Seine-et-Marne
Seine-et-Marne | |
Seine-et-Marne (77) logo 2012.png Drapeau fr département Seine-et-Marne.svg | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Melun |
Sous-préfectures | Fontainebleau Meaux Provins Torcy |
Président du conseil départemental |
Vincent Eblé |
Préfète | Nicole Klein |
Code Insee | 77 |
Code ISO 3166-2 | FR-77 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR102 |
Démographie | |
Gentilé | Seine-et-Marnais |
Population | 1 338 427 hab. (2011) |
Densité | 226 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ nord, 3° 00′ est |
Superficie | 5 915 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 5 |
Circonscriptions législatives | 11 |
Cantons | 43 |
Intercommunalités | 40 |
Communes | 513 |
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Le département de Seine-et-Marne (prononcé [sɛ.n‿e maʁn]) est un département français de la région Île-de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la rivière Marne. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 77. Sa population en 2011 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est de 1 338 427 habitants. Ses habitants sont les Seine-et-Marnais(es).
Histoire
Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie des provinces d'Île-de-France et de Champagne et d'une micro-partie de l'Orléanais.
Géographie
Le département de Seine-et-Marne fait partie de la région Île-de-France, dont il constitue la moitié orientale. Sa superficie représente à elle seule 50 % de celle de la région.
Il s'agit du département français comptant le plus de « voisins » (départements limitrophes), depuis la partition de la Seine-et-Oise : 10 (devant le Maine-et-Loire qui en compte 8). Les dix départements ayant des limites communes avec la Seine-et-Marne sont : le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret et l'Yonne au sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Le point culminant du département est la butte Saint-Georges (215 m).
Le point le plus bas du département est à Seine-Port avec 35 m.
Environnement
En 2012, 728 908 tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-et-Marne, soit 540 kg/hab[1].
Climat
La Seine-et-Marne connaît un régime climatique tempéré de type atlantique. La pluviosité est légèrement plus marquée aux environs de Fontainebleau et dans l'est de la Brie française, la Brie humide (700 mm de pluie/an) contre une moyenne départementale à 650 mm, légèrement supérieure au reste de la région Île-de-France (600 mm). Température moyenne de 3,2° en janvier et 18,6° en juillet à Melun sur la période 1953-2002. La tempête Lothar du a fait 5 morts en Seine-et-Marne et a couché de très nombreux arbres.
Politique
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la IIIe République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements de Provins et de Fontainebleau, comme dans le secteur de Coulommiers - La Ferté-Gaucher qui, de longue date, élisent régulièrement des candidats issus des partis de droite. Dans les années de l'entre-deux-guerres, le département, par le développement des activités industrielles et de transport, a vu progressivement émerger l'influence des forces de gauche, notamment autour des cités cheminotes de Mitry-Mory et de Vaires-sur-Marne.
Après la Libération, le département a souvent élu des députés de gauche, en accordant d'ailleurs une certaine primauté au PCF, celui-ci dépassant encore les 30 % des suffrages exprimés aux élections de janvier 1956 et obtenant 2 des cinq élus du département, un troisième siège étant attribué à la SFIO.
À contrario, le mode d'élection spécifique du Sénat, alors appelé Conseil de la République a favorisé, dès 1948, une hégémonie de la droite sur la représentation du département. L'instauration de la Ve République a modifié la donne en donnant à la droite, et notamment au courant gaulliste, la primauté dans la représentation parlementaire du département à l'Assemblée Nationale. Ainsi, en 1958, première législature du nouveau régime, le parti gaulliste obtient les cinq sièges de député du département. Cette situation perdure jusqu'en 1973 où la circonscription de Chelles et celle de Melun élisent respectivement un député PCF et un député PS.
Le rapport de forces n'évolue pas ensuite jusqu'en 1981 où, pour la première fois dans l'histoire du département, la gauche obtient 3 des 5 élus (un quatrième élu, invalidé, étant finalement battu dans une élection partielle ensuite). Puis l'adoption du scrutin proportionnel modifie la répartition des élus, et entraîne notamment l'élection d'un député FN en 1986. Les 8 autres sièges du département sont alors ainsi répartis : 1 PCF, 3 PS, 3 RPR, 1 UDF. Depuis, la droite a retrouvé son leadership aux législatives, position qui ne fut temporairement remise en question qu'en 1988 et 1997, le PS obtenant à chacune de ces consultations 4 élus sur les 9 du département.
En 1993, 2002 et 2007, la droite a réalisé le grand chelem sur les 9 sièges du département, obtenant même lors du dernier renouvellement dès le premier tour la réélection de Jean-François Copé à Meaux et celle de Christian Jacob à Provins. Pour autant, cela ne peut faire oublier que, comme en bien d'autres endroits en France, les partis de gauche ne sont pas dénués de positions électives. D'ailleurs, en 2004, pour la seconde fois dans l'histoire du département, le Conseil Général a été gagné par la gauche, plus de vingt ans après le premier succès en la matière. Cette victoire de la gauche doit beaucoup à l'évolution démographique du département puisque ce sont les arrondissements de Melun et de Torcy qui fournissent l'essentiel des élus de la nouvelle majorité départementale, avec 8 des 10 cantons de chaque arrondissement pour ses diverses composantes. De même, la mise en œuvre du scrutin proportionnel au Sénat la même année a permis, dans le cadre d'une liste d'union des forces de gauche, de faire élire deux sénateurs PS et un sénateur PCF, situation que n'avait plus connu le département depuis la Libération.
