Sommières

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Sommières
Sommières
Blason de Sommières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Martinez
2020-2026
Code postal 30250
Code commune 30321
Démographie
Gentilé Sommiérois, Sommiéroises
Population
municipale
5 040 hab. (2021 en augmentation de 6,04 % par rapport à 2015)
Densité 486 hab./km2
Population
agglomération
7 231 hab. (2009)
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 07″ nord, 4° 05′ 27″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 106 m
Superficie 10,36 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sommières
(ville-centre)
Aire d'attraction Sommières
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sommières
Liens
Site web www.sommieres.fr

Sommières (Someire en occitan) est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Bénovie, le ruisseau des Corbières et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sommières est une commune urbaine qui compte 5 040 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Sommières et fait partie de l'aire d'attraction de Sommières. Ses habitants sont appelés les Sommiérois ou Sommiéroises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le beffroi de Sommières, inscrit en 1926, l'Immeuble 3 rue Taillade, inscrit et classé en 1984, et le château, inscrit en 2010.

Géographie[modifier | modifier le code]

Située à l'extrême sud du département du Gard, à la périphérie ouest de la plaine de la Vaunage et à la périphérie du département de l'Hérault, dans une région très viticole, à vingt-sept kilomètres de Nîmes et à vingt-huit de Montpellier, cette ville très pittoresque est connue pour son centre médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle, dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches, pour son château, aujourd'hui en ruine mais en cours de restauration, dont la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors d'épisodes de pluies cévenoles, le record datant de .

Sommières est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des trente-quatre communes du Pays Vidourle-Camargue.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villevieille à 1 km à vol d'oiseau[3], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle »[8], d'une superficie de 209 ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :

  • le « bois du Puech Bouquet » (121 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[11] ;
  • le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 ha), couvrant 10 communes dont 6 dans le Gard et 4 dans l'Hérault[12] ;
  • la « plaine de Campagne » (1 681 ha), couvrant 6 communes dont 3 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[13] ;
  • le « vallon du ruisseau des Corbières » (72 ha), couvrant 4 communes du département[14] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sommières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sommières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 7 733 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sommières, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Il faut noter que sa situation géographique qui la lie au département de l'Hérault constitue également une attraction naturelle (mais non prise en compte statistiquement) avec les proches communes de Boisseron, Saussines, Galargues, Campagne, comptabilisant de fait un nombre d'habitants beaucoup plus élevé.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,5 %), zones urbanisées (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), forêts (2,8 %), prairies (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Secteur sauvegardé[modifier | modifier le code]

Un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Sommières (PSMV) a été approuvé par délibération du Conseil Municipal du 23 Septembre 2014 et par Arrêté Préfectoral du 16 Avril 2015 générant dans le secteur classé l'avis préalable de l'Architecte des Bâtiments de France pour tout travaux à effectuer, ceci afin de coordonner ceux-ci avec le patrimoine historique de la ville.

Cette mesure bien perçue par les personnes concernées par les travaux se heurte toutefois à l'incompréhension souvent laissée par l'émetteur de l'avis préalable entraînant ainsi l'abandon regrettable du projet envisagé.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sommières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[21], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002, 2014, 2015 et 2021[24],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sommières.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1187 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Blason de Sommières

De gueules au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, sur une rivière courante d'argent, sommé d'une croix du même accostée de deux tours aussi d'argent (ouvertes et ajourées de sable).

Le pont au-dessus du Vidourle fut construit au Ier siècle et attribué à l'empereur Tibère afin de relier Nîmes à Toulouse. Il était initialement constitué de plus de 20 arches pour une longueur totale de plus de deux cents mètres. Ses dimensions étaient ainsi suffisantes pour enjamber le lit "normal" du Vidourle et assurer la liaison entre les deux rives, malgré les nombreuses crues du fleuve.

Sommières fut érigée au Xe siècle en grande partie sur le pont (dont il ne reste ainsi que 7 arches visibles), à même le lit mineur du fleuve, ce qui explique les nombreuses inondations dont est victime la ville lors des débordements du Vidourle. Sommières fut un des fiefs principaux de la Maison des Princes d'Anduze, Satrapes de Sauve, et de leurs cousins les Roquefeuil-Anduze. Ces deux familles seigneuriales, de grande importance régionale, y battaient monnaie, dans un des ateliers de la ville, entre les années 1220-1266.

Siège de Sommières par Louis XIII - 14 août 1622.

Durant les guerres de religion, la ville change de mains à plusieurs reprises. Après le massacre de la Saint-Barthélemy, ce sont d’abord les protestants qui quittent la ville pour Anduze et Sauve. Ils réunissent une troupe, et sous la direction d’Antoine Dupleix, dit le capitaine Grémian, ils reprennent la ville par surprise le [28].

Le gouverneur du Languedoc, Montmorency-Damville décide en de reprendre à son tour la ville, qui est investie le . Après deux mois de siège, le comte de Damville accepte la reddition des huguenots. Il épargne les habitants et les défenseurs[29], des Cévenols portant au chapeau la cuillère des Gueux de Zélande, sur instruction du roi[30] mais les protestants doivent quitter la ville[31].

En 1622, durant les rébellions huguenotes, la ville est assiégée, comme presque toutes les villes protestantes, par l’armée royale.

Lors de la guerre des Camisards, Jean Cavalier fait une incursion dans Sommières le contre les troupes royales de la place dirigées par M. Montredon. Il incendie une partie du faubourg du Bourguet pour les faire sortir du bastion mais celles-ci n'interviennent pas et sept à huit personnes décèdent[32].

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Au XIXe siècle, Sommières est une bourgade industrielle enrichie par le traitement de la laine.

En matière linguistique et culturelle, le Vidourle constitue la frontière et une zone de transition généralement admise entre les variantes languedociennes et provençales du pays d'Oc (et non le Rhône comme cela est souvent mentionné).

Sommières a donné son nom à une dénomination complémentaire de l'appellation Languedoc: Languedoc-Sommières.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 5 040 habitants[Note 6], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4373 2993 4493 6843 6323 7333 6973 7993 923
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0404 0103 8754 0003 7343 7713 8383 8213 740
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 7803 7963 1733 1283 1303 3073 0742 8172 935
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 1453 3113 0702 9343 2503 6774 5054 4634 861
2021 - - - - - - - -
5 040--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activités culturelles[modifier | modifier le code]

  • Cinéma Le Venise
  • Radio locale Radio Sommières
  • Plusieurs galeries d'art
  • Artisanat d'art
  • Musique : Jazz Corner, café musical, concerts
  • Spectacles tauromachiques avec le Club Taurin "Lou Carmen" le club Taurin "CT Sommières et son Pays", L'Association de Défense des Tauromachies "L'Aficion", École de raseteurs de Sommières, le Club Taurin "Lou Passeroun"
  • Théâtre
  • Cité médiévale et Château
  • Espace Lawrence Durell destiné à la culture
  • Fêtes
    • Les Trad'hivernales,
    • les braderies et les brocantes,
    • la fête des fleurs au Printemps,
    • la fête des vins ()
    • Fêtes d'Eté (fin juillet-début août)
    • Election Miss Pays de Sommières organisé par le Comité Miss Pays de Sommières qualificative pour Miss Languedoc-Roussillon avec la société Miss France Organisation

Activités économiques[modifier | modifier le code]

Boutique à Sommières
  • Artisanat : Nombreux artisans aux activités diverses
  • Commerce :depuis des siècles, du fait de sa position géographique la ville a toujours été tournée vers le commerce, plus d'une centaine de commerces variés, 4 grandes surfaces, un hébergement conséquent, (hôtel 5 étoiles, hôtels 3 étoiles, chambres d'hôtes, camping 5 étoiles, campings 3 et 4 étoiles), une trentaine de points de restauration, le marché de Sommières est réputé et connu depuis le XVIIe siècle (Midi Libre du 4 janvier 2018)[réf. nécessaire] (tous les samedis et les mercredis d'été en nocturne) il s' est classé parmi les 5 meilleurs marchés régionaux (halles incluses) dans le récent concours organisé par TF1 et Midi Libre février 2018[réf. nécessaire]
  • Industrie : Autrefois prospère, l'industrie a pratiquement disparu, les huileries, les usines de cuir, de pantalons, la fabrique de carrelages, l'usine de coton, la mine de Salinelles (Terre de Sommières) ont fermé, subsiste une usine de pièces détachées pour l'aéronautique, la SODAPEM.
  • Secteur tertiaire : exploitations vinicoles (caves coopératives Sommières et sa voisine Villevieille ainsi que des caves particulières) exploitations oléicoles (Moulin de Villevieille), maraichages, quelques céréales.
  • Tourisme : Cité médiévale (secteur sauvegardé) avec ses monuments classés et son pont habité, l'un des rares ponts habités en Europe (inscription Monument Historique DRAC La Gazette de Nimes France Bleu Gard Lozère )

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 086 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 4 639 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 280 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 36 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 15,4 % 15,1 % 11,6 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 021 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Sommières[Carte 3],[I 12]. Elle compte 2 215 emplois en 2018, contre 2 057 en 2013 et 1 944 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 630, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 13].

