Sid Ali Kouiret

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Sid Ali Kouiret
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Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Alger (Algérie)
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
سيد علي كويراتVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Films notables

Sid Ali Kouiret (en arabe : سيد علي كويرات) est un acteur algérien, né le à Alger et mort le dans la même ville[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Grand comédien de théâtre et de cinéma. Il eut une enfance difficile. Son père, chauffeur de taxi, rentrait souvent saoul et battait sa mère. Un jour, le gamin, excédé, prend un couteau et le plante dans le dos de son père[2]. Il se retrouve ainsi dans la rue, vivant de menus larcins. À 17 ans, il est souteneur au port et hait les artistes. Comme il aime nager et pour aller au môle, il fallait traverser la rue de la Marine, un beau jour il rencontre Mustapha Kateb qui dirigeait, dans les années 1950, une troupe de théâtre amateur, au Café de Daniel et se retrouve sans trop le vouloir à la rue Randon où Kateb répétait. Dès lors, c'est la grande rencontre avec les planches et la soif des voyages.

En 1951, il se retrouve à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EI-Djazairi, puis à Paris, en 1952, entonnant Min Djibalina dans les cafés algériens.

En 1954, il est à Bucarest pour le 2e festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix. La même année, il devient professionnel et signe avec la troupe municipale d'Alger dirigée par Mahieddine Bachetarzi. En 1955, la DST surveille le local de la rue Randon et fiche ses camarades. Il débarque à Marseille et rejoint Paris où il rencontre Mohamed Boudia, Hadj Omar, Missoum, Nourreddine Bouhired. « On faisait les cafés FLN », raconte-t-il.

En 1958, il fait naturellement partie de la troupe artistique que met sur pied le FLN dans le but de sensibiliser l'opinion internationale. Après l'indépendance, il est au TNA et, à partir de 1963, il entame une brillante carrière cinématographique. Son premier rôle à l'écran, il le tient dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de la Casbah de Abdelhalim Raïs (1963). Toutefois, ce n'est qu'avec L'Opium et le Bâton (1970) d'Ahmed Rachedi qu'il s'impose vraiment. Puis vient Décembre (1971) de Mohammed Lakhdar-Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers parmi lesquels on retient Le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Il prend sa retraite - anticipée - du TNA, en (1987). Repris cachet par Fouzia Aït El-Hadj, il rejouera dans Les Concierges de Rouiched, en 1991, et décrochera un 1er rôle dans le feuilleton La famille Ramdam diffusé sur la chaîne française M6 en (1992).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le comédien Sid Ali Kouiret n'est plus », sur El Watan, (consulté le )
  2. * Voir page : 706, Dictionnaire encyclopédique de l'Algérie de Achour Cheurfi, éditions ANEP, 2006.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]