Aubange

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Aubange
Aubange
L’« hôtel de ville » à Athus
Blason de Aubange
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Arlon
Bourgmestre Jean-Paul Dondelinger (Les Engagés) (démissionnaire au , remplacé par François Kinard)
Majorité CDH.com
Intérêt Général (IG)
Sièges
CDH.com
IG
Tout Pour Aubange
25
10
7
8
cdH
IG
TPA
Section Code postal
Aubange
Athus
Halanzy
Rachecourt
6790
6791
6792
6792
Code INS 81004
Zone téléphonique 063
Démographie
Gentilé Aubangeois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
17 417 ()
49,43 %
50,57 %
377,68 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,38 %
61,19 %
16,42 %
Étrangers 32,22 % ()
Taux de chômage 13,01 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 199 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 00″ nord, 5° 48′ 18″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
46,11 km2 (2021)
78,39 %
8,75 %
12,86 %
Localisation
Localisation de Aubange
Situation de la ville dans l'arrondissement d'Arlon et la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Aubange
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Aubange
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Aubange
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Aubange
Liens
Site officiel aubange.be

Aubange (luxembourgeois : Éibeng[1]/Ibéng, wallon : Åbindje[2], allemand : Ibingen) est une ville[3] francophone de Belgique située en Région wallonne, dans la province de Luxembourg. Elle tient son nom du village d'Aubange qui est une localité en faisant partie ainsi qu'une des quatre sections de la commune.

C'est la troisième ville la plus peuplée de la province avec 17 417 habitants au [4] mais également l'une des plus petites en superficie avec 45,6 km2, ce qui lui confère, de loin, la plus grosse densité de population de la province, avec 371 habitants par kilomètre carré, alors qu'elle reste une commune rurale.

Aubange est située en Lorraine belge et est à cheval sur la Gaume, de langue française et de patois gaumais, et le Pays d'Arlon (Arelerland), région où la langue vernaculaire traditionnelle est le luxembourgeois[5].

La ville a la particularité de se trouver le long de deux frontières belges : celle avec la France et celle avec le Grand-Duché de Luxembourg. Le tripoint transfrontalier se situe au sud-est de la commune, à Athus, jouxtant Mont-Saint-Martin (département de Meurthe-et-Moselle, France) et Rodange (canton d'Esch-sur-Alzette, Grand-Duché de Luxembourg).

Aubange est également l'une des 25 villes de l'agglomération transfrontalière du pôle européen de développement, une agglomération urbaine transfrontalière de 127 622 habitants (en 2012).

Géographie[modifier | modifier le code]

Le tripoint Belgique-France-Luxembourg se trouve à Athus, à l'extrémité est de la commune, jouxtant Mont-Saint-Martin (France) et Rodange (Grand-duché de Luxembourg).

La ville d'Aubange[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La ville est située à l'extrême sud est de la province de Luxembourg et est éloignée d'un peu plus de 200 kilomètres de la capitale du pays (Bruxelles) mais n'est pas la plus distante, cette dernière étant Rouvroy.

Cependant, elle est loin d'être isolée car son emplacement géographique aux trois frontières avec la France et le Luxembourg l'amène-t-à être au cœur de la Grande Région. Le tripoint transfrontalier se trouve au sud-est d'Athus, à l'extrémité est de la commune.

Le point le plus haut de son territoire se trouve juste à côté de Guerlange, au nord est de la commune, à quelques pas de la frontière luxembourgeoise, sur le lieu-dit Belleshecken, qui culmine à 388 mètres.

Sections et localités[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubange est divisée en quatre sections dont certaines comportent plusieurs localités. En Belgique, une section est normalement définie par les limites des anciennes communes d'avant la fusion de 1977. À cette date, les quatre (anciennes) communes d'Athus, d'Aubange, d'Halanzy et de Rachecourt créèrent donc la « nouvelle » (et actuelle) ville d'Aubange et leurs anciens territoires en devinrent les actuelles sections.

# Section Surf.
(km²)[6]
Habitants
(2020)[6]
Habitants
par km²
Code INS
1 Aubange 8,10 4.510 557 81004A
2 Athus 9,33 7.979 855 81004B
3 Halanzy 20,06 3.927 196 81004C
4 Rachecourt 8,63 697 81 81004D

Localités:

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par les principaux cours d'eau suivants : la Chiers, la Vire, la Messancy, la Batte et le Brüll ; tous font partie du bassin versant de la Meuse et ce en rive droite. Le cours d'eau au plus gros débit est la Chiers après son confluent avec la Messancy au sud d'Athus. Aucun cours d'eau n'est navigable sur le territoire de la ville.

On compte également plusieurs étangs, comme ceux de Battincourt et d'Athus, où l'on peut pratiquer la pêche.

