Shooter, tireur d'élite

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Shooter, tireur d'élite
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Titre québécois Tireur d'élite
Titre original Shooter
Réalisation Antoine Fuqua
Scénario Jonathan Lemkin
Musique Mark Mancina
Acteurs principaux
Sociétés de production Paramount Pictures
Di Bonaventura Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre action
Durée 124 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Shooter, tireur d'élite ou Tireur d'élite au Québec (Shooter) est un film américain réalisé par Antoine Fuqua et sorti en 2007. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman Point of Impact (en) de Stephen Hunter[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le sergent d'artillerie et tireur d'élite Bob Lee Swagger (Mark Wahlberg) s'est couvert de gloire sur divers fronts avant qu'un drame ne l'amène à quitter l'armée. Reclus dans un chalet isolé sur une montagne inaccessible, Swagger pense avoir tourné la page quand on le sollicite pour empêcher l'assassinat du président américain. Il tombe dans un complot organisé par de hautes sphères du gouvernement et va devoir le déjouer en éliminant tous ceux qui y sont mêlés. Il entraîne la veuve de son ami Sarah Fenn (Kate Mara) et un jeune agent du FBI, Nick Memphis (Michael Peña), dans cette périlleuse mission.

Résumé détaillé[modifier | modifier le code]

Le marine Bob Lee Swagger, sacrifié lors d'une mission qui tourne mal en Éthiopie, prend sa retraite après avoir perdu son observateur Donnie Fenn. Il est appelé à la rescousse par le colonel Isaac Johnson qui lui demande de déjouer un futur attentat contre le président des États-Unis. Réticent au début, Swagger accepte et se rend dans les trois villes où pourrait avoir lieu l'attentat, et prédit que Philadelphie en sera le théâtre.

Mais le jour J, c'est Swagger, venu en tant qu'observateur, qui se fait tirer dessus par le shérif Timmons pendant que l’archevêque d'Éthiopie, placé à 1 m du président, est assassiné. Touché à l'épaule droite et sur le côté, Swagger parvient à maîtriser un jeune agent du FBI, Nick Memphis, et s'enfuit avec sa voiture après lui avoir dit qu'il n'a pas tué le président.

Swagger devient le coupable idéal : non seulement les médias montrent ses phases de repérage qui ont précédé l'attentat, mais en plus son fusil a été placé dans le bâtiment duquel il a assisté à l'attentat en compagnie du colonel Johnson. Il utilise toutes ses compétences pour survivre par lui-même : il désinfecte ses plaies avec les moyens du bord puis contacte Sarah, la veuve de Donnie, pour qu'elle lui achète de quoi le soigner pour de bon et qu'elle le recouse. Après s'être remis, Swagger décide de faire la lumière sur ce qui s'est passé.

De son côté, l'agent Memphis a de plus en plus de doutes à propos de la version officielle des faits (attitude louche d'un de ses supérieurs, incohérence légère de timing, détails sur le tir, caractère obscur de l'origine des preuves de l'affaire, le shérif Timmons assassiné). Ses investigations mettent la puce à l'oreille de Johnson, qui le fait enlever pour le faire tuer tout en maquillant sa mort en suicide. Swagger le libère cependant avant qu'il soit exécuté, et le convainc de l'aider à mener son enquête.

Le sénateur Meachum, qui s'avère être le commanditaire de Johnson, s'impatiente, voulant que Swagger soit éliminé au plus vite. Johnson demande donc à Michael Sandor, un de ses partisans au gouvernement, d'aller s'isoler dans une propriété en montagne, et envoie une vingtaine d'hommes pour le protéger. Swagger, couvert par Nick qu'il a formé, se débarrasse de la garde rapprochée de Sandor et apprend la vérité : le président des États-Unis n'a jamais été visé, c'est en réalité l’archevêque d'Éthiopie qui était la cible. En effet, le sénateur Meachum a ordonné le génocide d'un village éthiopien de 400 habitants pour pouvoir construire un oléoduc et l’archevêque s'apprêtait à révéler la vérité lorsqu'il a été abattu pendant le discours.

Maintenant qu'il sait la vérité, Swagger convoque Johnson pour qu'il libère Sarah, qui avait entretemps été kidnappée et torturée par un proche de Johnson qui voulait connaître la position de Swagger. L'échange se passe au sommet d'une montagne, où Johnson place plusieurs hommes, comptant sur eux pour abattre Swagger. Mais il déjoue le piège et libère Sarah, avant de demander des explications au sénateur ignominieux ; celui-ci ne regrette nullement son geste, car il considère que la construction de l'oléoduc a permis de pacifier l'Éthiopie et le prix payé lui importe peu. Deux hélicoptères du FBI arrivent peu après, arrêtent Swagger et le ramènent à Washington pour son procès.

Il est auditionné par le procureur général et parvient à prouver son innocence face à Johnson, mais ce dernier n'est pas inquiété par le génocide commis en Éthiopie, car cela ne relève pas de la même juridiction. Le ministre de la Justice laisse cependant entendre à Swagger que si la justice ne peut rien contre Johnson et le sénateur, leur acte doit être expié. Swagger se rend donc dans la maison du sénateur située en montagne (Johnson est également présent sur place et prévoit une opération du même type dans un autre pays d'Amérique), et met le feu à la maison après les avoir tous tués.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

L'acteur principal Mark Wahlberg à la première du film, en mars 2007 .
L'actrice Kate Mara, l'année de tournage du film.

Production[modifier | modifier le code]

Choix des interprètes[modifier | modifier le code]

Le personnage de Bob Lee Swagger devait être incarné par Keanu Reeves.

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a débuté le et s'est déroulé à Ashcroft, Baltimore, Cache Creek, New Westminster, Philadelphie, Vancouver et Washington ainsi qu'à Los Angeles (dans le quartier Downtown).

Musique[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Sur le site Rotten Tomatoes, le film détient un taux d'approbation de 47 % basé sur 147 critiques; la note moyenne est de 5,610. Le consensus du site se lit comme suit : « Avec une histoire invraisemblable et de nombreux complots, Shooter ne parvient pas à se distinguer des autres thrillers stupides ». Metacritic attribue au film une note moyenne pondérée de 53100, basée sur les critiques de 33 critiques, indiquant « critiques mitigées ou moyennes ».

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis 47 003 582 $ 12

Monde Total mondial 95 696 996 $ - -

Commentaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Point of Impact (1993)
    Publié en français sous le titre Roméo Dog, traduit par d’Élisabeth Luc, Paris, Éditions Murder Inc., coll. « Thriller noir », 2000, 506 p. (ISBN 2-913636-12-8) ; réédition sous le titre Shooter, Paris, Gallimard, Folio policier no 662, 2012

Liens externes[modifier | modifier le code]