musique Michel Berger
Mise en scène Tom O'Horgan
Chorégraphie Serge Gubel Mann
Décors Bill Stabile
Costumes Randy Barcelo
Lumières John Mac Lain
Production Roland Hubert
Première
Palais des congrès de Paris
Langue d’origine français
Pays d’origine Drapeau de la France France
Drapeau du Canada Canada

Starmania est un opéra rock franco-québécois de Michel Berger et Luc Plamondon, créé en 1978.

Joué à différents endroits dans le monde, il a fait l’objet de multiples adaptations tant en anglais qu’en français. L’album studio original de 1978 s’est vendu à plus de 2,2 millions d'exemplaires rien qu’en France, se positionnant ainsi à la septième place des meilleures ventes d’albums au niveau national[1]. Starmania fut l'un des tous premiers opéras rock francophones entièrement chantés[2].

La trame du projet initial de Michel Berger Angélina Dumas sera peu exploitée dans l'œuvre coréalisée avec Luc Plamondon. L'histoire initiale s'inspirait de celle de Patricia Hearst qui avait fait la une des journaux en 1975 après s'être ralliée à la cause de ses ravisseurs.

Synopsis

Dans un futur proche, l’Occident n’est plus qu’un seul pays. Dans ce monde où planent les spectres du terrorisme et du totalitarisme, trois histoires d’amour sont vécues en parallèle. Chacun aura à décider de ce qu’il fera de sa vie.

Monopolis, nouvelle capitale de l’Occident, est terrorisée par les Étoiles Noires, une bande ayant pour chef Johnny Rockfort qui agit sous l’emprise de Sadia, une étudiante agitatrice et issue de la haute société, qui se travestit le soir pour descendre dans les souterrains et donner ses ordres. Ils se rencontrent à l’Underground Café sous le regard amusé de Marie-Jeanne, la serveuse automate.

Au-dessus de ce café souterrain s’élève la Tour Dorée, un édifice de 121 étages au sommet duquel se situe le bureau de Zéro Janvier, milliardaire qui se lance dans la politique en devenant candidat à la présidence de l’Occident. Il base sa campagne sur le retour à l’ordre et sur l’édification du Nouveau Monde atomique. Zéro Janvier devient ainsi l’ennemi juré de Johnny Rockfort et des Étoiles Noires.

C’est dans ce contexte que se nouent et se dénouent les trois histoires d’amour :

  • L’amour impossible de Marie-Jeanne pour Ziggy, jeune disquaire androgyne et mythomane ; amour impossible car Ziggy est homosexuel.
  • L’idylle sensationnelle de Zéro Janvier avec Stella Spotlight, un sex-symbol qui vient de faire ses adieux au cinéma et qui souffre de se voir vieillir.
  • Enfin, l’amour-passion de Johnny Rockfort et de Cristal, véritable nœud de l’intrigue.

Cristal, présentatrice-vedette de l’émission télévisée Starmania, reçoit un coup de fil de Sadia, qui lui propose une entrevue exclusive et clandestine avec Johnny Rockfort, dont nul ne connaît le visage. Le rendez-vous a lieu à l’Underground Café. Cristal et Johnny ont aussitôt le coup de foudre. Elle s’enfuit avec lui. Sadia perd ainsi son emprise sur Johnny.

Cristal décide de devenir le porte-parole des Étoiles Noires en envoyant des messages pirates, cela grâce à une caméra à neutrons qui lui permet de s’emparer des ondes de la télévision.

Sadia, furieuse de jalousie, débauche Ziggy grâce à ses connexions haut placées, lequel quitte Marie-Jeanne pour devenir DJ du Naziland, une gigantesque discothèque tournante qui surplombe Monopolis, du haut de la Tour Dorée de Zéro Janvier. Sadia l’entraîne dans sa vengeance. Selon les révélations faites par Ziggy à Marie-Jeanne, elle travaille pour Zéro Janvier, pourtant son « ennemi juré », et devient par la même occasion la nouvelle animatrice de Starmania. Sadia décide de dénoncer Johnny et Cristal à Zéro Janvier le soir où celui-ci célèbre ses fiançailles avec Stella Spotlight au Naziland, les Étoiles Noires ayant choisi cette soirée pour faire exploser une bombe dans la Tour Dorée.

Les hommes armés de Zéro Janvier poursuivent les Étoiles noires. Cristal perd la vie au cours de la poursuite[3]. L’ombre de Johnny Rockfort planera sur la victoire de Zéro Janvier, élu président de l’Occident.

