Sleater-Kinney

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Sleater-kinney)
Sleater-Kinney
Description de cette image, également commentée ci-après
Sleater-Kinney en 2019. De gauche à droite : Carrie Brownstein, Corin Tucker.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Punk rock, riot grrrl
Années actives 1994-2006, depuis 2014
Labels Mom + Pop Music, Sub Pop (ancien), Kill Rock Stars (ancien), Chainsaw Records (ancien)
Site officiel www.sleater-kinney.com
Composition du groupe
Membres Corin Tucker
Carrie Brownstein
Anciens membres Lora McFarlane
Toni Gogin
Misty Farrell
Janet Weiss

Sleater-Kinney est un groupe féminin de punk rock américain, originaire d'Olympia, dans l'État de Washington. Le groupe est formé par les deux guitaristes Corin Tucker et Carrie Brownstein, et de la batteuse Janet Weiss jusqu'à 2019. Le groupe est très influencé par le mouvement riot grrrl des années 1990.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts (1994–1999)[modifier | modifier le code]

Sleater-Kinney est formé au début de 1994 à Olympia, dans l'État de Washington, par Corin Tucker et Carrie Brownstein. Le nom du groupe s'inspire de la Sleater Kinney Road, à Lacey[1],[2]. L'un des premiers lieux de répétition du groupe était justement cette fameuse Sleater Kinney Road. Tucker est anciennement membre du groupe de riot grrrl Heavens to Betsy, et Brownstein du groupe Excuse 17. Jouant ensemble lors de concerts, elles forment Sleater-Kinney comme projet parallèle à leurs groupes respectifs. Après la séparation de Heavens to Betsy et Excuse 17, Sleater-Kinney devient leur principale préoccupation. Janet Weiss de Quasi est le batteuse qui est restée la plus longtemps au sein du groupe, bien que ce dernier en compte plusieurs comme Lora Macfarlane, Misty Farrell, et Toni Gogin.

Leur premier album Sleater-Kinney paraît en 1995[3]. Il est publié au printemps. Par la suite sort les albums Call the Doctor (1996) et Dig Me Out (1997). Dès Dig Me Out, Janet Weiss devient leur batteuse. En 1999 sort leur quatrième album, The Hot Rock, classé parmi « les 50 (17/50) plus grands albums de tous les temps » dans la catégorie Women who rock par Rolling Stone[4]

Autres albums (2000–2006)[modifier | modifier le code]

Sleater-Kinney en 2006. De gauche à droite : Carrie Brownstein, Corin Tucker, et Janet Weiss.

À partir de 2002 et leur album One Beat, Sleater-Kinney connaît une popularité qui dépasse le mouvement punk rock sans pour autant renier ses valeurs féministes, punk et rock indépendant. Depuis 1997, leurs albums sont distribués par le label indépendant Kill Rock Stars. Leur dernier album en date (The Woods) est, lui, distribué par le label Sub Pop, situé à Seattle. Il n'y a pas, techniquement, de bassiste dans le groupe mais Corin descend de plusieurs tons pour remplir ce rôle. Janet Weiss joue en parallèle avec son groupe Quasi. Corin Tucker jouait auparavant dans Heavens to Betsy, un groupe influent dans le mouvement riot grrrl et Carrie dans le groupe Excuse 17 faisant partie du mouvement queercore. Corin est aussi membre du duo Cadallaca avec Sarah Dougher mais ce groupe est en sommeil.

Le groupe annonce officiellement sa séparation le . Il assurera la fin de sa tournée américaine. Le groupe indique sur son site Internet : « Après 11 ans d'activité, Sleater-Kinney a décidé de se mettre en pause pour une durée indéterminée. Les concerts à venir cet été seront nos derniers. Pour le moment, aucun projet d'enregistrement et de tournée n'est prévu. Nous nous sentons chanceuses d'avoir pu bénéficier du soutien de gens fantastiques durant toutes ces années. Nous tenons à remercier toutes les personnes ayant travaillé avec nous, qui nous ont soutenus parce qu'ils ont écrit sur nous, ceux qui ont partagé des affiches ainsi que ceux qui nous ont inspirés. Mais avant tout nous tenons à exprimer notre gratitude à nos fantastiques fans. Vous avez été une part importante dans notre histoire depuis nos débuts. Nous n'aurions pas pu faire notre musique sans votre enthousiasme, votre passion et votre loyauté. C'est vous qui avez fait en sorte que ce voyage vaille la peine d'être vécu. Merci. Sleater-Kinney ».

Retour (depuis 2014)[modifier | modifier le code]

Le groupe reprend ses activités en 2014, et publie l'album No Cities to Love le sur le label Sub Pop[5],[6]. Les critiques sont unanimement positives[7].

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

  • 1995 : Sleater-Kinney (Chainsaw Records)
  • 1996 : Call the Doctor (Chainsaw Records)
  • 1997 : Dig Me Out (Kill Rock Stars)
  • 1999 : The Hot Rock (Kill Rock Stars)
  • 2000 : All Hands on the Bad One (Kill Rock Stars)
  • 2002 : One Beat (Kill Rock Stars)
  • 2005 : The Woods (Sub Pop Records)
  • 2015 : No Cities to Love (Sub Pop Records)
  • 2019 : The Center Won't Hold (Mom+Pop Music)
  • 2021 : Path of Wellness (Mom+Pop Music)
  • 2024 : Little Rope (Loma Vista Recordings)

Compilations & Live[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Live in Paris (Sub Pop Records)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) 500 Sleater Kinney Rd SE, Lacey, WA.
  2. (en) Curtis Ross, « Sleater-Kinney backs message with meaningful rock », Tampa Tribune, .
  3. (en) Caryn Ganz, « Eat 'em And Smile », Spin Magazine, Sleater-Kinney.net, (version du sur Internet Archive).
  4. (en) Classé parmi les 50 plus grands albums de tous les temps (Women who rock The 50 greatest albums of all time)
  5. Hugo Cassavetti, « Critique album : Sleater Kinney, No cities to love », sur Télérama, (consulté le ).
  6. (en) Amy Phillips, Jenn Pelly, « Sleater-Kinney Return! New Album No Cities to Love! 2015 Tour! "Bury Our Friends" Lyric Video! », sur Pitchfork, (consulté le ).
  7. (en) « No Cities to Love », sur Metacritic (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :