Serquigny
Serquigny | |
Église Notre-Dame | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Risle-Charentonne |
Maire Mandat |
Lionel Prévost 2014-2020 |
Code postal | 27470 |
Code commune | 27622 |
Démographie | |
Population municipale |
2 018 hab. (2014) |
Densité | 177 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 38″ nord, 0° 42′ 48″ est |
Altitude | Min. 66 m Max. 155 m |
Superficie | 11,4 km2 |
Élections | |
Départementales | Bernay-Est |
Localisation | |
modifier |
Serquigny est une commune française située dans le département de l'Eure en région Haute-Normandie.
Géographie
Serquigny est un nœud ferroviaire, au cœur d'un triangle dont les trois branches se dirigent vers Rouen via Oissel, Caen via Bernay et Lisieux, et enfin Paris via Évreux et Mantes-la-Jolie.
Toponymie
La plus ancienne mention qui soit conservée de Serquigny remonte au Xe siècle sous la forme latinisée Sarchinneium, puis Sarchinneio avant 1131, Sarquigny en 1206. Ensuite, on trouve Cerquigny, jusqu'à sa graphie actuelle attestée pour la première fois en 1785.
Il s'agit d'une formation de basse latinité du type *SARCHINIACU, composé du nom de personne germanique Sarchinus suivi du suffixe -i--ACU ou Sar(a)cho[1] suivi du suffixe allongé -INIACU.
Ce genre de formation gallo-romane ou mérovingienne en -ACU composée avec un nom de personne germanique est fréquente, notamment le type Glatigny, le plus représenté en Normandie avec le nom de personne germanique Glatto / Glattinus
Le passage de /ar/ à /er/ est commun (cf. la forme normande d'« argent » : ergent).
Histoire
Héraldique
Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : écartelé, au premier et au quatrième de gueules aux deux léopards d'or passant l'un sur l'autre, au deuxième d'or à deux fasces de gueules, au troisième d'or à trois chevrons de gueules |
Industrie chimique
Serquigny abrite un site de production et de recherche (Cerdato : Centre de Recherche, Développement, Applications et Technique de l'Ouest) de la société Arkema. C'est dans cette petite ville que fut mis au point le polyamide 11 qui porte le nom commercial de Rilsan, nom inspiré par celui de la rivière traversant cette commune : la Risle. L'usine Arkema est la plus importante usine de polymérisation produisant le PA 11 au monde.
Une ancienne usine chimique ayant traité de la monazite stocke 2 000 mètres cubes de remblais contenant de l'uranium[2].
Des déchets radioactifs sont aussi entreposés sur le site d'une ancienne usine de production de nitrate de thorium[3].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 018 habitants, en diminution de −4 % par rapport à 2009 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
-
mairie -
gare -
monument aux morts -
école
Personnalités liées à la commune
- Paul Rolier. Né en 1844 à Courtenay (Loiret).
Cet ingénieur des Arts et Métiers est nommé capitaine à 26 ans dans Paris assiégé par les Allemands, en 1870. Porteur d’un courrier urgent pour l’armée de la Loire, il s’envole de la gare du Nord et atterrit en Norvège. Cet exploit inspirera Jules Verne pour son roman, L'Île mystérieuse. Il crée par la suite une fabrique de papier à Serquigny et devient maire de cette commune avant de s’éteindre à Paris en 1918.
Source bibliographique : C Laroze auteur de Valéry Paul Rolier, un Curtinien au destin exceptionnel aux éditions de l'écluse, Chatillon Coligny - Loiret.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 193
- « Alerte à la pollution nucléaire », revue Capital, octobre 2008
- Mary Byrd Davis, « La France nucléaire : matières et sites », Wise, 2001, 338 p.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .