Stade Roi Baudouin

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Stade Roi Baudouin
Koning Boudewijnstadion
Généralités
Noms précédents
Stade du Centenaire (1930 - 1946)
Stade du Heysel (1946 - 1995)
Adresse
Avenue de Marathon, 135/2
1020 Bruxelles
Construction et ouverture
Début de construction
Construction
1 an pour le construire
Ouverture
Architecte
bOb Van Reeth & Van Campenhout WJ & MC. (1994-95)
Rénovation
Coût de construction
1,5 milliard BEF (1994-95)
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Service des Sports de la Ville de Bruxelles
Administration
ASBL Prosport Bruxelles
Équipement
Surface
Pelouse naturelle
Capacité
50 000 places assises[1]
Concerts : 60 000[1]
Dimensions
106 m × 66 m
Localisation
Coordonnées
Localisation sur la carte de Bruxelles
voir sur la carte de Bruxelles
Localisation sur la carte de Belgique
voir sur la carte de Belgique

Le stade Roi Baudouin (en néerlandais : Koning Boudewijnstadion) (anciennement stade du Centenaire puis stade du Heysel) est un stade multisports belge, souvent désigné comme le « stade national ».

Chaque année le stade accueille deux événements sportifs majeurs dont, au mois de mai, la finale de Coupe de Belgique de football, et depuis 1977, durant le dernier week-end d'août le mémorial Van Damme. C'est dans ce stade qu'évolue l'équipe de Belgique de football (les « Diables rouges »). Il est également régulièrement le cadre des concerts ou autres activités culturelles.

Le il fut tragiquement connu pour avoir été le théâtre du drame du Heysel, ayant fait 39 morts et 600 blessés.

Situation géographique

Le stade est situé à Bruxelles sur le plateau du Heysel, sur le territoire de la commune de Laeken. Il y côtoie l'Atomium[2], le parc des expositions de Bruxelles, le Kinepolis, Océade, Mini-Europe, et The Village. L'Union royale belge des sociétés de football association et le Comité olympique et interfédéral belge ont leur siège central à proximité.

Historique[3]

En 1926, l'État belge cède à la ville de Bruxelles de nombreux terrains proches de la propriété royale de Laeken et appartenant au roi Léopold II. La ville de Bruxelles décide d'y ériger un nouveau complexe d'exposition de stature internationale, afin de remplacer le parc du Cinquantenaire devenu trop exigu.

L'année 1930 voit les festivités du centenaire de l'indépendance de la Belgique se dérouler sur le, fraichement sorti de terre, plateau du Heysel. Le stade du Centenaire, la première mouture du stade Roi Baudouin, est inauguré le par le prince Léopold à l'occasion des championnats du monde de cyclisme sur piste. Le stade du Centenaire, également nommé stade du Jubilé, peut accueillir 70 000 personnes[4].

Au sortir de la seconde guerre mondiale, le stade est dépouillé du bois de sa piste de cyclisme[5], et est renommé stade du Heysel. En 1971, une piste en tartan est installé permettant l'organisation de compétition d'athlétisme. Trois années plus tard, en 1974, un nouveau système d'éclairage est installé.

Suite au drame du Heysel en 1985, et afin d'accueillir l'Euro 2000, la ville de Bruxelles et l'État belge rénovent totalement le stade durant le début des années 1990. Une fois de plus, le destin du stade est lié à celui de la famille royale, en effet, en 1993, le roi Baudouin Ier meurt et il est décidé que le nouvel antre des Diables rouges portera son nom : le stade Roi Baudouin.

Le , soit exactement 65 ans après l'inauguration du stade du Centenaire, la famille royale assiste au match Belgique - Allemagne (1-2) qui baptise les installations. La transformation coutera environ 37 millions d'euros (1,5 milliard BEF).

En 1995-1996, s'y déroule la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, durant laquelle le Paris Saint-Germain s'impose 1-0 face au Rapid Vienne.

En 1997-1998, les derniers travaux afin de parfaire aux normes des stades 5 étoiles UEFA sont achevés. Depuis lors, le stade a une capacité de cinquante mille places. Après l'Euro 2000, suite aux modifications des règlements de l'UEFA, le stade est catégorisé « 4 étoiles » (ce classement est supprimé en 2006, le stade répond a priori depuis aux normes de la catégorie 3).

En juin 2007, Alain Courtois fait campagne pour l'organisation de la Coupe du monde de football 2018 en Belgique et aux Pays-Bas[6].

Disparition / Remplacement

La thématique concernant la construction d'un nouveau stade, à vocation internationale, à Bruxelles est redondante dans la vie politique et socio-culturelle belge. Différents projets sont évoqués mais aucune décision n'est arrêtée. Le site dit de « Schaerbeek-Formation » (une ancienne gare de triage), sur le territoire de la commune de Schaerbeek, est plusieurs fois avancé. Le nom du R. SC Anderlecht est souvent cité lorsque le thème d'un nouveau stade est évoqué. Le club (32 fois champion de Belgique) se considère de plus en plus à l'étroit sur son site historique et souhaiterait moderniser. Si le « matricule 35 » de l'URBSFA, n'est pas opposé à se lier à un projet ambitieux, son nom est souvent cité à son corps défendant.

