Soisy-sous-Montmorency

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Soisy-sous-Montmorency
Soisy-sous-Montmorency
L'hôtel de ville.
Blason de Soisy-sous-Montmorency
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Plaine Vallée
Maire
Mandat
Luc Stréhaiano
2020-2026
Code postal 95230
Code commune 95598
Démographie
Gentilé Soiséens
Population
municipale
18 008 hab. (2021 en diminution de 0,58 % par rapport à 2015)
Densité 4 525 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 00″ nord, 2° 18′ 00″ est
Altitude 65 m
Min. 39 m
Max. 140 m
Superficie 3,98 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Montmorency
Législatives 6e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Liens
Site web http://www.soisy-sous-montmorency.fr

Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Soiséens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 km au nord des portes de Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.

Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.

Les communes limitrophes sont Andilly, Enghien-les-Bains, Eaubonne, Montmorency et Saint-Gratien.

Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency[1]
Andilly
Eaubonne Soisy-sous-Montmorency[1] Montmorency
Saint-Gratien Enghien-les-Bains

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à 3 km, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route.

Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.

La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.

La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.

La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.

Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation[2]. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré[3].

En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le « Soisybus », rue de Montmorency.

Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-NordPontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus tous les 15 minutes en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 1510, 1511, 1512, 1514, 1516, 1520, 1527 ainsi que par un minibus de desserte communale, la ligne 1533.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Fontaine Wallace place Sestre

Le territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry.
D'une longueur de 3,2 kilomètres, le ruisseau d'Andilly naît à proximité du village d'Andilly et se jette dans le rue d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d'Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy[4]. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l'Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d'Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d'Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d'Enghien.

La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[5]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[6],[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Soisy-sous-Montmorency est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

Les logements à Soisy-sous-Montmorency sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait 7 191 logements dont 6 664 résidences principales en 1999. En 1999, 92,7 % des résidences soiséennes étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 53,4 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont bien moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé. En 1999, 6,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 20,7 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne.

Soisy-sous-Montmorency est une commune constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 40,4 % en maisons individuelles et à 59,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 57,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,0 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[19],[20].

La commune est soumise à l'obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 559 logements HLM soit 23,4 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville respecte les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était relativement faible en 1999 avec 6,2 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (53,3 %). Suivent les logements de trois pièces (29,0 %), puis 2 pièces (11,4 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 6,3 %). Pourtant, 28,1 % des ménages n'étaient constitués que d'une personnes, tendance en augmentation de 19,2 % de 1990 à 1999 et qu'on retrouve à l'identique dans la région.
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune malgré le faible dynamisme de l'immobilier neuf mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces[21],[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110[23], Soisi vers 1205 [24], Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien[25].

Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius[26].

Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village.

Histoire[modifier | modifier le code]

Soisy vers 1780 (carte de Cassini).
Soisy-sous-Montmorency - La rue de Montmorency vers 1900
La gare de Soisy en service.

Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO.

Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a dû s'établir au pied des premières pentes.

Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.

L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants[27].

Au XVIIIe siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoignages.
La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d'une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d'Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne.
Car, en 1850 est créée la commune d'Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu'au bord du lac d'Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d'ailleurs Anghien à cette époque).

Le XIXe siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle.

Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du IVe corps prussien fut installé à Soisy.

Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency.
Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l'urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons. Le service cessera en juin 1954.

Au XIXe siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 ha vers 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de l'agglomération parisienne.

La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964.
Le développement de l'habitat à loyers modérés (HLM) , d'abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d'Eaubonne gonfle la population qui triple en 20 ans.
À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies).
La commune, bien que devenue l'une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d'anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en respectant l'aspect et le volume.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[28], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l'arrondissement de Sarcelles.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise.

Soisy-sous-Montmorency a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la commune devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Soisy-sous-Montmorency. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Montmorency dont la composition est alors modifiée, passant de 2 à 6 communes.

La ville appartient à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Paris.

La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[29],[30].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville était le siège de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne avec sa voisine pour former le la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont Soisy est désormais membre.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Luc Strehaiano, maire de Soisy-sous-Montmorency depuis 1995.

Politiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[31].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[32].

Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors d'élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L'union pour l'Europe » avec 13,05 %[33]. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages[34].

Le meilleur score de la gauche, toute élection confondue, a été obtenu lors des élections cantonales de 1994 où le socialiste Alain Verdy l'avait emporté sur la commune avec 51,32 % des suffrages face au maire de l'époque, Roger Faugeron, mais il n'avait pas été élu conseil général. En effet sur le Canton de Soisy-sous-Montmorency qui comprend également les villes d'Andilly et de Margency, réputées plus à droite que Soisy, le score final du candidat socialiste a été de 48,68 % des voix[35].

En mars 2008, Luc Stréhaiano, UMP, est élu maire pour un troisième mandat, à la suite du premier tour des élections municipales avec un résultat pour sa liste à hauteur de 68 % des suffrages exprimés face à une seule autre liste, divers gauche « Soisy pour Tous ! »[36].

Lors des élections régionales de 2010 la liste de l'union de la gauche et des écologistes de Jean-Paul Huchon obtient 47,87 % des suffrages contre 52,13 % à la candidate UMP, Valérie Pécresse[37] (Île-de-France : Huchon 56,69 % ; Pecresse 43,31 %). Une hausse de 4,4 % pour la gauche par rapport aux élections régionales de 2004 où elle avait obtenu 43,49 % des voix[38]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy l'emporte dans cette commune avec 53,11 % des suffrages exprimés[39]. Aux élections municipales de 2014, la liste du maire sortant, Luc Stréhaiano, UMP, l'emporte nettement avec 62,36 % des suffrages exprimés.

Politique locale[modifier | modifier le code]

Le mandat municipal 2014-2020 est marqué par plusieurs affaires judiciaires entourant le maire de la commune, Luc Strehaiano, et des membres de son équipe municipale ;

  • Le 18 décembre 2017, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné vingt élus, dont le maire, à rembourser plus de 528 000 euros d'indemnités perçues illégalement de 2014 à 2017[42]. Cela est la conséquence de l'annulation par le juge administratif de la délibération du conseil municipal du 28 avril 2014 qui octroyait des indemnités aux élus en raison de l'absence du tableau récapitulatif des indemnités qui devait présenter des montants perçus en euros par chaque élu[43].
  • Le 5 octobre 2020, Luc Strehaiano, le Maire de Soisy, a été jugé devant le Tribunal Judiciaire de Pontoise pour favoritisme et saucissonnage dans le cadre de l'attribution de plusieurs marchés publics dont un, entre 2006 et 2014, avec la société Idéepole, filiale du groupe Bygmalion.
    Il a plaidé coupable dans ce dossier et a été jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité[44],[45].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1787 1790 Jacques Toulier    
1790 1790 Louis Toulier    
1790 1791 Jean-Baptiste Denis    
1791 1794 Louis Doree    
1794 1798 Philippe Valet    
1798 1799 Jean-Baptiste Denis    
1799 1821 François Cheochaux    
1821 1830 Jean-Baptiste Javon    
1830 1840 Théodore Davilliers    
1840 1846 Jean-Henri Mazurier    
1846 1868 Théodore Davilliers    
1868 1874 Auguste Affre De St Rome    
1874 1888 Louis-Auguste Bouresche    
1888 1893 Louis Olivier    
1893 1900 Jules Rocault    
1900 1901 Alfred Nion    
1901 1919 Léon Dheret    
1919 1921 Henri Pozzi    
1921 1925 Henri Sestre    
1925 1926 Raoul Geoffroy    
1926 1934 Jean-Marie Bonnot    
1934 1936 Fernand Lebrun    
1936 1944 Jules Camberlin    
1944 1947 Désiré Moulin    
1947 1953 François Bertin    
1953 1959 Pierre Bocher    
1959 1969 Général Philippe Ferrebœuf   Conseiller général de Montmorency (1964 → 1967)
Conseiller général de Soisy (1967 → 1970)
1969 1971 Claude Chaumont    
1971 1995 Roger Faugeron DVD Conseiller général de Soisy (1976 → 2001)
1995 En cours
(au 1er juillet 2021)
Luc Strehaiano RPR[47]
puis UMP[48]LR
Conseiller général de Soisy (2001 → 2015)
Conseiller départemental de Montmorency (2015 → )
Président de la CAVAM (2008 → 2015), puis de la CAPV (2016 → )
Président de la Commission nationale de vidéosurveillance (2002[49] → ? )
Réélu pour le mandat 2020-2026[50],[51],[52]

Jumelages et parrainages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Freiberg am Neckar (Allemagne) depuis 1984.

Soisy-sous-Montmorency est la ville marraine de l'Aldébaran, remorqueur de sonar de la Marine nationale depuis le 8 mai 2000[53].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 18 008 habitants[Note 4], en diminution de 0,58 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339342328278378341393431348
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3894686987778709381 0231 1091 289
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6131 8992 3072 9843 8725 5035 8065 6567 023
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 80314 55216 26015 89416 59716 80217 48317 53118 046
2021 - - - - - - - -
18 008--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Treize établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Soisy :

Cinq écoles maternelles, six écoles primaires et deux collèges (le collège Descartes et le collège Schweitzer[57]). La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine-Saint-Germain).

