Stade brestois 29

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Stade brestois 29

Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Le Stade brestois 29 est un club de football français basé à Brest, fondé en 1950 à la suite de la fusion de cinq patronages locaux, dont notamment l'Armoricaine de Brest, fondé en 1903.

Dans ses premières années, le club réalise une montée rapide dans la hiérarchie du football régional, au point d'être promu en championnat de France amateur, troisième échelon du football français, en 1958. Le club intègre la deuxième division en 1970, puis découvre enfin la première division en 1979. Il connaît son apogée sportif entre 1981 et 1991, sous la présidence de François Yvinec, en disputant neuf saisons dans l'élite en dix ans. En 1991, le club est rétrogradé avant de déposer le bilan quelques mois plus tard. Le club ne retrouve la deuxième division qu'en 2004 et la Ligue 1 en 2010. À la fin de la saison 2012-2013, il compte respectivement treize et dix-sept exercices en première et deuxième division française[1].

Le club brestois est présidé depuis le 31 mai 2013 par l'entrepreneur brestois Yvon Kermarec. L'équipe première, qui évolue en Ligue 2, est entraînée par Alex Dupont.

Histoire

Les sources ne concordent pas quant à la date de création du club. Selon la version présentée par le club actuel, celui-ci est né en 1950 de la fusion de cinq patronages locaux[2]. Cependant, le Stade brestois à sa création a repris les structures et la place en championnat de l'Armoricaine, fondé en 1903, dont il serait donc en quelque sorte l'héritier direct.

L'Armoricaine de Brest

La section sportive du patronage Saint Louis voit le jour en 1903 en prenant le nom de L’Armoricaine de Brest et en adoptant une devise : « Pen Huel » (« Tête Haute » en breton). Avant la Première Guerre mondiale, 500 jeunes et 400 enfants fréquentent les diverses activités du patronage : préparation militaire, tir, football, athlétisme, gymnastique masculine, théâtre, chorale, fanfare, cercles d’études. La guerre clairsème les rangs des Armoricains mais les activités reprennent vite.

En 1922, l’abbé Cozanet fait construire un stade au Petit Paris, sur l'emplacement de l’actuel Stade Francis-Le Blé, dont une tribune porte toujours pour nom la devise de l'Armoricaine (la tribune Pen Huel). Le stade est inauguré le lors d'une rencontre entre l'Armoricaine et le Stade français. Des rangs de l’Armoricaine sortent, entre les deux guerres, les internationaux français Alexis Thépot, Robert Coat et Jean Guéguen.

Le patronage de l'Armoricaine dispute les 16e de finale de la Coupe de France en 1921 et 1927, les 32e de finale en 1923, 1926, 1928, 1930, 1931 et 1935. En 1926, l'Armoricaine enlève le titre de champion de France des patronages en s'imposant en finale face à Saint-Jean-de-Luz (3-0). Le gardien Alexis Thépot, qui obtient une sélection alors qu'il fait partie de l'effectif de l'Armoricaine en 1927 face à l'Angleterre, est l'un des plus brillants joueurs du club à cette période.

L'ascension du Stade brestois

En 1950, la fusion impulsée par le chanoine Balbous entre cinq patronages catholiques (l'Armoricaine de Saint-Louis, l'Avenir de Saint-Martin, la Flamme du Pilier Rouge, la Milice de Saint-Michel et les Jeunes de Saint-Marc) donne naissance au Stade brestois. L'un des objectifs de cette fusion d'équipes catholiques est de supplanter le grand club brestois de l'époque, l'AS Brest, qui est laïque.

Reprenant la place de l'Armoricaine en première division de Bretagne, le Stade est promu en promotion d'honneur dès 1951, en division d'honneur régionale (tout juste créée) en 1952 avant de rejoindre la division d'honneur (1953). Le Stade brestois accède finalement au championnat de France amateur (CFA) en 1958, profitant du désistement des Voltigeurs de Châteaubriant. Le club évolue enfin au même niveau que son rival de l'AS Brest. En 1963, le club redescend en division d'honneur, mais retrouve le CFA en 1966. Poursuivant son ascension dans la hiérarchie du football français, le Stade brestois accède ensuite à la deuxième division à la suite de l'élargissement de celle-ci en 1970.

