Collège Sainte-Barbe de Gand

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Collège Sainte-Barbe

Description de l'image SintBarbaraCollegeKerk.jpg.
Histoire et statut
Nom original Sint-Barbaracollege
Fondation 1833
par Jean-François Van de Velde (évêque de Gand)
Type Institution d'enseignement secondaire catholique
Particularités Collège jésuite
Administration
Directeur Guy Dalcq
Études
Étudiants 1 144 élèves (2010)
Niveaux délivrés Collège
Localisation
Ville Gand
Pays Belgique
Site web www.sint-barbara.be/
Coordonnées 51° 02′ 56″ nord, 3° 43′ 28″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Collège Sainte-Barbe de Gand
L'église du collège Sainte-Barbe (construite en 1858).

Le collège Sainte-Barbe (en néerlandais Sint-Barbaracollege) est une institution d'enseignement secondaire catholique fondée par les jésuites en 1833. Situé au sud du vieux Gand (Savaanstraat, n° 33 et 118) l'école et collège comptent en 2010 : 1 144 élèves, dont 106 internes. Même si le pouvoir organisateur est toujours jésuite, le directeur en est aujourd'hui un laïc.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un couvent de sœurs augustines fondé par un certain Georges Vranckx en 1420, le "couvent Sainte-Barbe à Jérusalem", est supprimé en 1783 par Joseph II. Reconstitué quatre ans plus tard il est définitivement lorsque le territoire de l'actuelle Belgique fit partie de la République française, à la suite de la réforme du système d'enseignement.

Quoique la supérieure du couvent parvînt à le racheter en 1798, la communauté de religieuses ne parvint pas à se reconstituer, et le bâtiment fut alors cédé à l’évêché de Gand. Après avoir servi à loger des séminaristes, l’édifice, à partir de 1814, hébergea un collège fondé par Mgr de Broglie, évêque de Gand, lequel se développa rapidement (250 élèves), mais fut fermé en 1818 sur ordre de Guillaume Ier, car faisant ombrage à l’athénée par lui fondé dans le nord de la vieille ville.

Rouvert en 1822 par des prêtres séculiers, le collège végétait (28 élèves). La révolution belge de 1830 assurant une nouvelle liberté religieuse, les jésuites obtinrent leur existence légale en Belgique. L'évêque de Gand, Jean-François Van de Velde, n'eut de cesse que la Compagnie acceptât de reprendre le collège Saint-Barbe.

Les jésuites en acceptèrent la responsabilité en (1833). Dès 1836, le collège offrit les six années complètes d’humanités. Dans les décennies qui suivirent, les bâtiments prirent de l'extension (notamment par la construction d’une église entre 1855 et 1858) ou remaniés. Pendant un certain temps, le collège comporta même une section professionnelle.

Abus sexuels[modifier | modifier le code]

Vincent Van Quickenborne témoigne, en 2023, des abus sexuels de la part d'un prêtre à l'encontre des élèves qu'il a constaté au sein du collège Sainte-Barbe de Gand dans les années 1980. La direction actuelle condamne ces faits « révoltants » et affirme que ces agressions ne resteraient pas impunies en 2023[1].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Belga, « Agressions sexuelles: l’ancien collège de Van Quickenborne réagit aux déclarations de l’ancien ministre », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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