La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[58].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les ans, la municipalité organise un repas à destination des séniors. Lors de ce repas, un spectacle est proposé. Pour 2022-2023, il s'agissait de la troupe DmaskMoi.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Un centre nautique est réalisé en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de 25 m à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d'euros, et est notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région.

L'équipement dénommé « la Vague »[59], dont la mise en service est d'abord escomptée fin 2009[60], puis annoncée pour le 1er juillet 2011[61] est finalement inauguré le 25 juin 2011[62].

Au bord du terrain de football et d'athlétisme, se trouve la tête de « Roméo »[63], un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d'un tournoi de football dont elle a été le prix[64].

Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d'Île-de-France de 1re Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (15 victoires, 3 défaites et 487 points marqués pour seulement 121 encaissés en 18 matches), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l'AJL Limay et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d'Honneur, division dans laquelle le club commence la saison 2009-2010. Lors de la saison 2009-2010, le RCSAM termine deuxième de sa poule et se qualifie ainsi pour le Championnat de France de Promotion d'Honneur, dont il atteindra les demi-finales.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain et le parc du Val-ombreux.

Économie[modifier | modifier le code]

Le gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s'agit de fait du plus important lit de gypse d'Europe. Au XIXe siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elles furent exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du Trou-du-Loup n'est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd'hui très urbanisé[65].

Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d'affaires 2005 : 146 837 000 euros), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d'Andilly.

Un important centre commercial, « Les Deux Cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d'Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu'une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Leader Price) et quelques commerces indépendants.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'orangerie du Val-Ombreux.
Courses à l'hippodrome d'Enghien-Soisy.
L'une des deux stalles classées.

Soisy ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire, mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé[66]. En revanche, les stalles de l'église sont classées[67].

Champ de courses d'Enghien-Soisy[modifier | modifier le code]

Situé avenue Kellermann (RD 109), l'hippodrome, d'une surface de 44 ha, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d'Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors.

L'activité hippique existe en ce lieu dès 1860, or ce n'est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d'encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922.
Durant les deux conflits mondiaux, le champ de courses fut fermé.
Le premier Tiercé eut cet hippodrome pour cadre.
Il est géré depuis 1997 par le Cheval Français et spécialisé dans les courses de trot et d'obstacles.
La piste fut rénovée et un puissant éclairage permettant les courses en nocturne mis en place en 1986. Le Prix de l'Atlantique s'y déroule chaque mois d'avril[68].
Il porte depuis 1999 le nom officiel d'hippodrome d'Enghien-Soisy.

Orangerie et parc du Val-Ombreux[modifier | modifier le code]

Située chemin de l'Orangerie, ce sont les seuls vestiges d'un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency, qui ont tous été démolis.
Le château du Val-Ombreux, bâti au XVIIIe siècle, fut quant à lui démoli en 1983 au bout d'une longue période d'abandon.
L'orangerie, également longtemps en piteux état, a été restaurée au début des années 1990 et est devenue le lieu de conférences et d'exposition de la commune. C'est un bâtiment de style classique assez sobre, de plan rectangulaire et avec un étage plus bas que le rez-de-chaussée.
Des bossages aux angles des murs et des treillis sur les murs pignons en constituent les principaux éléments d'ornementation[69].

Le parc du Val Ombreux comprend plusieurs espèces d’arbres peu communes dont certaines sont renseignés par de petits panneaux, et dont notamment un arbre aux mouchoirs (Davidia involucrata).

Église Saint-Germain[modifier | modifier le code]

Située rue Carnot, l'église, à la dédicace de saint Germain de Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style classique, avec la façade principale donnant sur l'est et le chevet à l'ouest, contrairement à l'usage. La façade est tripartite et s'élève sur deux niveaux, et son agencement est proche des maisons bourgeoises de l'époque, exception faite du clocher qui se dresse sur la partie droite de la façade. Le corps central légèrement saillant est surmonté par un fronton triangulaire et percé d'une baie plein cintre en dessus du portail en anse de panier. Les pilastres qui cantonnent les trois segments de la façade ne sont qu'esquissés. Sur la gauche se trouve un niche avec statue au niveau du rez-de-chaussée, et une fenêtre rectangulaire bouchée à l'étage. À droite, une baie plein cintre remplace la niche, et la fenêtre au premier étage n'est que partiellement murée. Le clocher, seul vestige de la construction antérieure de 1536, constitue le second étage. Il est ajouré d'une baie abat-son en anse de panier par face, et coiffé d'un toit à quatre versants. Contrairement à ce que suggère la façade, les bas-côtés n'atteignent pas la même hauteur que la nef centrale, qui se termine par un court chœur à chevet plat. La nef communique avec ses bas-côtés par des arcades plein cintre, et l'ensemble de l'église est voûté en berceau avec doubleaux. Les sections des voûtes au-dessus des arcades sont évasées[70],[69]. Les stalles du XVIe siècle, provenant probablement de l'édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914[71]. Le cimetière qui entourait originellement l'édifice a été déplacé en 1850. L'église a été agrandie par une extension moderne en 1968 par adjonction d’une vaste « nef » de 800 places qui s’ouvre derrière les arcades du bas-côté droit de la nef originelle. La nouvelle église se retrouve orientée au nord. À noter l’inscription de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite au fronton de l’église à la Révolution.