En 1979, le Stade brestois est promu en première division (D1) pour la première fois de son histoire. Cette année d'apprentissage se solde par une dernière place au classement, mais le Stade remonte dès la saison suivante. Le club, dont le nouveau président s'appelle François Yvinec, se maintient cette fois assez confortablement en D1. Malgré une certaine instabilité au poste d'entraîneur, le club breton confirme sa place dans l'élite au cours des saisons suivantes.

L'apogée avec le Brest Armorique, puis la chute brutale

En 1983, le président François Yvinec décide de changer le nom du club pour celui de FC Brest Armorique afin de mieux préciser la localisation géographique du club. L'année 1986 est un tournant dans la vie du club. Les Bretons s'engagent à partir de cette saison dans la voie du « football-business » en recrutant des stars sud-américaines, qui après des débuts en fanfare lui permettent d'atteindre une historique (et toujours inégalée) 8e place de D1 en 1987. Pourtant, en coulisses, la rupture entre le président et l'entraîneur Raymond Keruzoré conduit à la démission de ce dernier, puis au retrait du principal sponsor, les magasins Leclerc.

Les jeunes Paul Le Guen, Vincent Guérin et autres Patrick Colleter ne suffisent pas à maintenir le club, qui redescend en D2 en 1988 avec sa jeune génération prometteuse. C'est contre le Racing Club de Strasbourg qu'ils regagnent un an plus tard leur place en élite au terme de barrages qui restent comme un grand moment de l'histoire du club.

De retour en première division, l'équipe brestoise est composée de jeunes joueurs talentueux comme Corentin Martins, David Ginola, le paraguayen Roberto Cabañas ou le futur champion du monde Stéphane Guivarc'h, qui permettent au club de bien figurer dans l'élite. Mais en 1991, malgré la 11e place obtenue par les Brestois en championnat, le déficit important du club entraîne sa relégation administrative en deuxième division[3].

Le club des bords de la Penfeld finit par imploser en décembre de cette même année. Lors de son dernier match chez le rival guingampais, dont le président d'alors est aussi président de la Ligue, l'envahissement de la pelouse par les supporters brestois excédés oblige David Ginola à appeler au calme pour que le match puisse reprendre. Les résultats des matches disputés par le club depuis le début de la compétition sont annulés. Le club, dont le passif est estimé à 150 millions de francs, dépose son bilan[4].

L'équipe professionnelle est dissoute, les joueurs brestois sont libérés. L'équipe réserve, qui évolue alors en troisième division, devient l'équipe fanion.

La renaissance du Stade brestois

En 1993, le club est promu dans le tout nouveau championnat National 1. À la suite de la fusion des deux groupes de National en 1997, le Stade brestois est relégué en Championnat de France amateur, où il reste trois saisons.

Après une dizaine d'années dans les championnats amateurs, le club breton, qui a retrouvé son nom d'origine (en 1993), remonte en 2000 en championnat National, où il reste quatre saisons. En 2004, l'équipe au sein de laquelle joue le jeune Franck Ribéry remporte son billet pour Ligue 2. Le club parvient les années suivantes à se maintenir à ce niveau, sans toutefois être un candidat sérieux à la montée dans l'élite.

La saison 2009-2010 voit le club breton, entraîné par Alex Dupont, finir à la deuxième place, ce qui lui permet de retrouver officiellement l'élite grâce à sa victoire 2-0 face au Tours Football Club le . De plus, l'équipe réalise un beau parcours en Coupe de France, n'étant éliminée qu'en huitièmes de finale à Lens en prolongation.

Lors de la saison 2010-2011, le , à la suite de sa victoire 2-0 contre les Verts de Saint-Étienne, le Stade brestois 29 est seul leader de la Ligue 1, après onze matchs joués.

Pour sa première saison en Ligue 1, le club parvient à assurer son maintien, obtenu le malgré une défaite à domicile face à Toulouse[5]. Cette première saison en Ligue 1 suivant la montée est par ailleurs couronnée par une première place au classement du fair play[6] et par une deuxième place au championnat des tribunes[7].