Sur ces 1 630 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 696 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

732 établissements[Note 10] sont implantés à Sommières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 732 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
43 5,9 % (7,9 %)
Construction 64 8,7 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
283 38,7 % (30 %)
Information et communication 12 1,6 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 24 3,3 % (3 %)
Activités immobilières 41 5,6 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
92 12,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
104 14,2 % (13,5 %)
Autres activités de services 69 9,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,7 % du nombre total d'établissements de la commune (283 sur les 732 entreprises implantées à Sommières), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • Delber, supermarchés (30 659 k€)
  • Sodapem, mécanique industrielle (25 360 k€)
  • BR Fioul, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (7 485 k€)
  • Jardinerie Quincaillerie Bonell SARL, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (5 149 k€)
  • Arc En Ciel Autocars, transports routiers réguliers de voyageurs (2 640 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-est du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 41 26 18 19
SAU[Note 13] (ha) 469 402 311 430

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 26 en 2000 puis à 18 en 2010[40] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 469 ha en 1988 à 430 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 23 ha[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Passerelles traversant le Vidourle et menant aux arènes.
  • La chapelle royale castrale de Saint-Sauveur, dans l'ancien château fort, récemment restaurée et à présente ouverte au public dans le cadre de la visite du château avec accès à la tour Bermond (ou tour Carrée).
  • La tour Bermond, édifiée sur un rocher, s'élève à 25 mètres ; sa partie supérieure permet une vue à 360° après avoir gravi les marches de l'escalier à vis.
  • Les immeubles (XVIIe – XVIIIe siècles) inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [43]. Escaliers à loggias avec rampes à balustres ou en fer forgé (cad. AC 423)[44].
  • Nombreuses autres maisons et façades du XVe au XVIIIe siècle à découvrir sur les places à arcades et dans le dédale des rues de la ville ; ensemble urbanistique en damier remarquable, avec nombreux passages voûtés et arcades, hérité de la période médiévale ; nombreuses fenêtres géminées d'époque gothique, fenêtres Renaissance à croisées de meneaux, encadrements de portes à bossages XVIIe Louis XIII, façades Louis XV et ferronneries, etc. Un secteur sauvegardé de 60 ha a été mis en place depuis 2010 et devrait permettre une meilleure appréhension et conservation du patrimoine architectural de la cité à travers l'étude complète des éléments répertoriés.
  • Le pont romain de Sommières dit « de Tibère » sur le Vidourle. Après le pont du Gard, il s'agit de l'un des monuments de ce type parmi les mieux conservés du monde romain bien que très restauré au XVIIIe siècle notamment par l'ingénieur Pitot. Il est l'un des rares ponts encore habités en Europe. Il a été doté de portes au Moyen Âge, dont l'une est l'actuelle tour de l'horloge, en grande partie intégrée dans la ville à cette époque. Son tablier, à l'origine en léger dos d'âne, fut aplani au XIXe siècle et des rambardes en fonte de fer furent installées en lieu et place des parapets de pierres. Pour autant, il n'est pas inscrit sur la liste des monuments historiques[Note 15]. Ce pont a été très souvent malmené lors des terribles crues du Vidourle appelées ici Vidourlades. Une des dernières en date, celle « historique » des 8 et , a atteint, en amont du pont, une cote inédite de l'ordre de 8 mètres (précision impossible du fait de la position de l'étiage en aval du pont) ; l'eau passant de manière spectaculaire sur le tablier (40 à 50 cm) à travers les rambardes. En fait, le débit du fleuve, au plus fort de cette crue, a été estimé, après coup, au chiffre record de 2 600 m3/s environ. Mais la configuration de la traversée du fleuve dans la ville (1 km d'étalement des eaux) rend ces estimations bien complexes et aléatoires ; les anciennes projections, après les « crues références » de 1933 et 1958, estimaient que les 1 800 à 2 300 m3/s atteints lors de ces événements ne pouvaient plus être dépassés après la réalisation, en amont, de trois barrages écrêteurs de retenue dès la fin des années 1960 aux années 1980 (à savoir les barrages de Conqueyrac, Ceyrac et de La Rouvière). Mais la chronologie et l'ampleur exceptionnelle de l’événement ont constitué des facteurs très aggravants et inédits qui n'avaient pas été pris en compte alors. Depuis, on s'oriente plutôt vers la réalisation de retenues collinaires multiples afin de ralentir autant que faire se peut, dans le futur, l'impact de ces crues dévastatrices.