Enfin, si le département a choisi la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle de 2012 (en une légère avance avec 51 % des votes), il a, en 1981 comme en 1988, manifesté sa préférence pour le candidat de la gauche, en l'espèce François Mitterrand.
Sur le plan des personnalités politiques ayant marqué l'histoire du département, et pour s'en tenir à la période la plus récente, notons les anciens ministres des différents gouvernements de la Ve République comme Alain Peyrefitte, longtemps député de Provins ; plus près de nous, Jean-François Copé et Christian Jacob ou encore Guy Drut, ancien champion olympique et député-maire de Coulommiers, et enfin dernièrement Yves Jégo, secrétaire d'État à l'Outre-Mer de 2007 à 2009. À gauche, le rôle est joué de longue date dans le département par Gérard Bordu pour le PCF, ou encore Alain Vivien, longtemps député PS de Brie-Comte-Robert et ancien responsable de la MILS, mission interministérielle de lutte contre les sectes.
- Liste des députés de Seine-et-Marne
- Liste des sénateurs de Seine-et-Marne
- Liste des conseillers généraux de Seine-et-Marne
Administration
Économie
Avec 335 000 ha soit 56 % de son territoire affecté à l'agriculture[2], la Seine-et-Marne se singularise en Île-de-France par le poids de ce secteur logiquement quasi inexistant dans les départements nettement plus urbanisés. Il emploie environ 48 000 personnes au sein de près de 2 800 exploitations (à 63 % familiales) ayant une surface moyenne de 120 ha[2]. Les céréales (à 65 %), mais aussi les oléagineux (12 %) et la betterave sucrière (7 %) sont les principales productions[2].
L'industrie emploie plus de 50 000 salariés sur le département, notamment dans l'industrie du verre (au sud), mais aussi dans l'agro-alimentaire, les industries chimiques (fabrication d'engrais entre autres), l'imprimerie et l'édition de journaux, tandis qu'existe sur Melun le centre de recherche de la Snecma qui occupe près de 4 000 salariés et constitue la plus importante unité industrielle du département. Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de transport. Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur privé.
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites remarquables et un bon parc hôtelier, notamment sur le site Disneyland Paris. Avec plus de 13 000 salariés, le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le principal vecteur d'emplois du département.
Tourisme
Le département possède de nombreux sites touristiques dont les principaux sont :
- Cathédrale de Meaux
- Château de Fontainebleau
- Château de Vaux-le-Vicomte
- Château de Champs-sur-Marne
- Cité médiévale de Provins
- Commanderie des Templiers à Coulommiers
- Moret-sur-Loing, ville médiévale et de la Renaissance
- Chelles, son musée archéologique Alfred Bonno, les églises Sainte-Croix et Saint-Georges et les vestiges de l'abbaye de l'époque mérovingienne
- Château de Ferrières-en-Brie
- Château-Landon, capitale historique des comtes du Gâtinais
- Château-fort de Blandy-les-Tours - XIIIe siècle, refortifié au XIVe siècle, classé monument historique en 1889
- Cryptes de Jouarre
- Halle du XVIe siècle d'Égreville
- Le village de Barbizon
- Forêt de Fontainebleau
- Site archéologique de Châteaubleau
- Brie-Comte-Robert et son château
- Parc des Félins à Lumigny-Nesles-Ormeaux
- Ozoir-la-Ferrière : Ferme Pereire (second empire)
- La Ferté-Gaucher : Vélorail du Val du Haut Morin
- Disneyland Paris
- Melun
- Nemours
- Ruines de l'abbaye royale du Lys (Dammarie-lès-Lys)
-
Le palais épiscopal (musée Bossuet) et les jardins, la cathédrale Saint-Étienne de Meaux au second plan.
-
Le château de Champs-sur-Marne.
-
Maisons à colombages dans la ville haute de Provins.
-
La commanderie de Coulommiers.
-
La porte de Samois à Moret-sur-Loing.
-
Ruines de l'Abbaye royale du Lys à Dammarie-lès-Lys.
Démographie
Département rural à l'origine, la population de Seine-et-Marne a triplé en un demi-siècle en raison du développement de l'agglomération parisienne et de l'implantation des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart. Le sud et l'est du département restent encore relativement ruraux, mais toute la frange ouest très urbanisée, avec la ville de Chelles et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, fait désormais partie de l'agglomération parisienne.
