Saint-Briac-sur-Mer

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Saint-Briac-sur-Mer
Saint-Briac-sur-Mer
Le port et la plage du Béchet.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Côte d'Émeraude
Maire
Mandat
Philippe Fourneyron
2023-2026
Code postal 35800
Code commune 35256
Démographie
Gentilé Briacin
Population
municipale
2 208 hab. (2021 en augmentation de 10,9 % par rapport à 2015en augmentation de 10,9 % par rapport à 2015)
Densité 274 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 13″ nord, 2° 08′ 02″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 62 m
Superficie 8,06 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Dinard
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Malo-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saintbriac.fr

Saint-Briac-sur-Mer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 208 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au nord par la Manche et à l'ouest par le Frémur et son estuaire qui marque la limite occidentale du département d'Ille-et-Vilaine. Un pont la relie à Lancieux (département des Côtes-d'Armor).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Botanique[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Briac est à la septième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 611 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 54 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 27 taxons protégés et 35 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].

Plusieurs plantes de littoral comme l'armérie maritime se rencontrent sur la commune, notamment à la pointe de la Garde-Guérin avec sa pelouse littorale à silène maritime (Silene uniflora) et les orchidées des marais du Dinard Golf « espace d'une exceptionnelle richesse floristique » (Ophioglossum vulgatum)[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Briac-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[13] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

Selon le baromètre de l'immobilier, Saint-Briac-sur-Mer était, après La Trinité-sur-Mer , en 2021 la commune de Bretagne où le prix médian des maisons était le plus élevé (580 000 euros)[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), zones urbanisées (35,9 %), terres arables (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), zones humides côtières (1,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709[23].

Son nom vient d'un saint nommé Briac. La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne de Brioc/Brieuc, ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes saints. Ils portent le même nom.[réf. nécessaire]

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Briac[24].

La dénomination bretonne de la commune est Sant-Briag et la gallèse est Saent-Beriac[réf. nécessaire].

Le gentilé est Briacin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du XIXe mais désormais détruits ou introuvables : un menhir et un dolmen près de la Garde Guérin, un alignement dénommé les Roches-Hues[25].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Xe siècle.

La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et familier du Briac de Bourbriac.

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.

Du XVIe siècle et jusqu'à la Révolution, les Du Breil de Pontbriand étaient les seuls seigneurs de Saint-Briac-sur-Mer.

Bataille de Saint-Cast

Les 4 et , une flotte britannique, forte de plus de 113 navires et commandée par l'amiral Richard Howe, débarque dans l'anse de la Fosse, à l'est de la Garde Guérin, un corps de plus de 9 000 hommes (voire 13 000) sous les ordres du général Thomas Bligh qu'accompagnait le duc d'York, le futur roi Georges III. Elle établit un camp au village de la Plate-Roche (Saint-Lunaire), après avoir pillé Saint-Briac et ses environs : à Saint-Briac, elle incendia les villages de la Fosse, du Mesnil, du Chemin et de la Ville-au-Coq. Après avoir constaté qu'elle ne pourra pas passer à St Malo, elle se déplace et réembarque à St Cast sous le feu des troupes françaises qui sont arrivées.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Les peintres et la villégiature[modifier | modifier le code]

Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du XIXe siècle et les photographies d'époque, la côte, avant l'implantation des villégiatures, était dépourvue d'arbres : ce sont les nouveaux résidents estivaux qui ont planté toutes sortes d'espèces et ainsi agrémenté le site.

Quelques dates[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En 1901 ouvre la ligne de tramway de Saint-Briac à Dinard. C’était une ligne de tramway à vapeur à voie métrique qui reliait les villes de Saint-Briac et Dinard en passant par Saint-Lunaire. Elle a été ouverte entre 1901 et 1902. En 1929, la ligne ferma pour être remplacée par un service d'autocar.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1914, l'hopital militaire complémentaire n°43 est ouvert à St Briac devant l'afflux des blessés. Il sera fermé en 1916.

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

1920 est l'année de la création des tennis à la Houle.

Au début de la décennie 1920, le grand-duc Cyrille Vladimirovitch (cousin du tsar Nicolas II) s'installe à Saint-Briac avec sa femme et ses enfants.