Sommières, ensemble mairie, beffroi et porte de ville.
  • Le beffroi communal, inscrit aux monuments historiques le , est une propriété de la commune. Cette tour fortifiée, dominant directement le Vidourle, jouxtant l'hôtel de ville, dans l'axe du pont, constituait une des entrées de la ville médiévale et comportait un pendant plus modeste (la « gleizette », effondrée lors d'une violente crue au début du XVIIIe siècle) à l'autre extrémité du pont romain, ainsi que l'atteste le blason de la ville qui y est sculpté, tout comme diverses gravures antérieures au XIXe siècle. Porte ogivale, sa terrasse est surmontée d'une petite tourelle circulaire dotée d'un campanile en fer forgé très sobre qui comporte une importante cloche datant de 1613 classée MH. Tombée à nouveau lors de sa seconde installation en 1657 elle est restée fêlée depuis (d'où un son caractéristique « étouffé » très particulier). Les deux grands cadrans monumentaux qui ornent les façades datent de la fin du XIXe siècle (1880).
  • La porte du Bourguet, réaménagée en 1752 dans le style de l'époque. Elle a été restaurée après les inondations de 2002 notamment avec des aides de la ville de Versailles. Elle permet l'accès à la rue très commerçante Antonin-Paris, ancienne « rue droite ». À noter qu'elle possède encore ses anciennes portes en bois cloutées, également restaurées elles aussi par la même occasion. Lors de la dernière crue des 8 et , l'eau a atteint la base de l'imposte en fer, soit environ 4 mètres (niveau des premiers étages, quelque 30 cm de plus qu'en 1933 et 1958...).
  • La porte Narbonne, un peu plus bas, édifiée en 1753, restaurée après les inondations de 2002 elle aussi peu après la porte du Bourguet, donne directement accès au dédale des rues en damier de la ville basse.
  • La porte de la Taillade : il n'en reste plus qu'un jambage. Située à l'extrémité sud de la vieille cité, à proximité de l'antique Via Luteva (de Nîmes à Lodève et Toulouse), elle ouvre sur la rue montante dite de la Taillade qui se continue ensuite en descente jusqu'à l'ex-place des Halles (place Jean-Jaurès), pour à gauche, à angle droit, donner sur l'actuelle rue de l'Horloge, afin de franchir le Vidourle[Note 16].
L'église Saint-Pons.
  • L'église Saint Pons de Sommières a été entièrement rebâtie entre 1846 et 1867 dans le style néo-gothique alors à la mode (restauration et redécouverte des édifices médiévaux oblige depuis les années 1830/40, comme la Sainte Chapelle à Paris) ; elle n'est cependant pas dénuée d'intérêt. Sa façade encadrée de deux clochetons pointus présente un portail gâblé central surmonté d'une grande rose, le tout agrémenté d'un riche décor sculpté. L'allure générale de cette façade présente une similitude frappante avec celle de l'église Saint-Bardulphe de Rochefort du Gard bâtie également sur les plans de l'architecte Bourdon. La richesse du décor peint intérieur n'est pas sans rappeler, certes de manière plus modeste, celui de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet à côté de Tarascon ainsi que tout son mobilier liturgique XIXe encore présent, ce qui devient de plus en plus rare. À voir également l'orgue quelque peu composite au niveau des époques, actuellement en cours de restauration, et le très gracieux clocher de style Louis XV (1748) surmonté d'un élégant dôme de pierre avec lucarnes, seul élément conservé de l'ancienne église reconstruite après les troubles des guerres de religion[Note 17]. L'état général de l'église, seulement cent cinquante ans après sa construction, est depuis quelques années suffisamment alarmant pour qu'une souscription vienne d'être lancée[Quand ?] en vue d'opérer plusieurs tranches de restaurations indispensables, notamment au niveau de l'étanchéité du bâtiment et du décor sculpté extérieur parfois très abîmé. Le bâtiment n'étant ni classé ni inscrit aux monuments historiques, il a été fait appel au mécénat ; la commune et la Fondation du Patrimoine ont participé également à ces travaux (la façade sud donnant sur le parvis et la rénovation des vitraux de la grande rose composée de mille trois cents pièces de verre bénéficient de cette première tranche de travaux tout comme l'orgue actuellement objet d'un étude par une commission spécialisée)[Note 18].
Temple de l'Église réformée unie de France.
  • Le temple protestant de Sommières est installé depuis le début du XIXe siècle dans l'ancienne église des cordeliers (XVIIIe siècle remaniée pour les besoins de sa nouvelle affectation au XIXe). Belle façade classique, clocher sur le pignon central surmonté d'une sorte d'obélisque ou pyramidion, lui-même encadré de deux autres éléments de ce type. Cet édifice n'est pas sans rappeler, de manière plus sobre, la remarquable église voisine d'Aujargues ou, quelque peu, le curieux temple de Salinelles. À proximité du temple se trouvait une petite chapelle avec une crypte jouxtant l'hospice (lieu d'hébergement pour personnes âgées et géré par des religieuses devenu aujoud'hui un EHPAD) ; celle-ci fut démolie durant les années 1970, sa cloche déclarée disparue a été retrouvée dans le clocher de l'église Saint-Pons lors des récents travaux de réfection.
