Stéphane Goël
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Stéphane Goël, né à Carrouge le , est un cinéaste, réalisateur et producteur vaudois.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né en 1965 à Lausanne, Suisse, Stéphane Goël travaille comme monteur et réalisateur indépendant à partir de 1985. Il réside et travaille à New York entre 1987 et 1993, où il se forme au documentaire au Global Village et effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik, Paul Garrin, Alexander Hahn, David Cameron ou encore Shigeko Kubota[1]. Il est également membre de l'association lausannoise Climage[2], et produit ou réalise de nombreux documentaires pour le cinéma ou la télévision. En 1994, il reçoit le Prix « Jeunes créateurs » de la Fondation vaudoise pour la culture[1]. Son documentaire Sur les traces des pharaons noirs est sélectionné et primé dans plusieurs festivals[3].
Documentaires[modifier | modifier le code]
- 1990 : La république de l'utopie (Portraits USA)
- 1990 : Chroniques cathodiques
- 1993 : Photo de classe
- 1993 : À l'ouest du Pecos
- 1995 : Lorsque mon heure viendra
- 1995 : Le garçon s'appelait Apache
- 1997 : Campagne perdue
- 1997 : L'or de la réserve
- 1998 : Une jeunesse au goût de terre
- 2001 : Architectour de Suisse
- 2003 : Le poison – le crime de Maracon
- 2005 : DESIGNsuisse (ADN)
- 2005 : Sur les traces des pharaons noirs[4]
- 2006 : Qué viva Mauricio Demierre, présenté en première au Festival de Locarno[5]
- 2007 : Le crépuscule des Celtes
- 2007 : Le secret
- 2010 : Prud'hommes, présenté en première au Festival de Locarno[6],[7],[8]
- 2012 : De la cuisine au parlement
- 2015 : Fragments du paradis, présenté en première au Festival de Locarno[9],[10]
- 2015 : Les sables sans fin de l'absence
- 2018 : Insulaire, présenté en première au Festival de Locarno[11],[12],[13],[14]
- 2020 : Citoyen Nobel (sur Jacques Dubochet), présenté aux Journées cinématographiques de Soleure[15],[16],[17]
- 2020 : Les pestiférés, court-métrage de la collection Lockdown by Swiss Filmakers[18]
- 2021 : De la cuisine au parlement - Édition 2021, présenté aux Journées cinématographiques de Soleure[19],[20],[21]
- 2022 : État de nécessité
Reportages[modifier | modifier le code]
- 1999 : La dernière bataille du cheval suisse (reportage Temps présent)
- 2000 : Le pari africain (reportage Viva)
- 2002 : Au secours, l'insécurité revient ! (reportage Temps présent)
- 2003 : Voyage au noir (reportage Temps présent)
- 2004 : Bons baisers de Moscou (reportage Temps présent)
- 2011 : La forge de l'alchimiste (reportage Passe-moi les jumelles)
- 2013 : Ailes de jour, belles de nuit (reportage Passe-moi les jumelles)
Vidéos de création[modifier | modifier le code]
- 1989 : Loin du cœur (Random)
- 1989 : Camera, man!
- 1990 : L'importance du temps passé ; oublier
- 2021 : Double tombeau / À force d'en découdre d'après deux poèmes de Sylviane Dupuis et Mary-Laure Zoss[22]
- 2022 : Autrans, video-clip pour Sara Oswald
Expositions[modifier | modifier le code]
- 2014 : Aux origines des pharaons noirs (Installation vidéo) Laténium de Neuchâtel[23]
- 2015 : Gustave Roud, les traces éparses du paradis (Installation vidéo) Musée d'Art de Pully[24]
Production[modifier | modifier le code]
- 2007 : Le train le plus difficile du monde de Daniel Wyss
- 2007 : Mondes contraires de Camille Cottagnoud
- 2008 : La Forteresse de Fernand Melgar
- 2011 : Vol Spécial de Fernand Melgar
- 2014 : La barque n'est pas pleine de Daniel Wyss
- 2015 : Atterrissage forcé de Daniel Wyss
- 2018 : Les dames de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond
- 2020 : Impériale de Coline Confort
- 2022 : Ardente.x.s de Patrick Muroni
- 2022 : Garçonnières de Céline Pernet
- 2023 : Arrière-Pays de Céline Pernet et Daniel Wyss
- 2023 : Amarynthos, à la recherche du temple perdu de Sébastien Reichenbach
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Fondation vaudoise pour la culture », sur www.fvpc.ch (consulté le )
- « Climage » Stéphane Goël » (consulté le )
- « Films | Africultures : Sur les traces des pharaons noirs », sur Africultures (consulté le )
- « Sur les traces des pharaons noirs », sur Le Louvre (consulté le )
- « Un décalage dramatique », sur Un décalage dramatique (consulté le )
- Pierre-François Besson, « « Aux Prud’hommes, on entend résonner un cri » », Swissinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Prud'hommes" : au bord du Léman, la lutte des classes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Prud'hommes de Stéphane Goël - (2010) - Film documentaire » (consulté le )
- « «Fragments du Paradis», un documentaire qui montre l’invisible », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Il y aura plein de choses à faire au paradis », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « «Insulaire»: Robinson, le Baron et les langoustes », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « "Insulaire", film-métaphore sur un morceau de Suisse perdu dans l'océan », sur rts.ch, (consulté le )
- « Le documentaire "Insulaire" présenté par Stéphane Goël au Festival du Sud », sur Le documentaire "Insulaire" présenté par Stéphane Goël au Festival du Sud (consulté le )
- « Stéphane Goël », sur rts.ch, (consulté le )
- Nadine Haltiner et Andréanne Quartier-la-Tente, « Jacques Dubochet, un « Citoyen Nobel » dans l'objectif de Stéphane Goël », RTS Info, (lire en ligne, consulté le ).
- Katy Romy, « Jacques Dubochet, un « Citoyen Nobel » modèle », Swissinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Duplan, « « Citoyen Nobel » : Jacques Dubochet au service du monde », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Collections "Lockdown" by Swiss filmmakers », sur rts.ch, (consulté le )
- « Stéphane Goël fait un nouvel état des lieux du féminisme suisse », sur rts.ch, (consulté le )
- « Cinéma, histoire et féminisme – Un regard malicieux sur les opposants au suffrage féminin », sur 24 heures (consulté le )
- « Derrière l’écran, une Suisse pas si parfaite », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « ptyxel.net—https://www.ptyxel.net/ », sur www.ptyxel.net (consulté le )
- « Aux origines des pharaons noirs. 10'000 ans d'archéologie en Nubie », sur Laténium (consulté le )
- « Gustave Roud Les traces éparses du paradis », sur www.museedartdepully.ch (consulté le )
Sources[modifier | modifier le code]
- « Stéphane Goël », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
- 24 heures, , p. 15, avec photographie des six membres de Climage.
- L'Hebdo, , p. 80-83.
- Climage.ch
- LeTemps.ch |
- LeCourrier.ch