En 1927 ouvre le deuxième club-house du "Dinard Golf Club", construit par l'architecte Marcel Oudin[27].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts américain érigé en l'honneur du Captain Wilner, du First Class Roy O'Posey et du First Class J. MacDaniel, tombés le à Saint-Briac.

Saint-Briac est le flanc ouest de la « Festung » de Saint-Malo. De nombreux blockhaus[28] y sont construits, dont l'ensemble de la pointe de la Garde-Guérin[29].

La commune est libérée par les Américains le , au prix de la vie de trois soldats américains. Tony Vaccaro y réalise les photographies de guerre.

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

L'opposition de certains riverains à l'ouverture du sentier littoral GR 34 au droit de leurs propriétés suscite de nombreuses polémiques[30].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason de Saint-Briac.
Blason de Saint-Briac-sur-Mer Blason
D'azur au pont courbé de trois arches d'argent, maçonné de sable, mouvant des flancs et posé sur une champagne aussi d'azur[31].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Armes de la famille de Pontbriand : d'azur à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune a eu pour maire de à , Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, fondateur de Génération écologie et bénéficiaire, par sa mère, du manoir de la fondation Forbes des Essarts.

De mars 2008 à 2014, le maire est Auguste Senghor, un neveu de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), l'ancien président de la république sénégalaise. Auguste Senghor avait été auparavant maire du May-sur-Èvre (en Maine-et-Loire, à côté de Cholet) de 1977 à 1989 et de 1995 à 2008[32]. Vétérinaire de profession, il a été le président du conseil régional de l'Ordre des vétérinaires pour les Pays de la Loire[33].

À partir de mars 2014, le maire est Vincent Denby-Wilkes, franco-américain, ingénieur agronome de formation, coordonnateur EDF régional de profession, il est également président de Sciences Po Rennes et de France énergies marines[34]. À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal, une élection partielle est organisée les 26 mars et 2 avril 2023[35].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 Alexis David   Capitaine au long cours, cap-hornier
Maire honoraire

(démission)
Georges Bourgeois Droite  

(décès)
Ernest Ogé[36] PSU Instituteur puis inspecteur primaire
André Taisne   Colonel retraité
François Debonnet CNIP Ancien directeur administratif
Michel Le Bras    
Brice Lalonde Ministre (1988-1992)
Conseiller régional (1998-2004)
Auguste Senghor[37] DVD Vétérinaire retraité
Maire du May-sur-Èvre (1995-2008)
Vincent Denby-Wilkes[38] ÉCO Coordonnateur EDF
Réélu pour le mandat 2020-2026
[39] En cours
(au 7 avril 2023)
Philippe Fourneyron SE Médecin généraliste

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 2 208 habitants[Note 4], en augmentation de 10,9 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7601 6971 8091 9822 4392 0401 8781 6681 880
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0772 1202 0712 4142 0892 1782 3172 2202 168
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9601 9812 2131 7821 9702 0421 9201 8801 947
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 7091 6661 6191 6911 8252 0541 9501 9481 955
2014 2019 2021 - - - - - -
1 9782 1932 208------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,3 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 019 hommes pour 1 113 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
3,6 
15,7 
75-89 ans
18,6 
30,8 
60-74 ans
29,7 
17,3 
45-59 ans
19,4 
11,6 
30-44 ans
12,0 
10,9 
15-29 ans
6,7 
11,7 
0-14 ans
10,0 
Pyramide des âges du département d'Ille-et-Vilaine en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
8,7 
14,3 
60-74 ans
15,5 
19,7 
45-59 ans
18,9 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,2 
15-29 ans
19 
19,4 
0-14 ans
17,6 

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Briac-sur-Mer est une station balnéaire réputée de la Côte d’Émeraude.

Une économie tournée vers le tourisme

En 2004, Saint-Briac comportait 913 résidences principales et 1 572 résidences secondaires. Les retraités représentaient alors 35 % de la population.

Les services de proximité sont le secteur offrant le plus d'emplois (83), suivis par la distribution (60), le BTP (44), l'administration (40) et l'entretien/réparation (37).