Johnny se lance alors dans des méditations et interrogations philosophiques sur le sens et la raison de la vie, il témoigne de son mal-être face à l’existence et la société. Marie-Jeanne trouve alors le monde « stone » en rendant visite à Johnny en prison.

Stella Spotlight, dégoûtée du pouvoir, retourne à son rêve d’immortalité. Marie-Jeanne, déçue et sans amour, quitte le monde des souterrains pour partir à la recherche du soleil. Elle assiste impuissante au suicide de Stella au milieu des ruines...

Terrorisme contre totalitarisme, deux forces vives qui s’opposent, deux dangers qui menacent le monde.

Personnages

Sans oublier le grand gourou marabout de la version 1978[4] qui a disparu dans les versions suivantes.

Numéros musicaux

Version originale[5]

Acte I

  • Ouverture (instrumental)
  • Il se passe quelque chose à Monopolis (la speakerine, l'évangéliste)
  • Quand on arrive en ville (Johnny Rockfort, Sadia)
  • Communiqué de l'évangéliste (la speakerine, l'évangéliste, Marie-Jeanne)
  • Travesti (Sadia)
  • Banlieue nord (Marie-Jeanne, Johnny Rockfort)
  • Sadia et Johnny (Sadia, Johnny Rockfort)
  • La Serveuse et les Clients (Marie-Jeanne, troupe)
  • Complainte de la serveuse automate (Marie-Jeanne)
  • Conférence de presse de Zéro Janvier (Zéro Janvier, troupe)
  • Le Blues du businessman (Zéro Janvier, troupe)
  • Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
  • Starmania-Starmania (la speakerine, Cristal, troupe)
  • Un garçon pas comme les autres (Marie-Jeanne)
  • Voulez-vous jouer avec moi? (Cristal)
  • La Chanson de Ziggy (Ziggy)
  • Le Coup de téléphone (Sadia, Johnny Rockfort, Cristal, Marie-Jeanne)
  • Interview de Johnny Rockfort (Cristal, Johnny Rockfort)
  • Un enfant de la pollution (Ziggy)
  • Coup de foudre (Cristal, Johnny Rockfort)
  • Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
  • Le Meeting de Zéro Janvier (Zéro Janvier)
  • Le Bulletin spécial de Télé Capitale (la speakerine, Marie-Jeanne)
  • Petite musique terrienne (Cristal, Johnny Rockfort)
  • Besoin d'amour (Cristal, Johnny Rockfort)

Acte II

  • La Procession du grand gourou / Paranoïa (le grand gourou, troupe)
  • Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste, le grand gourou, troupe)
  • Marie-Jeanne et les clients du café (Marie-Jeanne, Ziggy, troupe)
  • Les Adieux d’un sex-symbol (Stella Spotlight)
  • Le Télégramme de Zéro à Stella (Stella Spotlight, Zéro Janvier)
  • Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste, Marie-Jeanne)
  • Trio de la jalousie (Je suis avec Johnny Rockfort) (Sadia, Cristal, Johnny Rockfort, troupe)
  • S.O.S. d'un terrien en détresse (Johnny Rockfort)
  • Jingle de Stella (Si vous voulez un homme nouveau) (Stella Spotlight, Zéro Janvier, troupe)
  • Le Débat télévisé (l'évangéliste, Zéro Janvier, le grand gourou, Cristal, Marie-Jeanne, troupe)
  • Sex shops, cinéma pornos (Stella Spotlight)
  • Les Parents de Cristal (On était des vieux si heureux) (l'évangéliste, les parents de Cristal)
  • Quand on n’a plus rien à perdre (Johnny Rockfort, Cristal)
  • L'Adieu de Marie-Jeanne à Ziggy (Marie-Jeanne)
  • Les Uns contre les autres (Marie-Jeanne, Ziggy)
  • La Demande de Zéro à Stella (Zéro Janvier, Stella Spotlight)
  • Ego Trip (Stella Spotlight, Zéro Janvier)
  • Communiqué de l'évangéliste (L'évangéliste)
  • Petite musique terrienne (Marie-Jeanne, Cristal, Johnny Rockfort)
  • Monopolis (Cristal)
  • Communiqué de l'évangéliste (l'évangéliste)
  • Disc-jockey’s song (Ziggy)
  • Ce soir on danse à Naziland (Sadia, Zéro Janvier)
  • Tango de l'amour et de la mort (Stella Spotlight, Sadia)
  • Ce soir on danse à Naziland (suite) (Sadia)
  • Le monde est stone (Marie-Jeanne)
  • Victoire électorale (Stella Spotlight, Zéro Janvier)
  • Le Rêve de Stella Spotlight (Stella Spotlight)
  • Final (troupe)

Version anglaise[6]

  • Overture (instrumental)
  • A Little Damage Done (Quand on arrive en ville)
  • You Get What You Deserve (Travesti)
  • Working Girl (La Complainte de la serveuse automate)
  • I Would Love To Change The World The Businessman’s Blues (Le Blues du businessman)
  • Ziggy (Un garçon pas comme les autres)
  • Pollution Child (Un enfant de la pollution)
  • Nobody Chooses (Banlieue Nord)
  • Farewell To A Sex Symbol (Les Adieux d’un sex-symbol)
  • Ego Trip
  • You Have To Learn To Live Alone (Les Uns contre les autres)
  • Tonight We Dance Extravagance! (Ce soir on danse au Naziland)
  • Only the Very Best (SOS d’un terrien en détresse)
  • The World Is Stone (Le monde est stone)[6]

Chronologie

1978

Le premier album Starmania, avec comme sous-titre Starmania ou la passion de Johnny Rockfort selon les évangiles télévisés, est mis en vente.
Les interprètes sont :

Il existe un enregistrement vidéo d’une émission télé où Luc Plamondon et Michel Berger présentent ce qui va devenir Starmania.

1979

Le spectacle est présenté à partir du 12 avril pendant un mois au Palais des congrès de Paris avec 40 chanteurs, danseurs, musiciens et choristes évoluant dans une mise en scène « à l’américaine » : audiovisuel Akai (3 écrans géants, 60 téléviseurs), affichage électronique, un laser et une scène inclinée s’ouvrant lors des actions à l’Underground Café et à la discothèque géante Naziland[7]. Son succès est controversé dans la presse[8],[9].

Distribution
Production

Il n’existe aucun enregistrement vidéo complet de ce spectacle.

1980

Le spectacle est joué à la Comédie Nationale (Station C) de Montréal (Québec) dans une mise en scène d’Olivier Reichenbach avec, comme interprètes :

1986-1987

Le spectacle est présenté au Festival de Lanaudière à Joliette durant l'été 1986, puis en 1987 au théâtre Maisonneuve de Montréal dans une mise en scène minimaliste de Claude Girard avec, comme interprètes :

1988-1989

Michel Berger et Luc Plamondon mettent en scène une nouvelle et deuxième version de Starmania au théâtre de Paris avec, comme interprètes :

1990

Diffusion à la télévision de l'opéra-rock sur La Cinq (partenaire du spectacle), [11]. Le spectacle est présenté à travers toute la France ainsi qu’à Moscou et à Saint-Pétersbourg en langue française.

1991

Starmania est présenté en allemand à l'Aalto-Theater (de) (opéra d’Essen), dans une mise en scène de Jurgen Schwalbe. La longueur des phrases en allemand étant contraignante par rapport au tempo des chansons, la musique, sur le modèle de la version 1988, est arrangée par Achim Gieseler.

Distribution

1992

Tycoon est l’adaptation en anglais par Tim Rice de Starmania, jamais montée en territoire anglophone, mais jouée au théâtre Mogador par la troupe française tous les vendredis soirs de la saison 1993-1994 de Starmania. Peu de temps après, Peter Kingsbery participe à Tycoon, le CD de Starmania dans son adaptation en anglais par Tim Rice. Il y interprète Only The Very Best, appelé à devenir un très grand succès, et Ego Trip. Une version anglophone, Tycoon, sur un livret de Tim Rice, a été créée en 1992 et une version lyrique, Starmania Opéra, le au Grand Théâtre de Québec.

Sortie de l’album Tycoon, adaptation anglaise de Starmania sur des paroles de Tim Rice. Les principaux interprètes sont :

En 1997, le disque est rebaptisé Starmania, version anglaise.

1993

Le , une nouvelle version de Starmania, la troisième, est créée au théâtre Mogador, mise en scène par Lewis Furey, avec des costumes de Philippe Guillotel (cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’Albertville).

Cette nouvelle production est élue meilleur spectacle musical de l’année 1994 aux Victoires de la musique. Un album studio est édité. À la scène, ses interprètes sont :

Ces mêmes interprètes joueront en alternance les versions française et anglaise sur la scène du théâtre Mogador. Interprétée tous les vendredis soirs à la rentrée 1993, la version anglaise ne restera cependant que quelques semaines à l’affiche. C’est Muriel Robin qui prête sa voix à Roger-Roger, et Tim Rice pour les représentations anglophones.