  • Chapelle du couvent des Ursulines de Sommières.
  • L'ancien ensemble des Récollets milieu XVIIe, situé sur la place du Bourguet. Il abrite les moines jusqu'au milieu du XVIIIe siècle date à laquelle il est transformé en hôpital. À partir de 1807, les ursulines investissent les lieux. Les bâtiments conventuels sont intégralement remaniés au XIXe siècle dans un style originale « gothique renaissance » à l'exception de la grande chapelle qui possède un étonnant plafond plat (ses décors et le mobilier ont été cependant entièrement renouvelés tout au long du XIXe). De cette époque demeure aussi la monumentale grille en claustra de bois de noyer au sein d'une grande arche, derrière le maître autel, les sœurs ne pouvant se mélanger à la population civile.
  • L'ancien ensemble conventuel des Ursulines, milieu XVIIe, en haut de la rue Taillade, abrite l'actuel centre culturel entièrement rénové dénommé Espace Lawrence-Durrell, l'ancienne chapelle étant destinée à des expositions itinérantes.
  • Le château au quartier de Calès, dénommé château de Lantillac, petit château du milieu XIXe siècle, sorte de « gentilhommière », juché sur la colline surplombant la ville et le château médiéval, deux petites tours rondes, à l'origine couvertes de toitures coniques, encadrent sa façade.
  • Le château de Costes-Cirgues, dit autrefois mas de Fine ; bien caché dans la végétation, il est remanié au début du XXe dans le style Belle Époque, toiture conique pointue couverte d'ardoises de la tour de l'horloge avec cadran en façade ; présence, à côté, sur une terrasse, d'un campanile en fer forgé riveté abritant une ancienne cloche d'église de belle dimension très décorée datant de la seconde moitié du XIXe siècle provenant de l'église du Mont-Dore (Auvergne)[Note 19].
  • Le domaine de Massereau, plus ancien, possède également une tour d'angle comportant encore une fois une ancienne horloge. Cette tour ronde est coiffée d'un dôme de pierre surmonté d'un petit campanile très sobre composé de quatre arceaux de fer supportant un timbre hémisphérique pour sonner les heures. Il est le premier établissement d'hôtellerie de plein air à obtenir la 5e étoile en 2010[45].
  • Le domaine de Puech Bouquet non loin de la limite communale avec le département de l'Hérault. En 1704, Jean Joseph d’Albenas acheta ce château et lui donna le nom de Gajan. Une clé de voûte sous l'escalier porte la date de 1606 qui situerait l'époque de sa construction. Il fut ensuite la propriété de la famille Cazaly qui le céda à la comtesse de Noailles en 1859. Il est depuis passé en de nombreuses mains mais reste une propriété privée.
  • Le début du XXIe siècle voit l'ancienne voie ferrée Nîmes-Sommières (inaugurée le et fermée en ) transformée en voie verte de la Vaunage : Caveirac - Calvisson - Sommières pour tous les non motorisés : piétons, fauteuils, patins et vélos[46]. Celle-ci se continue à présent (travaux terminés) en direction de Fontanés-Lecques pour rejoindre par la suite Quissac et Sauve (la portion Quissac-Sauve est déjà fonctionnelle).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vues aériennes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Boisson, Sommières, Ed. Lacour, 1995 (réimpr.)
  • Ivan Gaussen, Sommières Promenade à travers son passé, 1968
  • Ivan Gaussen, Guide de Sommières, 1955,
  • Aimé Jeanjean, Vieilles rues de Sommières, Ed. Lacour
  • Thérèse et Aimé Jeanjean, Sommières et son canton, Ed.Alan Sutton
  • Pierre Mazier, Sommières aux beaux jours du chemin de fer, Ed. Lacour
  • Franck Salles, Sommières culture des lieux lieu de culture, Ed. Lacour
  • Jacky Villacéque, Retour à Sommières, Ed. PL
  • Alfred Bédrines, Poèmes et Récits, 1956, 1957 Imp.Demontoy
  • Elèves filles du CC, Le mois d' à Sommières, 1944 Imp.Demontoy
  • J. Boisset, Quelques aspects de la vie sociale à Sommières en Languedoc au cours du XVIIIe siècle,
  • Dumas, Emilien Dumas (un Sommièrois) sa vie Son œuvre, 1905, Imp.Demontoy
  • Sophie Aspord-Mercier, Sommières. Histoire urbaine et monumentale d'une place forte en Languedoc, Errance, 2013, 280 p., ill.
  • Étienne Plan, Histoire de Sommières, petite ville du Bas-Languedoc, Nîmes, Lacour, 1988 (BNF 34957425).
  • D. & B. PAGES, Sommières 100 documents pour 1000 ans d'histoire. 2014, Ed. Gaussen - Le Cardinal. (ISBN 978-2-35698-082-3)
  • Journal bimensuel Le Vidourle créé en 1953 pour Sommières, son canton et ses environs, émanation de "L'Echo du Vidourle" qui avait cessé de paraître, Rédacteur en chef et imprimeur-éditeur Antoine Demontoy