Monuments et lieux particuliers[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs monuments historiques :

  • l'église Saint-Briac (XVIIe siècle), reconstruite entre 1870 et 1875 à l'emplacement d'églises primitives datant de 1671 et des XIe, XIIe – XIIIe siècles. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche[45] (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice). L'ancienne église, qui datait de 1671, se composait d'une nef avec deux collatéraux, d'un transept, d'une abside à pans coupés, et d'un clocher daté de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté nord. Une litre aux armes des seigneurs de Pontbriand entourait l'église au XVIIe siècle. Le chœur de l'église renfermait jadis un tombeau élevé appartenant aux seigneurs de la Houlle. Un reliquaire ou charnier, avec une inscription en quatre vers, se voyait autrefois en face de la porte d'entrée. L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère[45]. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du [46],[47] ;
  • l’île Agot qui renferme des sites protohistoriques. Elle a été inscrite par arrêté du [48] ;
  • la boutique du 2 rue du Commandant-Pierre-Thoreux, dont le décor en mosaïque de l'atelier d'Odorico est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [49],[50] ;
  • le Club-House du Golf [51],[52],[53] (à l'exception toutefois du sas ajouté à l'entrée du bâtiment) est inscrit au titre des monuments historiques par un arrêté du 27 octobre 2014.

Autres sites et monuments de la commune[modifier | modifier le code]

  • La chapelle de l'Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628[54]. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l'Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu'elle est construite sur l'emplacement d'une épine où l'on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l'ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.
  • L'ancienne chapelle du Vieux-Couvent (XIXe siècle) des sœurs de la Sagesse (1700-1800)
  • Le calvaire des marins (XIXe siècle), située au bourg de Saint-Briac[55]. Il se trouve à l'emplacement d'un ancien dolmen détruit vers 1850.
  • La croix située au village de la Chapelle[56]. Cette croix remplace l'ancienne chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual.
  • Le château du Nessay (XIXe-XXe siècle)[57]. Le château de Saint-Briac qui était situé au lieu-dit la Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie de la famille Breil-de-Pontbriand. Le château actuel a été érigé en 1886, par le comte Maurice de Villebresme, maire (1892-1899) de la commune. Il appartient à la commune qui le fait fonctionner en centre de vacances. Le parc contient une chapelle[58] reconstruite au XIXe siècle, avec réemploi d'une porte du XVIe siècle.
  • L'ancien château fort de la Houle, mentionné dès le XIIe siècle dans le Roman d'Aquin. Il possédait jadis une chapelle privée[58]. C'était le château seigneurial de la paroisse. Propriété de la famille d'Elbiest en 1460 et en 1520[59]. Il est annexé en 1656 à la seigneurie de Pontbriand,
  • L'ancienne faïencerie (1898-1899)[60]
  • L'hôtel de La Houle (1880-1885)[61]
  • La maison (XVIIIe siècle), située au no 1, rue du Nord[62]
  • La rue pavée Emile-Bernard[63]
  • Le lavoir (XXe siècle),
  • Le boulevard de la Mer[64] et le balcon d'Émeraude[65]
  • Quatre moulins dont les moulins à vent de la Houle[66] (encore surnommé Moulin de Pierre Allée) (XVIIe siècle), de la Marche[67], de la Tourelle, et le moulin à eau de Rochegoude[68],[69] (XIXe siècle)
  • Plusieurs monuments mégalithiques
  • Le Tertre-Girault[70] et la « pierre du diable »
  • L'ancien manoir de la Garde[71]. Propriété de la famille Boutier, puis de la famille du Breil en 1682
  • L'ancien manoir de la Ville-aux-Provôts, situé route de Pleurtuit. Propriété de la famille du Breil en 1682[59].
  • Le bureau de poste[72] construit sur les plans de Pierre-Jack Laloy en 1936 est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres. Il comporte des bas-reliefs de Armel Beaufils et des mosaïques d'Odorico

Sites naturels[modifier | modifier le code]

  • Pointe de la Garde-Guérin

La Garde Guérin est un promontoire rocheux culminant à 48 mètres au nord de la commune. De son sommet, la vue s'étend du cap Fréhel à Saint-Malo et au-delà. Cet espace naturel départemental abrite deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Résidents célèbres[modifier | modifier le code]

Famille impériale russe[modifier | modifier le code]

Après la Révolution bolchévique, Saint-Briac servit de résidence aux membres exilés de la famille impériale russe. Le grand-duc Cyrille Vladimirovitch de Russie et son épouse, la grande-duchesse Victoria Mélita, y vécurent avec leurs enfants, le grand-duc Vladimir Kirillovitch, la grande-duchesse Maria Kirillovna, princesse de Linange et la grande-duchesse Kira Kirillovna, princesse royale de Prusse, transformant la station en véritable « capitale » de l'émigration des Russes blancs.