Un grand projet de rénovation du Plateau du Heysel voit le jour au début des années 2010. La Région bruxelloise et la Ville de Bruxelles espèrent des retombées importantes du point de vue immobilier. Bien que toujours à l'état de projet, ce dossier amène son lot de polémiques et d'incertitudes (comme la disparition ou le déplacement de sites ludiques ou touristiques comme « Océade » ou « Mini-Europe »).

Au printemps 2013, les membres de la majorité en place au gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale (réunis à Ostende) annoncent la construction d'un « stade national » sur le site dit du « parking C », qui est le plus grand parking jouxtant le plateau du Heysel. L'endroit appartient à la Ville de Bruxelles, mais est situé sur le territoire de la commune de Grimbergen, donc en Région flamande. De solides négociations politiques devront donc être nécessaires pour faire aboutir ce dossier qui soulève d'autres désaccords. Ainsi, le premier projet n'envisage qu'un stade de football et donc pas de piste d'athlétisme. Or l'actuel stade Roi Baudouin est le seul de Belgique à pouvoir accueillir des réunions internationales d'envergure. Le dossier du nouveau stade risque donc d'encore prendre du temps et de subir nombre d'aménagements.

Événements

Football international

De grandes rencontres internationales de football se déroulèrent dans le stade, parmi elles: en 1964, 1976, 1980, et 1996 les finales de la Coupe des Coupes, en 1972, la finale des Championnats d'Europe de football opposant la RFA à l'URSS (3-0), et les finales 1958, 1966, 1974, 1985 de la Coupe des clubs champions européens.

La finale 1985 de la Coupe des clubs champions européens, entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club donne lieu à une des plus grandes catastrophes survenues pendant un match de football : le drame du Heysel.

Le , le Paris Saint Germain y remporte la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe contre le Rapid Vienne.

Le stade accueilli quelques rencontres de l'Euro 2000, organisés par la Belgique et les Pays-Bas, notamment le 10 juin le match inaugural entre la Belgique et la Suède (2-1), et le 28 juin la demi-finale entre le Portugal et la France (1-2).

Concerts

Le stade accueille souvent des concerts d'artistes variés comme par exemple : Madonna, U2 (les 22 et 23 septembre 2010 devant 144 338 spectateurs (record d'affluence du stade[7])), Céline Dion, Robbie Williams, Genesis, Bruce Springsteen, Johnny Hallyday, Mylène Farmer le 19 Septembre 2009 durant sa tournée (Tour 2009 de Mylène Farmer) ainsi que les Rolling Stones. Le stade accueillera les One Direction le 13 juin 2015 à l'occasion de leur tournée On the Road Again.

Autres

Infrastructures

  • 50 093 places assises (couronne inférieur : 36 816 places, couronne supérieure : 13 277 places)[1] :
    • Tribune 1 : 10 092 places
    • Tribune 2 : 14 660 places
    • Tribune 3 : 10 711 places
    • Tribune 4 : 14 630 places
  • 60 000 places pour les concerts[1]
  • 6 terrains (1 central (105 × 66 m), et 5 annexes dont 1 synthétique)
  • 1 piste d'athlétisme de 9 couloirs.
  • 4 tribunes distinctes
  • 1 club de tennis, propriété de la ville de Bruxelles

« Stade annexe »

Le site comprend également un second stade qui conserve le surnom familier « Petit Heysel », bien que son architecture n'ait rien à voir avec le stade principal et que celui-ci ait été renommé « stade Roi Baudouin ».

Par le passé, le « Petit Heysel » hébergea des rencontres du Racing Jet Bruxelles. Le stade est régulièrement loué par des cercles de football de l'agglomération bruxelloise. Ainsi, en 2012-2013, y joue l'Étoile de Bruxelles-Capitale (P1) ou le club de D3 du FC Bleid-Molenbeek.

Ce stade est fréquemment employé pour les rencontres de l'équipe nationale belge de rugby.

Accès

Ce site est desservi par les stations de métro : Roi Baudouin et Heysel.

(ligne 6)

  • Tram 7, 51 (arrêt Heysel) et 94 (terminus Stade)
  • Bus 84 et 88 (arrêt Roi Baudouin), Bus L, WL, BN, BW, BS, 360, 221 et 356 (arrêt Stade)

Exposition

Une exposition permanente se tient au stade Roi-Baudouin, proposant de découvrir les coulisses du stade, les vestiaires des Diables rouges, et de revivre les grands matchs qui s'y sont déroulés.

Galerie

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Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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