Soffredo
Cet article est une ébauche concernant le catholicisme, un cardinal italien et un évêque italien.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Soffredo | |
| Biographie | |
|---|---|
| Naissance | XIIe siècle Pistoia |
| Décès | Pistoia |
| Cardinal de l'Église catholique | |
| Créé cardinal |
mi-1182 par le pape Lucius III |
| Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Maria in Via Lata Cardinal-prêtre de S. Prassede |
| Évêque de l'Église catholique | |
| Cardinal protoprêtre | |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
modifier  |
|
Soffredo (né à Pistoia en Toscane, Italie et mort le probablement dans la même ville), parfois désigné sous le nom de Soffredo Errico Gaetani, est un cardinal italien de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Soffredo est chanoine à Pistoia.
Le pape Lucius II le crée cardinal lors d'un consistoire mi-1182. Il est notamment légat apostolique en France, avec le cardinal Andrea Boboni, pour négocier la paix entre les rois Henri II d'Angleterre et Philippe II de France.
En 1188 il est envoyé comme intermédiaire entre Pise et Gênes avec le cardinal Pietro Diana, et en 1198 il est envoyé en Allemagne pour déposer l'archevêque de Trèves et pour installer son successeur Jean.
En 1201 Soffredo est demandé par le chapitre de Ravenne pour y devenir archevêque, mais il refuse et reste à la Curie romaine.
L'été 1202, il est envoyé par le pape avec Geoffroy de Donjon à Antioche pour apporter une solution à la guerre de succession entre Bohémond IV et Raymond-Roupen. Second voyage le avec Philippe du Plaissis et Pierre de Mirmande mais sans succès de réconciliation entre les deux partis[1],[2].
Il refuse le patriarcat latin de Jérusalem en 1203. Il est cardinal protoprêtre en 1208.
Le cardinal Soffredo participe à l'élection d'Urbain III en 1185, de Grégoire VIII et de Clément III en 1187, de Célestin III en 1191 et d'Innocent III en 1198.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Delaville Le Roulx 1904, p. 130
- Claverie 2005, p. 39-40
Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]
- Pierre-Vincent Claverie, L'ordre du Temple en Terre Sainte et à Chypre au XIIIe siècle, Nicosie, Centre de Recherche Scientifique, coll. « Sources et études de l'histoire de Chypre », , 1230 p. (ISBN 978-9-9630-8094-6, présentation en ligne)
- Joseph Delaville Le Roulx, Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1310), Paris, Ernest Leroux, , XIII-440 p. (lire en ligne)