Famille Forbes[modifier | modifier le code]

Une branche de la famille Forbes, une riche et ancienne famille américaine de Boston d'origine écossaise qui a fait fortune au XIXe siècle dans le commerce de l'opium avec la Chine et le chemin de fer, possède un domaine sur la commune, aux Essarts. James Grant Forbes (1879-1955), né à Shangaï et ayant fait ses études en Angleterre et à Harvard, à côté de Boston, conforta la fortune familiale en commerçant en Chine dans le commerce de l'opium. Il fit l'acquisition du domaine des Essarts qui allait devenir le lieu de réunion familiale. James Grant Forbes était le grand-père de Brice Lalonde, candidat écologiste à l'élection présidentielle française de 1981, ancien ministre de l'Environnement et ancien maire de la commune et de John Forbes Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, Secrétaire d'État, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. La commune et le domaine des Essarts connurent alors une certaine notoriété médiatique.

De nombreux membres de la famille Forbes ont passé les vacances d'été en Bretagne dans ce domaine familial. Durant l'Occupation, Les Essarts furent réquisitionnés et employés comme siège d’une société allemande. À leur départ, les occupants bombardèrent et brûlèrent la propriété. Le domaine fut reconstruit en 1954. Cousins germains, Brice Lalonde et John Kerry ont souvent passé, avec leurs parents, les vacances d'été dans la maison familiale de Saint-Briac-sur-Mer, "Les Essarts".

Brice Lalonde s’oppose à la construction par l'État d’un sentier de randonnée en application de la loi dite du Littoral, sentier qui passerait le long de sa propriété[73],[74].

Personnalités politiques françaises[modifier | modifier le code]

  • Brice Lalonde (1946), ancien maire de Saint-Briac-sur-Mer, ancien ministre de l'Environnement,
  • Yvon Bourges (1921-2009), maire de Dinard, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, président du conseil régional de Bretagne, ministre de la Défense, y a beaucoup séjourné.
  • Valérie Fourneyron (1959), ancienne ministre et ancienne maire de Rouen, y possède une maison de villégiature. Son mari Philippe est le maire de Saint-Briac depuis .

Artistes et œuvres inspirées par Saint-Briac[modifier | modifier le code]

  • Jean Ajalbert (1863-1947) séjourne à Saint-Briac en 1886
  • Eugène Baudin (1853-1918) céramiste, ouvre une faïencerie à Saint-Briac en 1897, en laisse la direction à son fils adoptif, Paul Baudin, en 1906
  • Armel Beaufils, (1882-1952) sculpteur, a résidé à Saint-Briac-sur-Mer de 1929 à 1952
  • Émile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain, a décoré, au cours des deux mois passés à Saint-Briac-sur-Mer, sa chambre de l'auberge de Mme Lemasson située dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il séjourna à Saint-Briac en 1886, 1887, 1888, 1889, 1891

Cinéma[modifier | modifier le code]

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005. p. 38, 41.
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  67. Moulin de la MarcheNotice no IA35006849, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
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  69. Moulin à marée, puis minoterie de Rochegoude, actuellement maisonNotice no IA35000513, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Auguste Lemasson, La Féodalité à Saint-Briac. Les terres nobles et leurs seigneurs du XVe siècle à la Révolution, Rennes, impr. de Oberthur, (lire en ligne)
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  • Achkren Allée, La faïencerie de Saint-Briac-sur-Mer et l'histoire d'Eugène Baudin, Dinard, Association Histoire et patrimoine du pays de Dinard,
  • Henri Bellamy, La résistance dans mon village Saint Briac sur mer, Chez M Poirot Librairie Saint Briac Sur Mer 1946,
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  • François-Xavier David, Benoni Rivière, cafre blanc (roman), Saint-Denis, Société des Écrivains, Saint-Denis, , 296 p. (ISBN 978-2-342-05660-0)
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Liens externes[modifier | modifier le code]