1993-2001

  • Entre 1993 et 2001, la version scénique de Lewis Furey a été montée plusieurs fois dans des lieux différents (théâtre Mogador, Palais des congrès de Paris, Palais des sports de Paris, Casino de Paris). La mise en scène de Lewis Furey connaît une modification pour la tournée de 2001, avec des décors minimalistes et des costumes différents. Roger-Roger est supprimé et ce sont les personnages qui reprennent les parties du robot-présentateur.
  • Le , cette production fête sa 500e représentation et son millionième spectateur.
  • En 1996 puis 1997, cette version reçoit une Victoire de la musique pour le spectacle ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs. La troupe triomphe également au théâtre Mogador et au Canada.
  • En 1997, cette version fut vue et applaudie par plus de 3,5 millions de spectateurs.
  • Deux saisons ont été exclusivement parisiennes (saison 1993/1994 au théâtre Mogador, saison 1998/1999 et 1999/2000 au Casino de Paris), et en 2000/2001, le spectacle a été joué uniquement en tournée. Les autres saisons, le spectacle a d’abord été joué à Paris (généralement d’octobre à janvier) avant de faire l’objet d’une tournée (de février à juin).
  • En 1998, cette version du spectacle fait l’objet d’un nouveau CD Live pour le 20e anniversaire de Starmania.

2004-2005

En novembre 2004, le 25e anniversaire de Starmania est souligné par une adaptation symphonique présentée en version concert à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts à Montréal. L'Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe, fait entendre l'orchestration somptueuse de Simon Leclerc. En , cette version est présentée à Paris avec un orchestre et un chœur français, ainsi qu’un chef d'orchestre et des solistes québécois.

2009

Le , France 2 diffuse une émission consacrée aux 30 ans de Starmania, présentée par France Gall, parcourant tous les plus grands tubes de l’opéra rock, interprétés par des chanteurs de la nouvelle génération (Christophe Willem, Amel Bent, Julien Doré, Amandine Bourgeois, Nolwenn Leroy, Jenifer, Grégoire, Pauline, la troupe de la comédie musicale Mozart), mais aussi des chanteuses confirmées (Lara Fabian, Catherine Ringer) ainsi que des chanteurs qui ont participé aux spectacles de 1979 (Diane Dufresne) et 1988 (Maurane, Renaud Hantson) ou à la version anglaise en studio (Peter Kingsbery).

Le film

C'est au journal La Charente libre que Luc Plamondon annonce l'adaptation cinématographique de Starmania et dans un format 3D. Il aurait trouvé des producteurs prêts à investir dans le projet. Ni la liste des comédiens, ni les dates de tournage ou de sortie ne sont connues.

Le 12 novembre 2013, lors d'une interview relative au montage du spectacle en version concert par une troupe amateur, Luc Plamondon confirme la préparation d'un film : « Aujourd'hui, on n'a plus besoin de se demander comment on va construire Monopolis au cinéma. […] Ça n'a plus besoin d'être futuriste. »

Analyse de l'œuvre

Comme expliqué par Plamondon lui-même à la télé française France 2 pendant le spectacle à l’occasion des 25 ans de l’opéra rock, il existe des similitudes prophétiques entre Starmania et certains événements de nos jours, entre la tour de Zéro Janvier et les tours jumelles du 11 septembre 2001. Dans le DVD du spectacle de Marigny, la représentation même physique de Zéro Janvier fait penser à certains leaders politiques d’aujourd’hui qui possèdent et savent bien jouer avec les médias. Avec ses réflexions au sujet de l’impact des manipulations médiatiques sur les opinions publiques, de l’utilisation par des politiques de la peur pour se maintenir au pouvoir, la comédie musicale Starmania reste toujours d’actualité[12].

La mort de Cristal

Le destin tragique d'une des héroïnes du spectacle a évolué en même temps que des mises en scènes. En 1979, elle est jetée du haut de l'édifice par les gardes, alors que Marie-Jeanne et Stella Spotlight errent au milieu des ruines de la surface. En 1988, elle est touchée par les tirs des gardes lors de la soirée au Naziland. Dans la mise en scène de Lewis Furey (1993), elle est touchée par l'explosion alors qu'elle s'échappe de la soirée avec Johnny. Pour la mise en scène de la tournée 2000-2001, elle est étranglée par Zéro Janvier en personne.

Les musiciens

Enregistrements

L’année est celle où l’enregistrement a été réalisé.

Discographie

Les chansons supprimées ou modifiées

Le tout premier album vinyle contient des titres qui n'ont pas été réédités. Starmania (L'Air de l'extra-terrestre) est présent sur les deux éditions québécoises ultérieures, alors que le personnage de l'extra-terrestre ne fait partie d'aucune mise en scène ; c'est la raison pour laquelle Le Rêve de Stella Spotlight (« toi qui sais déjà la fin de mon histoire, emmène-moi avec toi dans le ciel... ») est raccourci par la suite. L'album contenait également le titre Paranoïa (supprimé des versions ultérieures, dans la mesure où le personnage du Grand Gourou n'a jamais été repris, mais conservé dans le spectacle au palais des congrès de 1979) ainsi qu'un final avec la version instrumentale de Monopolis. Le titre Starmania sera remplacé sur les éditions CD par SOS d'un terrien en détresse, alors que le titre Besoin d'amour interprété par France Gall sera ajouté à la liste finale des titres après la sortie de l'album. La chanson Paranoïa interprétée par Michel Berger sera la seule à être réarrangée lors de la sortie de l'album simple (pochette rose).

En dehors des aménagements de mise en scène et de la refonte totale de 1988, la chanson Duo d'adieu sera modifiée, renommée et rallongée à l'occasion du single Nos planètes se séparent en 1998.

Certains titres écrits et composés par Michel Berger : Au revoir Angélina, Comme des loups, et À qui donner ce que j'ai ? faisaient partie du projet originel intitulé Angélina Dumas. Cela constituait une première ossature du projet Starmania. L'album Angélina Dumas, enregistré à Los Angeles, n'est jamais sorti, Michel Berger trouvant le travail pas suffisamment abouti, notamment au niveau des textes. France Gall appréciait la chanteuse québécoise Diane Dufresne et la qualité des textes de ses chansons écrites par un certain Luc Plamondon. C'est comme cela que Michel Berger a pris un premier contact par téléphone avec Luc Plamondon (en le réveillant à cinq heures du matin, heure locale au Canada) pour lui proposer d'écrire le livret de la comédie musicale.

DVD

  • 1989 : Starmania, intégrale live de la deuxième version 1988-1989 (Warner Vision).
  • Il existe aussi un enregistrement en public de la dernière saison de 2000, remis en « souvenir » aux artistes présents lors de cette saison.

Bibliographie

Notes et références

  1. Source : infodisc.fr.
  2. Précédemment, il y a eu le double album de Johnny Hallyday, Hamlet (1976), qui ne fut jamais monté sur scène.
  3. Selon les mises en scènes, Cristal est jetée du haut de l'édifice (1979), touchée par les tirs des gardes (1988) ou par l'explosion (1993), ou bien encore étranglée par Zéro Janvier en personne (2001).
  4. Paroles de Starmania au Palais des congrès, 1979
  5. Ordre chronologique des textes du spectacle original mis en scène par Tom O'Horgan et présenté au Palais des congrès de Paris au printemps 1979.
  6. a et b Titres figurant sur l’album paru en 1992.
  7. Source : France-Soir du .
  8. Dans le no 1271 du magazine hebdomadaire Jours de France du Michel Berger et France Gall figurent en couverture, le journaliste Paul Giannoli consacre un article à Starmania et écrit (extrait) : « Chaque soir près de quatre mille spectateurs sont magnétiquement attirés par le Palais des Congrès. Les indices de location laissent deviner qu'il en sera ainsi pendant les trente représentations. Lorsque le rideau ne se baissera pas (car il n'y a pas de rideau) sur la dernière représentation, mais que la constellation de projecteurs s'éteindra, toute une troupe de garçons et de filles pourront s'embrasser ; ils auront gagné, ils auront fait plus que cela en prouvant que le « musical » peut réussir ailleurs qu'à Broadway. »
  9. Tandis que Le Parisien consacre sa une à Starmania se jouant « devant des salles vides », photos à l'appui.[réf. nécessaire] Cela étant, aucune prolongation n'aurait été possible, les ballets du Bolchoï prenant immédiatement le relai.
  10. Décès en octobre 2011, inhumation le à l'Église Saint-Pierre-de-Chaillot de Paris (XVIe arr.). Source : article Le Post.fr du .
  11. [1], Liberation.fr, consulté le 26 janvier 2013
  12. « Starmania » avait tout prévu, LeMonde.fr, publié le 23 avril 2009
  13. a b et c Studio 1978, live 1979.
  14. a et b Tycoon 1992.
  15. Live 1988/1989, Tycoon 1992.
  16. Live 1988/1989.
  17. Studio 1978, live 79, live 1988/1989, Tycoon 1992.
  18. Dominique Gastrein.fr
  19. Serge Perathoner sur Pianobass.com
  20. Jannick Top sur Pianobass.com
  21. Lewis Furey.com
  22. Rudy Roberts.com

Liens externes

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