À l’intérieur, un chemin de mosaïques rythme au sol la progression dans l’église. Bien que paraissant très anciennes, elles datent de l’agrandissement de 1968.

Jardins et espaces verts[modifier | modifier le code]

La commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :

  • Le parc du Val-Ombreux, qui comporte des jeux d’enfants, situé le long de l'avenue de Paris
  • Le parc René-Bailly, rue du Puits-Grenet

La ville compte 23 ha d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux.

Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l'occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs[72]. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date[73].

Soisy-sous-Montmorency et le cinéma[modifier | modifier le code]

Au moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer[74] :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Classement par ordre alphabétique

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Soisy-sous-Montmorency Blason
D'argent aux trois bandes d'azur, au chef du même.
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Hennequin, Soisy - promenade dans le passé, Éditions du Valhermeil, 1994.
  • Michel Rival, Le Refoulons ou le chemin de fer d’Enghien à Montmorency, Éditions du Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1989.
  • Charles Lefeuve, Histoire de la vallée de Montmorency. Le tour de la vallée, 1856, réédition du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la vallée de Montmorency en 1984.
  • Christian Ferault et René Groussard, Louis-Gervais Delamarre, "Ancien homme de loi, propriétaire et cultivateur forestier", Revue de l'Académie d'agriculture, 12, 74-78, 2017.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency » sur Géoportail..
  2. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
  3. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
  4. SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly
  5. Site de la DDASS95
  6. Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
  7. SEDIF - Méry-sur-Oise
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Soisy-sous-Montmorency et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : les occupants
  20. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants
  21. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : le parc
  22. INSEE - Logements en Île-de-France : le parc
  23. Dans une charte de 1110, par laquelle Bouchard III de Montmorency donne à l’abbaye Saint-Florent de Saumur le four banal de Soisy.
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 589
  25. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  26. M. Mulon, Noms de lieux d’Ile-de-France. Introduction à la toponymie, Ed. Bonneton, 1997, p. 62.
  27. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica
  28. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  29. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  30. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  31. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Soisy-sous-Montmorency
  32. Scrutin présidentiel de 2007 - Soisy-sous-Montmorency
  33. Scrutin du 13 juin 1999 - Soisy-sous-Montmorency
  34. Scrutin du 13 juin 2004 - Soisy-sous-Montmorency
  35. Résultat des élections Cantonales 1994 à Soisy-sous-Montmorency
  36. Résultat des élections Municipales 2008 à Soisy-sous-Montmorency
  37. Résultat des élections Régionales 2010 à Soisy-sous-Montmorency
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  39. « Val-d'Oise », Le Monde,‎ (lire en ligne).
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  51. Fabrice Cahen, « Les comptes de campagne du maire validés : Le litige qui opposait Omar Bekare, directeur de campagne de la candidate socialiste, au maire UMP, a trouvé une fin. », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
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  53. Soisy-sous-Montmorency sur le site de l'association des villes marraines des forces armées.
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Site du collège Schweitzer de Soisy
  58. Inspection académique du Val-d'Oise
  59. La Vague
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  61. Le Parisien - Un centre nautique cet été à Soisy-sous-Montmorency, article du 3 janvier 2011
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  63. La tête de Roméo vue depuis la rue du Docteur-Schweitzer, à Soisy-sous-Montmorency, Google Maps et Google Street View ; page consultée le 10 juillet 2009.
  64. G.D., « Le pitoyable destin des « géants » du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.
  65. Histoire du plâtre
  66. IAURIF - Sites et monuments historiques protégés
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  68. « Hippodrome d'Enghien », notice no IA95000375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. a et b Amélie Marty et Toussainte Bendiba, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Soisy-sous-Montmorency », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 834-837 (ISBN 2-84234-056-6).
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  73. Site municipal - Soisy : Une ville de fleurs
  74. [PDF] Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise - terre de tournages, 120 p. (lire en ligne), p. 90-91.
  75. Le Parisien du 8 mai 2007
  76. Le courrier du Vietnam
  77. RMN - Les débuts de l'aviation : Charles Godefroy.
  78. L'Echo Régional, supplément gratuit au N°3106 du 12 septembre 2008 - Guide du Val d'Oise 2008-2009 : Sur la trace des écrivains