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  15. Procédure en cours après le récent et remarquable travail sur « les arches retrouvées du pont romain de Sommières » : 7 arches visibles sur un total de plus de 20 à l'origine...
  16. Il faut noter qu'il s'agit ici de l'époque médiévale, le pont romain devant (études en cours) vraisemblablement à l'époque romaine se continuer au-delà de l'actuelle place Jean-Jaurès (ex-place des Halles) pour surplomber ce qui devait être alors une partie du lit du Vidourle, la voie romaine devant (étude en cours) se situer plus en amont.
  17. Il ressemble fortement, dans son allure générale, à celui de l'église Saint-Julien-Saint-Antoine d'Arles.
  18. Il a été présenté au conservateur départemental des objets d'art et d'antiquité du Gard plusieurs éléments mobiliers qui sont aujourd'hui protégés au titre des objets historiques (arrêté préfectoral du ) ; il s'agit de 2 des 3 cloches du clocher, un ostensoir en argent, une croix de procession et statue du Christ en croix, les fonts baptismaux et le couvercle en bois, le tableau et son cadre (Apothèose ou le martyre de Saint Pons ?) visible dans le chœur, la croix reliquaire de la vraie croix datée de 1785, l'ensemble de la chapelle latérale de l'orphéon. Deux peintures murales ont été également présentées et leur protection est induite par la protection de l'édifice au même titre que les vitraux. L'étude de l'ensemble du mobilier, des peintures et vitraux reste à faire, ainsi que celle de toutes les chapelles. Par le même arrêté ont été également protégés au titre du mobilier, la toile de l'Immaculée Conception de l'ancienne chapelle du collège, actuellement conservée à l'Institut Maintenon, ainsi que le drapeau de la Lyre républicaine de Sommières (1878) conservé aux archives communales.
  19. Le propriétaire qui a remanié le mas était originaire du Mont-Dore.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  48. Sarah Lecoeuvre, « Mort de Sylvain Augier, l'ancien animateur de "Faut pas rêver" et de "La Carte aux trésors" sur France Télévisions », sur TV Magazine / Le Figaro,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Sommières.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]