À nouveau à la lutte pour le maintien tout au long de la saison 2011-2012, Brest assure sa place dans l'élite au cours de l'ultime journée du championnat en remportant son premier succès à l'extérieur de la saison face à Évian Thonon-Gaillard[8].

Tempête sur la rade

Brest entame sa troisième saison consécutive en Ligue 1 en août 2012. Pour cette nouvelle saison Landry Chauvin prend les commandes du groupe professionnel. Mais par suite d'une série de mauvais résultats avec l'équipe bretonne, il est limogé le 2 avril 2013. Corentin Martins assure l'intérim au poste d'entraîneur. Les résultats sportifs ne s'améliorant pas, le Stade brestois semble se diriger tout droit vers la Ligue 2, tandis que des conflits internes, notamment entre le Président Michel Guyot et l'actionnaire principal Yvon Kermarec prennent le pas sur l'actualité sportive du club[9],[10].

À la suite d'une nouvelle défaite au cours de la 36e journée, Brest devient lanterne rouge du championnat et est mathématiquement assuré de descendre en Ligue 2 en fin de saison. Le conflit interne entre dirigeants se termine par la démission de Michel Guyot, remplacé à la présidence par l'ancien vice-président et actionnaire principal Yvon Kermarec, qui rappelle immédiatement Alex Dupont au poste d'entraîneur de l'équipe première[11].

Résultats

Palmarès et distinctions

Le palmarès du Stade brestois est constitué d'un titre de champion de France de Ligue 2 remporté en 1981 face à Montpellier lors du match des champions (aller-retour). Au niveau régional, dans les premières années du club, le Stade brestois réalise le doublé championnat de l'Ouest et coupe de Bretagne en 1966. Au niveau des jeunes, le club remporte la coupe Gambardella en 1990.

Compétitions nationales Compétitions régionales

Anciennes compétitions

Distinctions et trophées divers
  • Divers
    • Vainqueur du Tournoi du Loup (1) - 2005
    • Vainqueur du Challenge Paul le Hesran (1) - 2010
    • Vainqueur du tournoi amical de Futsal de Bercy (1) - 2011

Couleurs et logos

Couleurs

Les couleurs du club sont depuis sa fondation le blanc et le rouge. Elles sont tirées d'un ancien drapeau de la ville[12]. Le premier maillot des Brestois est d'ailleurs blanc à scapulaire rouge, avec des shorts et bas rouges[13].

Maillots

  • 1960 : le premier logo du club a un forme de bouclier. Il indique les initiales SB du Stade brestois, en lettrage blanc sur fond rouge comme les couleurs du club. Il représente aussi les armoiries de la ville de Brest : la fleur de lys et l'hermine.
  • 1981 : ce logo ne dure que le temps de la saison 1981-82, il n'est utilisé que pour les maillots de l'équipe professionnelle, le logo d'origine continuant à être celui du club. Ce logo circulaire représente un ballon de football de couleur rouge.
  • 1982 : ce logo se résume à une hermine stylisée, représentant la Bretagne. Ce n'est, lui aussi, qu'un logo présent sur les maillots lors de deux saisons, le logo d'origine continuant à être utilisé par le club.
  • 1985 : avec le changement de nom du club en 1983, le Stade brestois devenant le Brest Armorique, le logo d'origine est définitivement abandonné en 1985. Le nouveau logo, plus moderne, reprend l'idée du ballon de football, éphémère logo-maillot en 1981, avec la prédominance des couleurs du club : rouge et blanc.
  • 1992 : après la liquidation du Brest Armorique, le club reprend le nom de Stade brestois adjoint du chiffre 29, numéro du département Finistère. Le ballon rappelant le Brest Armorique reste présent dans la boucle du neuf. Ce logo est bientôt enrichi d'hermines pour figurer la Bretagne ainsi que de la représentation de la pointe Finistère. En 2004, les bandes noires qui accompagnaient le logo, rappelant le Gwenn ha du, sont colorées en rouge, pour rendre le logo plus marquant et pour rappeler la couleur du club.
  • 2010 : le dernier logo en date a été choisi par les supporters parmi trois propositions. Il a été présenté le 7 mai 2010 lors de la dernière rencontre de championnat à domicile. Il revient à la forme de bouclier du logo d'origine, et comme lui remet en valeur les initiales du club, SB 29. La couleur dominante est le rouge, mais la deuxième couleur du club, le blanc, est utilisée pour les lettrages. Comme à l'origine ainsi que dans le précédent logo, une hermine est présente pour rappeler l'attachement à la Bretagne. Enfin la date de fondation, 1950, est mentionnée sur le logo[14],[15].


