Service d'exploitation de la formation aéronautique

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Service d’exploitation de la formation aéronautique
Histoire
Fondation
Dissolution
[2]
Statut
Type
école de formation au pilotage
Devise
Professionnalisme & excellence
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Le Service d'exploitation de la formation aéronautique (SEFA) était une école française de formation au pilotage, répartie sur neuf centres dépendant de la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Elle a fusionné avec l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) le [4].

Historique[modifier | modifier le code]

Un Socata TB-20 de l'ÉNAC au meeting aérien Airexpo sur l'aérodrome de Muret-Lherm le 28 mai 2011

Le développement de l'aviation légère dans l'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le SEFA est l’héritier direct d’une longue tradition d’implication de l’État dans l’aide à l’aviation légère. Dès 1936, le Front populaire crée des « sections d’aviation populaire » (SAP), dans le but de démocratiser l'apprentissage du pilotage des avions légers chez les jeunes, puis pour former ensuite davantage de navigants à l'aviation militaire française. En 1946 est créé le « service de l’aviation légère et sportive » (SALS), dont la vocation consiste essentiellement à mettre à disposition des aéro-clubs des avions et des instructeurs. Les deux premières autorisations d'instructeur sont délivrées à Louis Sabatier et Pierre Lard (1924-2013)[5].

De nombreuses appellations successives[modifier | modifier le code]

En 1955, le SALS devient « service de la formation aéronautique et des sports aériens » (SFASA), puis en 1959 le « service de la formation aéronautique, du travail aérien et des transports » (SFATAT), en 1964 c’est le « service de la formation aéronautique » (SFA) et enfin le « service de la formation aéronautique et du contrôle technique » (SFACT) en 1976[6]. Ces appellations successives reflètent les évolutions dans l’organisation de l’administration de l’aviation civile, mais aussi l’implication directe de l’État, dans la formation au pilotage. C’est ainsi que des « centres nationaux » seront créés, dès 1945, pour le vol à voile (Challes-les-Eaux, Beynes, Pont-Saint-Vincent, etc), puis pour le vol moteur (Carcassonne en 1945, Saint-Yan en 1947), et même pour le parachutisme (Biscarrosse en 1953).

Une nouvelle vocation : former des pilotes de ligne[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, l’administration de l’aviation civile se retire cependant progressivement de ses activités dans le domaine du vol à voile puis du parachutisme.

En 1959, le centre de Saint-Yan accueille la première promotion d’Élèves Pilote de Ligne (EPL), inaugurant ainsi une nouvelle mission du SEFA : la formation des pilotes de ligne. Les centres nationaux étaient rattachés au service de l’aviation civile chargé de la formation. La création d’une structure unique de direction s’imposait.

C’est ainsi que fut créé le SEFA en 1993, regroupant dans une même structure tous les moyens nécessaires à l’accomplissement des missions confiées par la DGAC. La direction du SEFA fut implantée à Muret en 1996, en rassemblant l’ensemble des services centraux auparavant dispersés entre Saint-Cyr-l'École et Paris.

La fusion avec l'École nationale de l'aviation civile[modifier | modifier le code]

Enfin, le , le SEFA fusionne avec l’École nationale de l'aviation civile[3] pour constituer la plus grande école d'aviation européenne en termes d'effectifs. L'ensemble des activités du SEFA se poursuivent sous le seul sigle ENAC[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Historique, consulté sur site de l'ENAC le 10 novembre 2011
  2. Fusion de l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) et du Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique (SEFA), 18/01/2011, consulté sur site www.developpement-durable.gouv.fr le 10 novembre 2011
  3. a et b Enac / SEFA : La fusion opérationnelle pour le 1er janvier 2011, 19/03/2010, consulté sur site www.ladepeche.fr le 21 janvier 2012
  4. Décret n° 2010-1552 du 15 décembre 2010 modifiant le décret n° 2007-651 du 30 avril 2007 portant statut de l'Ecole nationale de l'aviation civile - Version consolidée au 01 janvier 2011, consulté sur site www.legifrance.gouv.fr le 10 novembre 2011
  5. Biscarrosse, mémoire du parachutisme civil : Pierre Lard (préf. Patrick Gandil), Paris, s.n., coll. « mémoire de l'aviation civile », , 74 p., in-8o (ISBN 978-2-11-098325-1, présentation en ligne, lire en ligne), p. 34.
  6. [PDF]Rapport annuel 2003 SFACT, consulté sur site www.developpement-durable.gouv.fr le 10 novembre 2011
  7. Patrick Gandil - Directeur général de l’aviation civile - Responsable du programme n° 611 : Formation aéronautique, consulté sur site www.performance-publique.budget.gouv.fr le 10 novembre 2011

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

  • Ariane Gilotte, Jean-Philippe Husson et Cyril Lazerge, 50 ans d'Énac au service de l'aviation, Édition S.E.E.P.P, . Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]