Servantes de Marie, ministres des malades

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Servantes de Marie, ministres des malades
Image illustrative de l’article Servantes de Marie, ministres des malades
Devise : « J'étais malade et vous m'avez visité » (Mt 25,36)
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 1er avril 1853
par Mgr Bonel y Orbe
Approbation pontificale 11 juillet 1876
par Léon XIII
Institut apostolique
Type congrégation religieuse
Spiritualité augustinienne
Règle de saint Augustin
But soins des malades spécialement à domicile
Structure et histoire
Fondation 15 août 1851
Madrid
Fondateur Soledad Torres Acosta
Abréviation S. de M.
Patron Notre Dame de la santé
Rattaché à ordre de Saint Augustin
Site web (es) site officiel
Liste des ordres religieux

Les Servantes de Marie, ministres des malades (en latin : Servae Mariae Infirmis Ministrantes) forment une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

La congrégation est fondée à Madrid à l'initiative de Miguel Martínez y Sanz (1811 - 1890), prêtre du quartier de Chamberí, pour les soins à domicile des malades du quartier. Dom Miguel à une grande dévotion à Notre-Dame des Douleurs et à l'exemple des sept fondateurs des Servites de Marie qui ont répandu la dévotion aux douleurs de la Vierge, il veut sept femmes pour commencer sa fondation[1]. Le , les postulantes font leur première profession religieuse des mains de l'archevêque de Tolède, le cardinal Juan José Bonel y Orbe[2] (à l'époque, Madrid dépendait de l'archidiocèse de Tolède, le diocèse de Madrid a été créé en 1868).

Mais Dom Miguel n'a pas l'âme d'un fondateur ; persuadé que la congrégation va s'arrêter, il décide en 1856 de partir comme missionnaire à Fernando Poo (île de Bioko en Guinée équatoriale), et nomme supérieure Soledad Torres Acosta. En 1857, le Père Gabin Sánchez, religieux augustin récollet est nommé directeur et rédige avec Soledad des constitutions religieuses. Le , le Père Ange Barra Pardos, également religieux augustin récollet est administrateur et directeur des Servantes de Marie de Madrid[3].

La congrégation reçoit le décret de louange le  ; elle se répand dans toute l'Espagne et l'Amérique. Elle est approuvée en 1876 par Léon XIII et obtient le son agrégation auprès de l'ordre de Saint Augustin[4]. Le Saint-Siège approuve ses constitutions le .

En 1936, quatre servantes, sœur Augustine (Agustina Peña Rodríguez), sœur Aurélie (Aurelia Arambarri Fuerte), sœur Aurore (Aurora López González) et sœur Darie (Daría Andiarena Sagaseta), sont assassinées à Pozuelo de Alarcón lors de la guerre civile, elles sont béatifiées le à Tarragone[5].

María Catalina Irigoyen Echegaray (1848-1919), servante de l'ordre, est béatifiée à Madrid en 2011[6],[7].

Activité et diffusion[modifier | modifier le code]

Les Servantes de Marie, ministres des Infirmes se consacrent à la prise en charge des malades en particulier à domicile.

Elles sont présentes en :

La maison généralice est à Rome.

En 2017, la congrégation comptait 1425 sœurs dans 108 maisons[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « El Instituto de las Siervas de María », sur siervasdemariacastilla.com (consulté le ).
  2. (es) Cristina Contreras Teva, Fátima Ruiz Calvo, « Historia de la congregación », sur index-f.com (consulté le ).
  3. (es) « Historia » (consulté le ).
  4. (es) « Familia Agustiniana » (consulté le ).
  5. (es) « Mártires en Pozuelo de Alarcón » (consulté le ).
  6. (en) Domenico Agasso, « A New Blessed, Sr. Maria Catalina - The solemn celebration will be held in Madrid », sur lastampa.it, La Stampa, 29 octobre 2011 - 10 juillet 2019 (consulté le ).
  7. « Bienheureuse María Catalina Irigoyen Echegaray, religieuse basque espagnole », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
  8. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1560

Liens externes[modifier | modifier le code]