Structures du club

Infrastructures

Stade

stade Francis-Le Blé

Le Stade brestois est résident du stade Francis-Le Blé depuis sa fondation. Cette enceinte est inaugurée en 1922 sous le nom de Stade de l'Armoricaine, du nom du patronage du même nom. En 1982, le stade est rebaptisé au nom de l'ancien maire de Brest, Francis Le Blé.

Le stade a été progressivement agrandi au cours des années 1980, à tel point que son affluence record se monte à 21 619 spectateurs, réunis pour la réception de l'Olympique de Marseille le 8 août 1986. Sa capacité a depuis été réduite à 10 189 places.

Un projet d'agrandissement est prévu pour la fin de la saison 2009-2010 pour porter la capacité du stade à 16 000 places. Comme prévu, les travaux de rénovation débutent dès le lendemain de la dernière rencontre disputée face à Dijon (7 mai 2010). Ils prévoient la démolition de la tribune Pen Huel, la construction de la nouvelle tribune et l'aménagement de la tribune Foucauld. Deux nouvelles tribunes voient le jour : la tribune Arkéa (naming, à l'emplacement de l'ancienne Pen Huel) et la tribune Plein Ciel, dans le virage jusqu'alors vierge, où a été déplacé le parcage visiteurs situé auparavant dans l'autre virage[16].

Centre d'entraînement

Le centre d'entraînement de Pen Helen accueille les joueurs professionnels du Stade brestois[17].

Centre de formation

En 2010, le club ne dispose pas de centre de formation. Un projet de construction d'un centre d'entraînement et de formation est imaginé en 2009, sans être pour le moment concrétisé. Il est tout d'abord envisagé sur la commune de Guipavas[18],[19], à la limite de Brest, puis à Plougastel[20].

En 2013, un projet de construction du centre de formation sur le site d'entrainement de Pen Helen est prévu[21].

Actuellement, les jeunes stadistes s'entraînent sur le terrain synthétique de Pen Helen (collégiens) et au complexe sportif de la Cavale Blanche (lycéens).

Aspects juridiques et économiques

Organigramme

En 2010, le Stade brestois est composé d'une société anonyme sportive professionnelle présidée depuis décembre 2006 par Michel Guyot et dont le directeur général est Jean-François Dubois. En juin 2013, Yvon Kermarec devient président, Alain Rozec vice-président[22] . Jean-François Dubois qui avait été mis à pied par l'ancien président retrouve rapidement son post de directeur général[23].

Actionnariat

En 2008, trois principaux actionnaires se partagent la grande majorité des parts du club : Yvon Kermarec, l'actuel président Michel Guyot et Jacques Jolivet[24].

Finances

Le club avait pour la saison 2009-2010 un budget de 9,5 millions d'euros[25], ce qui en faisait le 8e club de Ligue 2 en la matière. Pour la saison 2010-2011, le budget du club s'élève à 23,5 millions d'euros[26]. Pour la saison 2012-2013, le budget du club s'élève à 27 millions d'euros, soit le seizième budget du championnat[27].

Sponsors et équipementiers

Depuis la saison 2010-2011, l'équipementier du club est Nike. Deux nouveaux sponsors maillot principaux, pour le maillot extérieur, ont également fait leur apparition. Il s'agira de « La Potagère » et des « Yaourts Malo », deux marques déposées par le groupe « Sill ». Le maillot à domicile reste sponsorisé par Quéguiner.

