Singaravelou

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Singaravelou
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Université Bordeaux-Montaigne
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Singaravelou, né le à Pondichéry, est un géographe français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Singaravelou, qui est un des rares Français à n'avoir pas de prénom[1], est le père de l'historien Pierre Singaravélou[2]. Il est aussi le père de Laure Singaravélou-Manicom, fille aînée, anthropologue.

Formation[modifier | modifier le code]

Il est agrégé (1969)[3], docteur (1974)[4] et docteur d'État en géographie (1979)[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il fait ses débuts au lycée Henri-IV de Bergerac (1969-1970)[3]. Passé comme directeur d'études à l'École normale de Pointe-à-Pitre, il est chargé de cours (1970-1972), puis maître-assistant (1975-1981) au centre universitaire des Antilles[3]. Devenu professeur à l'université des Antilles en 1981, il revient à l'université Bordeaux-III de 1983 à 2004, où il enseigne la géographie humaine et régionale des pays tropicaux[3].

Il préside l'université Bordeaux-III de 2004 à 2009[6].

Il a été vice-président du conseil d'administration de l'Agence universitaire de la francophonie[3].

Il est membre correspondant honoraire de l'Académie royale des sciences d'outre-mer, Classe des sciences humaines[7]. Il est aussi gouverneur du Rotary Club de Bordeaux-Sud[8].

Décorations[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Indiens de la Guadeloupe, Bordeaux, Deniaud, 1975.
Thèse de troisième cycle en géographie soutenue à l'université Bordeaux III en 1974.
  • Quelques aspects de la criminalité dans les populations indiennes de la Caraïbe au 19e siècle, Pointe-à-Pitre, Centre d'études et de recherches criminologiques, 1976.
  • De l'Orénoque à l'Amazone : études guyanaises, avec Jean-Pierre Chardon et Michel Petit, Talence, Centre d'études de géographie tropicale, 1978.
  • Les Indiens de la Caraïbe (dir. Guy Lasserre), Bordeaux, 3 volumes, 1979.
Thèse de doctorat d'État soutenue à l'université Bordeaux III en 1979[10].
  1. Conditions économiques, mœurs et coutumes jusqu'aux années 1980, 1987.
  2. Croissance démographique et intégration économique des Indiens depuis 1945, 1988.
  3. Tradition et modernité, contribution à la géographie de l'adaptation socio-culturelle, 1988.
  • La Deuxième République malgache, Talence : CEGET ; Aix-en-Provence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1989.
  • Pauvreté et développement dans les pays tropicaux : hommage à Guy Lasserre (dir.), [Talence] : Centre d'études de géographie tropicale, CNRS : CRET [Centre de recherche sur les espaces tropicaux], Institut de géographie, Université de Bordeaux III, 1989.
  • Ethnogéographies, avec Paul Claval (dir.), Paris, l'Harmattan, coll. « Géographie et cultures », 1995.
  • Atlas de Maurice (dir.), Talence, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 1997.
  • Pratiques de gestion de l'environnement dans les pays tropicaux (dir.), Talence, Marillier, 1997.
Actes des Ve Journées de géographie tropicale organisées par le Comité national de géographie, Commission Espaces tropicaux et leur développement, Talence, 6-.
  • Laïcité : enjeux et pratiques (dir.), Pessac, Re.Val.Ed. ; [Talence, Presses universitaires de Bordeaux], 2007.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ce cas de figure n’est actuellement possible que pour une personne née étrangère à l’étranger dans un pays où le mononyme est autorisé et par la suite naturalisée Française. Un enfant né en France, de nationalité française ou non, a l’obligation d’avoir au moins un prénom et un nom de famille ; de même pour un Français né à l’étranger et déclaré dans un consulat français à l’étranger. Lors de la naturalisation française, il est possible de franciser son nom, en choisissant notamment un prénom si la personne n’avait pas de nom personnel distinct du nom de famille qui faisait office de prénom dans son pays d’origine. Mais ce n’est pas obligatoire. Si la personne avait juste un mononyme dans son pays d’origine et ne choisit pas de prénom à sa naturalisation, ce mononyme bascule comme nom de famille pour l’administration française et la personne se retrouve sans prénom. Cf. aussi « Référendum ADP : pourquoi y a-t-il une case «je n'ai pas de prénom» ? » dans Libération, article publié en ligne le 17 juin 2019.
  2. Virginie Bloch-Lainé, « Pierre Singaravélou : génération mondialisation », L'Histoire, no 480,‎ (lire en ligne).
  3. a b c d et e « SINGARAVELOU : biographie et actualités sur EducPros », sur letudiant.fr (consulté le ).
  4. « Les indiens de la Guadeloupe - Singaravelou  ; sous la direction de Guy Lasserre », sur sudoc.fr (consulté le ).
  5. « Les Indiens de la Caraïbe : étude de géographie humaine », sur sudoc.fr (consulté le ).
  6. Portraits de présidents sur le site de l'université Bordeaux 3. Consulté le 11 février 2012
  7. (fr) Classe des Sciences Humaines - Liste des membres, sur le site de l'Académie royale des sciences d'outre-mer
  8. « Rotary : le gouverneur Singaravélou en visite », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  9. [1]. Consulté le 11 février 2012
  10. « Contact : le journal de l'Université - N°54 - 1979 | 1886 - Collections patrimoniales numérisées de Bordeaux Montaigne », sur 1886.u-bordeaux-montaigne.fr (consulté le ), p. 2

Liens externes[modifier | modifier le code]