Au , la Seine-et-Marne compte 1 338 427 habitants (somme des populations municipales du département selon l'INSEE). La Seine-et-Marne figure toujours parmi les départements français les plus dynamiques en matière de démographie, bien que la croissance ait ralenti en raison de la diminution du solde migratoire. En 1999, 80 % de la population du département résidaient en zone urbaine contre 20 % en zone rurale.
En 2011, quatre villes dépassent le seuil de 30 000 habitants : Chelles (52 817 habitants), Meaux (52 225 habitants), Melun (39 497 habitants) et Pontault-Combault (36 458 habitants).
Historique de population de Seine-et-Marne
- 1793 : ?
- 1800 : 299 160
- 1806 : 304 263
- 1831 : 323 881
- 1851 : 345 076
- 1876 : 347 232
- 1901 : 358 325
- 1921 : 349 234
- 1936 : 409 311
- 1946 : 407 137
- 1954 : 453 438
- 1962 : 524 486
- 1968 : 604 340
- 1975 : 755 762
- 1982 : 887 112
- 1990 : 1 078 166
- 1999 : 1 197 673
- 2006 : 1 273 488
- 2011 : 1 338 427
Historique de population des villes principales
- 1936 : Fontainebleau 17 724, Melun 17 502, Chelles 14 658 , Meaux 14 452.
- 1999 : Meaux 49 421, Chelles 45 399, Melun 35 695, Pontault-Combault 32 886.
- 2011 : Chelles 52 817, Meaux 52 225, Melun 39 497 et Pontault-Combault 36 458.
Les chiffres correspondent à la population municipale (chiffres INSEE).
Les résidences secondaires
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2011, 2,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les communes de Seine-et-Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 20 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Rés. secondaires | % Rés. secondaires |
---|---|---|---|---|
Hermé | 624 | 487 | 240 | 49,3 % |
Grisy-sur-Seine | 100 | 86 | 38 | 43,9 % |
La Tombe | 208 | 165 | 71 | 42,8 % |
Passy-sur-Seine | 47 | 34 | 14 | 40,7 % |
Gravon | 145 | 117 | 44 | 37,5 % |
Saint-Sauveur-lès-Bray | 339 | 252 | 84 | 33,3 % |
Pamfou | 936 | 512 | 161 | 31,5 % |
Vaux-sur-Lunain | 203 | 88 | 26 | 29,1 % |
Misy-sur-Yonne | 983 | 531 | 153 | 28,8 % |
Rumont | 124 | 78 | 22 | 28,4 % |
Verdelot | 709 | 430 | 117 | 27,2 % |
Le Vaudoué | 754 | 433 | 112 | 25,9 % |
Blennes | 566 | 305 | 78 | 25,7 % |
Boulancourt | 370 | 214 | 52 | 24,4 % |
Boissy-aux-Cailles | 311 | 165 | 40 | 24,2 % |
Noyen-sur-Seine | 370 | 224 | 53 | 23,5 % |
Jaulnes | 357 | 196 | 45 | 23,0 % |
Larchant | 751 | 426 | 96 | 22,5 % |
Villebéon | 457 | 239 | 54 | 22,4 % |
Recloses | 699 | 388 | 85 | 21,9 % |
Ocquerre | 426 | 191 | 39 | 20,6 % |
Sources :
- Source INSEE, chiffres au 01/01/2011.
Culture
Spécialités gastronomiques
- Les différents types de fromages de Brie (brie de Melun, brie de Meaux, brie de Nangis, brie de Montereau, brie de Provins), le coulommiers traditionnel, le Fontainebleau.
- La moutarde de Meaux.
- Les spécialités à la rose de Provins, le sucre d'orge de Moret-sur-Loing.
- Le chasselas de Thomery.
Artistes et personnalités
Architectes
Politiciens
Peintres
- Peintres de l'École de Barbizon
- Maurice Boitel, Grand Prix du conseil général,
- Louis Vuillermoz
- Daniel du Janerand
- Alfred Sisley
- Rosa Bonheur
Sculpteurs
Cinéma
De très nombreux films de cape et d'épée français ont été tournés en Forêt de Fontainebleau.
Partenariat avec l'Unicef
Le département est « ami des enfants » : son Conseil général a signé une convention avec l'Unicef, pour agir pour la protection de l'enfance[3] et faire connaître la Convention relative aux droits de l'enfant.
Logotypes et blason de la Seine-&-Marne
Notes et références
- Voir le détail des données.
- La Seine-et-Marne : 77 sur le site de la Chambre d'agriculture de la Seine-et-Marne.
- « Le 77, premier « Département ami des enfants» », sur Unicef.
Annexes
Articles connexes
- Intercommunalités de Seine-et-Marne
- Liste des communes de Seine-et-Marne
- Anciennes communes de Seine-et-Marne
- Liste des circonscriptions législatives de Seine-et-Marne
- Liste de films tournés en Seine-et-Marne
- Volontaires nationaux de Seine-et-Marne pendant la Révolution
Liens externes
- Préfecture
- (fr) Département de Seine-et-Marne : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"
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- Sport collectif : Football - Alliance de la Brie 77 FC