Personnalités du club

Effectif professionnel actuel

Effectif de la saison 2014-2015 du Stade brestois, au 5 décembre 2014[28]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[29] Nom Date de naissance Sélection[30] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France Thébaux, AlexisAlexis Thébaux 17/03/1985 (39 ans) France espoirs SM Caen 2012-2016
30 G Drapeau de la France Hartock, JoanJoan Hartock 17/02/1987 (37 ans) Martinique Olympique lyonnais rés. 2011-2016
2 D Drapeau de la France Tritz, StéphaneStéphane Tritz 25/02/1987 (37 ans) FC Oțelul Galați 2014-2016
3 D Drapeau de la France Falette, SimonSimon Falette 19/02/1992 (32 ans) FC Lorient 2014-2017
4 D Drapeau de la France Martial, JohanJohan Martial 30/05/1991 (32 ans) France espoirs SC Bastia 2010-2015
5 D Drapeau de la France Chardonnet, BrendanBrendan Chardonnet 22/12/1994 (29 ans) Formé au club 2014-2017
8 D Drapeau de la Côte d'Ivoire Traoré, IsmaëlIsmaël Traoré 18/08/1986 (37 ans) Côte d'Ivoire CS Sedan Ardennes 2012-2015
13 D Drapeau de la France Moimbé, WilfriedWilfried Moimbé 18/10/1988 (35 ans) Tours FC 2013-2015
15 D Drapeau de la France Belaud, GaëtanGaëtan Belaud 16/09/1986 (37 ans) Stade lavallois 2014-2016
24 D Drapeau de la France Makonda, TripyTripy Makonda 24/01/1990 (34 ans) France espoirs Paris Saint-Germain FC 2011-2015
6 M Drapeau de la France Grougi, BrunoBruno Grougi 26/04/1983 (40 ans) Clermont Foot 2009-2016
7 M Drapeau de la France Khaled, AbelAbel Khaled 09/11/1992 (31 ans) SAS Épinal 2012-2015
17 M Drapeau de la France Ranneaud, JasonJason Ranneaud 13/05/1991 (32 ans) AS Lyon-Duchère 2014-2016
19 M Drapeau de la France Cuvillier, AlexandreAlexandre Cuvillier 17/06/1986 (37 ans) AS Nancy-Lorraine 2014-2016
21 M Drapeau du Mali Doumbia, CheickCheick Doumbia 19/08/1991 (32 ans) Mali Stade malien 2014-2016
22 M Drapeau du Mali flèche vers la droite Touré, BiramaBirama Touré 06/06/1992 (31 ans) Mali FC Nantes 2014-2015
23 M Drapeau de la France Perez, ManuelManuel Perez 11/05/1991 (32 ans) Grenoble Foot 2013-2015
25 M Drapeau de la France Ramaré, JohannJohann Ramaré Capitaine 05/06/1984 (39 ans) Stade de Reims 2013-2016
10 A Drapeau du Maroc Belghazouani, ChahirChahir Belghazouani 06/10/1986 (37 ans) Maroc AC Ajaccio 2014-2016
11 A Drapeau de la France flèche vers la droite Laborde, GaëtanGaëtan Laborde 03/05/1994 (29 ans) Girondins de Bordeaux 2014-2015
12 A Drapeau de la France Alphonse, AlexandreAlexandre Alphonse 17/06/1982 (41 ans) Guadeloupe FC Zurich 2012-2016
14 A Drapeau du Mali Samassa, MamadouMamadou Samassa 01/05/1986 (37 ans) Mali Delfino Pescara 2014-2016
20 A Drapeau de la France Sea, WilliamWilliam Sea 03/03/1992 (32 ans) US Montagnarde 2014-2015
- A Drapeau de la France flèche vers la droite Courtet, GaëtanGaëtan Courtet 22/02/1989 (35 ans) Stade de Reims jan 2015-jui 2015
Entraîneur(s)

Alex Dupont

Entraîneur(s) adjoint(s)

Éric Guichard

Préparateur(s) physique(s)

Anthony Grech-Angelini

Entraîneur(s) des gardiens

Julien Lachuer

Kinésithérapeute

Gilles Baudouin
Erwan Orlach

Médecin(s)

Michel Kergastel


Légende

Consultez la documentation du modèle

Joueurs emblématiques

Meilleurs buteurs en première division
(1979-1991)
Joueur Pays Buts
Gérard Buscher 58
Drago Vabec 46
Pascal Mariini 21
Bernard Ferrer 17
Meilleurs buteurs en Ligue 1
(2010-2013)
Joueur Pays Buts
Bruno Grougi 19
Eden Ben Basat 13
Nolan Roux 10
Benoit Lesoimier 7

Anciens entraîneurs

Les entraîneurs du Stade brestois

Anciens présidents

Le 28 mai 2013, à la suite de l'assemblée générale du club, le président en fonction, Michel Guyot, est mis en minorité et démissionne de son poste. Il lui est notamment reproché d'avoir remplacé Landry Chauvin en cours de saison et d'avoir donné le poste d'entraineur à Corentin Martins.

Les présidents du Stade brestois
  • 1950-1954 : Jean Offret (et président d'honneur)
  • 1954-1966 : Jean Le Goff
  • 1966-1976 : Raymond Nicol
  • 1976-1981 : Michel Bannaire
  • 1981-1991 : François Yvinec
  • 1991-1992 : Gilbert Martin
  • 1992-1997 : Michel Jestin (1)
  • 1997-1998 : Michel L'Hostis
  • 1998-2006 : Michel Jestin (2)
  • 2006-2013 : Michel Guyot
  • 2013-  : Yvon Kermarec

Culture populaire

Rivalités

Les rivaux sportifs du Stade brestois sont avant tout locaux, la Bretagne comptant de nombreux clubs professionnels.

AS Brestoise : Dans ses premières années, le Stade brestois doit se mesurer au principal club de la ville : l'Association sportive brestoise, qu'il rencontre pour la première fois le en CFA[31]. Pendant quelques saisons, ces derbies voient s'affronter les « laïcs » de l'AS Brestoise et les « cathos » du Stade brestois (issu de la fusion de 5 patronages). C'est en octobre 1960, au cours d'un derby AS Brestoise-Stade brestois, au stade de Menez-Paul, que le record absolu d'affluence pour un match de championnat de France amateur a été battu avec 13 311 spectateurs payants (sans doute plus de 15 000 au total)[32]. Cette rivalité n'empêchera pas des joueurs comme Paul Le Guen ou Corentin Martins de passer de l'AS Brestoise au Stade brestois.

EA Guingamp : Avec l'ascension sportive du Stade brestois, les rivalités se font plus régionales. Parmi les clubs voisins, le principal rival va devenir l'En Avant Guingamp[33]. Cette rivalité a été exacerbée lors du dernier match disputé par le Brest Armorique avant le dépôt de bilan, le à Guingamp[34]. Des supporters brestois avaient alors envahi le terrain du Roudourou et interrompu le match pour protester contre la décision de la ligue (dont le président de l'époque, Noël Le Graët, était aussi le président de Guingamp) de rétrograder le club en troisième division.

Affluence

Lors des premières saisons du club en première division, au début des années 1980, la moyenne d'affluence du club a dépassé la barre des 10 000 spectateurs à deux reprises (1982 et 1983).

Le stade Francis-Le Blé a accueilli en moyenne 6 à 7 000 supporters par match en Ligue 2 depuis la remontée du club en 2004 (contre quelques centaines à l'époque du championnat de France amateur).

Depuis la reprise du championnat 2010-2011, Brest évolue en Ligue 1 et l'affluence moyenne du club est de 13 000 spectateurs par match avec des matchs à guichets fermés autour de 15 000 spectateurs (contre l'AS Saint-Étienne le 30/10/2010 ou l'Olympique de Marseille le 22/12/2010 notamment).

Groupes de supporters

Boutique du Stade brestois, place de la liberté à Brest

Il existe à l'heure actuelle quatre groupes de supporters du Stade brestois[35].

Les Ultras Brestois, groupe historique du club, furent créés en 1990.

En 2001, les Ultras Brestois et Celtic Angels, un ancien groupe de supporters, s'unissent pour donner naissance aux Celtic Ultras[36]. Mais des différences de mentalité auront vite raison de cette union et les Ultras Brestois retourneront dans leur tribune d'origine, la tribune « Route de Quimper », plus souvent appelée tribune RDK. Les ex-Celtic Angels décident malgré cette scission de conserver le nom de Celtic Ultras et gardent leur emplacement dans la « fosse », au bas de la tribune Foucauld.

Lors de la saison 2005-2006, les Celtic Ultras décident de prendre place dans la tribune RDK aux côtés des Ultras Brestois 90.

L'Hermine 29, groupe de supporters officiel du club, existe depuis 2005. D'abord positionné au bas de la tribune Foucauld, depuis le début de la saison 2010, le groupe se situe dans la tribune Crédit Mutuel Arkea[37].

Depuis octobre 2010, s'est créé un nouveau groupe du supporters : le 12 Brestoa, installé en bas de la tribune Crédit Mutuel Arkea[38].

Les principaux chants à Francis Le Blé

Comme dans tout stade, on retrouve à la fois des chants courts, des chants plus longs, avec ou sans paroles et qui peuvent être accompagnés ou non de roulements de tambours, inspiré de clubs « amis », de la mentalité anglaise ou de la ville maritime de Brest.

Chants des supporters brestois
Chants courts Chants longs
  • Ici c'est Brest
  • Allez (X6) Brest allez
  • Allez Brestois, allez !
  • Stade brestois allez allez allez
  • Allez Oh !
  • Allez Brest allez lalalalalalalalala (Lambada)
  • Nous sommes les rouges et blancs, hou hou hou hou hou]
  • Allez, Brestois, tes supporters sont là
  • Fanny de Laninon
  • Ensemble nous sommes invincibles
  • Les gens veulent savoir
  • Nous sommes les Ty'Zefs
  • Quand le kop se met à chanter
  • Nous nous sommes les brestois
  • Les blancs c'est les meilleurs

Relations avec les médias

Deux quotidiens couvrent l'actualité de la région et, par là, du club : Le Télégramme et Ouest-France.

De plus, depuis la saison 2009-2010, la chaîne de télévision locale Tébéo (disponible sur la TNT) propose plusieurs émissions à propos du Stade brestois et la retransmission des matches du championnat en différé.

France Bleu Breizh Izel couvre les directs radio, à domicile comme à l'extérieur, en multiplexe avec les autres clubs bretons.

Radio U (101.1 FM) diffuse les matchs à domicile en direct et en intégralité sur son antenne.

Chanson

Dans les années 1980, l'hymne du Brest Armorique est "La Marée Rouge" par les Canadiens.

En 1998, le chanteur brestois Christophe Miossec enregistre pour la compilation Amour Foot un morceau intitulé Stade brestoa, narrant les pérégrinations du club dans les années 1980. Il avait déjà fait allusion au Stade brestois avec la chanson Évoluer en 3e division, dans son premier album Boire sorti en 1995.

Partenariat

Afin de promouvoir l'image du club à l'international en général et à New York en particulier, le Stade brestois 29 a conclu un partenariat avec l'association culturelle BZH New York en septembre 2011. Les Bretons de New York évoluent dorénavant sous l'appellation Stade brestois New York[39].

En mars 2013, le Stade brestois New York a remporté le championnat YMCA hiver 2013 organisé sur Long Island et réunissant au départ huit équipes de différentes nationalités. Les Bretons l'ont emporté 4-1 en finale de play-offs contre Colmar Alsace NY, sponsorisés par le Sports réunis Colmar[40]. C'est officiellement le premier championnat remporté par une équipe du Stade brestois 29 au niveau international.

Annexes

Notes

  1. Les 20 matchs joués lors de la saison 1991-1992 ne sont pas pris en compte.
  2. Performances en Coupe de la Ligue comptabilisées ici uniquement sous sa forme moderne, après 1994.

Références

  1. Stade brestois, fiche du club sur le site de la Ligue de football professionnel
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  29. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  30. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
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Liens externes