Justice[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubange fait partie de l'arrondissement judiciaire du Luxembourg et plus précisément du canton judiciaire d'Arlon-Messancy.

Sécurité et secours[modifier | modifier le code]

La ville fait partie de la zone de police Sud-Luxembourg pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.

Le village d'Aubange[modifier | modifier le code]

Le village d’Aubange est situé relativement au centre de la commune, plus précisément au croisement de deux routes nationales: la nationale 88 (entre Athus, Virton et Florenville) et la nationale 883, reliant Messancy à la frontière françaiseMont-Saint-Martin).

Il est traversé par le Brüll.

La section d'Aubange[modifier | modifier le code]

La section d'Aubange ne se compose que du village d'Aubange. Elle partage cette caractéristique avec la section de Rachecourt qui ne se compose que du village en lui-même. Les deux autres sections de la ville (Athus et Halanzy) regroupent, elles, plusieurs entités.

C'est la deuxième section de la ville par la population et la troisième par la superficie.

Géologie[modifier | modifier le code]

Aubange fait partie de la Lorraine belge, contenant les deux sous-régions de la Gaume et du Pays d'Arlon, seule région géologique du Jurassique (Ère secondaire) de Belgique. Elle est située entre la deuxième et la troisième cuesta de Lorraine (cuesta charmouthienne au nord et cuesta bajocienne au sud, cette dernière délimitant la frontière avec la France)[7].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La ville est délimitée à l'est par la frontière luxembourgeoise et au sud par la frontière française. Les communes limitrophes sont Messancy, Saint-Léger, Musson, Cosnes-et-Romain, Mont-Saint-Martin, Pétange et Käerjeng.

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve déjà des traces du village en 1255 sous le nom d' Obengis. En 1683, cela devient Obanges, ou Obange. Ensuite la forme germanique Ubingen dont Aubange en serait la traduction romande[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire de la commune d'Aubange[modifier | modifier le code]

Athus est le plus ancien village de la ville. La Place Verte (ici en photo) en fut longtemps le centre.

Le plus ancien de villages composant la ville d'Aubange est Athus, qui fut fondé à l'époque romaine par des tribus germaniques s'agglomérant autour du Titelberg (aujourd'hui près de Rodange).

On sait que lors de la Révolution française de 1789, la commune d'Aubange existait déjà. Cependant peu d'informations existent sur l'origine de celle-ci bien qu'elle tire probablement sa naissance du systèmes des communes du Moyen Âge. La commune était composée au moins des villages d'Aubange et d'Athus. Cette dernière s'en séparera le afin de devenir une commune indépendante.

Lors de la fusion des communes belges de 1977, la commune prendra sa forme actuelle en englobant avec Aubange, celles d'Athus, d'Halanzy et de Rachecourt. Le village de Guerlange quitta également la commune de Messancy pour Aubange. Le nom de commune d'Aubange fut choisi en fonction de l'histoire du village, surtout au Moyen Âge. En effet Aubange était la résidence des seigneurs d'Obange dans le Domaine du Clémarais, depuis 1373 (date de leur indépendance). Et bien que la plupart de services (y compris l'hôtel de ville) se trouve à Athus et que cette dernière soit la plus grande et la plus peuplée des localités de la commune, c'est le titre de commune d'Aubange qui fut choisi pour la « nouvelle » commune, en 1977.

Statut de « ville » depuis 2018[modifier | modifier le code]

La commune obtient le titre honorifique de ville, le par le parlement wallon qui vota à l'unanimité (69 des 75 députés présents) pour la motion introduite à l'initiative d'une décision du conseil communal d'Aubange du [9]. Aubange devient la 13e des 44 communes de la province de Luxembourg à recevoir ce titre.

Histoire du village d'Aubange[modifier | modifier le code]

L'ancien hôtel de ville de la ville d'Aubange. Le bâtiment occupa ces fonctions jusqu'à la fusion des communes de Belgique en 1977, puis devint le CPAS et une bibliothèque. Aujourd'hui, l'hôtel de ville de la commune se trouve à Athus.

Les premières appellations du village[10] remontent au XIIIe siècle, Aubange dépend alors de la seigneurie de Rodange, elle-même dépendante de la châtellenie de Longwy. Le nom du village proviendrait du nom de la famille s'étant installée à cet endroit, fondant les premières bâtisses du château du Clémarais.

En 1373, Aubange devient une seigneurie indépendante à la suite du rachat de certaines parcelles de la seigneurie de Rodange ainsi qu'à un mariage.

En 1422, est cité le premier seigneur de Clémarais, Jean de Mercy. La construction du château est alors terminée et les seigneurs de Clémarais commencent à étendre leurs terres.

En 1670, Louis XIV occupe toute la Lorraine et ordonne le démantèlement des châteaux et places-fortes autour de Longwy. Le château de Clémarais en faisant partie, il fut probablement détruit à cette époque. En 1678, le traité de Nimègue cède la prévôté de Longwy à la France ; Aubange et Clémarais deviennent ainsi français. Aubange rejoindra le Luxembourg en 1769 mais en 1794, à la suite de l’occupation du pays par les Français, il redevient à nouveau sous le joug de la jeune République.

Avant la convention du 16 mai 1769, Aubange était un village du Barrois, rattaché au bailliage de Villers-la-Montagne[11].

Héraldique des seigneurs d'Obange[modifier | modifier le code]

Le domaine du Clémarais, à Aubange, fut longtemps la résidence des Seigneurs d'Obange.
La famille d'Obange (ou Aubange), branche des seigneurs d'Obange, possédait des armoiries.
Blasonnement : De gueules à la croix ancrée d'or, accompagnée de quatre étoiles (de cinq ou six rais) du même.
Source du blasonnement : Jean-Claude Loutsch, Armorial du pays de Luxembourg, Luxembourg, Publications nationales du Ministère des Arts et des Sciences, , p. 621.



Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Après la défaite de Napoléon à la Bataille de Waterloo en 1815, l'actuelle Belgique ainsi que l'actuel Luxembourg passèrent aux mains du royaume des Pays-Bas de Guillaume Ier. Lors de la révolution belge de 1830, le village fait toujours partie du duché de Luxembourg qui est alors offert entièrement à la Belgique après l'indépendance de cette dernière. Les grandes puissances européennes de l'époque étant résolues à priver le jeune royaume du point stratégique qu'est la forteresse de Luxembourg-Ville, les protocoles de Londres () stipulèrent que la Belgique devait rendre le Luxembourg au roi des Pays-Bas. Le traité des XXIV articles () accorda cependant à la Belgique le Luxembourg wallon ainsi que le Pays d'Arlon (Arelerland), pourtant de langue luxembourgeoise. C'est ainsi qu'Aubange resta belge alors que le Grand-Duché devenait progressivement indépendant.

Le village ne connut jamais la renommée due à la sidérurgie comme ses voisines, Athus et Halanzy, eurent la chance d'avoir. Cependant, bien qu'étant resté un village fort agricole, le commerce était prospère tout au long de la riche époque industrielle métallurgique de la région, entre le XIXe et XXe siècle. Cependant, Aubange souffrit également lors de l'arrêt de cette activité à la fin du XXe siècle, à cause de la concurrence des marchés étrangers[12].

La commune d'Aubange était déjà une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. À cette date, le village (et le nom) d'Aubange a été choisi comme nom officiel de la commune regroupant avec elle celles d'Athus, d'Halanzy et de Rachecourt. Cependant, le siège administratif et la plupart des institutions communales et des services se trouvent à Athus qui est la plus grande localité de la commune. On y trouve ainsi l'hôtel de ville, le C.P.A.S, la Poste principale, le centre culturel, le centre sportif, le service d'incendie ou encore le commissariat principal de la zone de police Sud-Luxembourg ainsi que les principaux établissements scolaires. Les seuls établissements officiels se trouvant dans le village d'Aubange sont le service travaux et la salle des fêtes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blasonnement : D’argent à trois bandes de gueules[13].



Démographie[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubange[modifier | modifier le code]

Une des particularités d'Aubange est que ce n'est pas la plus peuplée des localités de la ville. Celle-ci étant Athus (image), où siège d'ailleurs l'administration communale.

Elle comptait, au , 17 700 habitants (8 777 hommes et 8 923 femmes)[14], soit une densité de population de 375,42 habitants/km² pour une superficie totale de 45,60 km².

On dénombre également un total de 3 783 étrangers (registres de population et des étrangers confondus)[15]. Cela fait d'elle la troisième ville de la province de Luxembourg par la population, derrière Arlon (environ 28 000) et Marche-en-Famenne (environ 17 000). La population aubangeoise est en grande partie composée de travailleurs frontaliers pour le Luxembourg. Une importante présence d'immigrés est à noter dans la ville et particulièrement dans la localité d'Athus. On compte notamment une minorité portugaise de plus en plus forte[16].

Aubange est également au cœur d'une agglomération urbaine transfrontalière d'environ 125 000 habitants: l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.

Évolution démographique avant la fusion de 1977[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
  • 1878: Scission d'Athus (1035 habitants) érigé en commune à part entière

Évolution démographique de la commune fusionnée[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au début 2024, 17 797 habitants (8 836 hommes et 8 961 femmes), soit une densité de 385,97 habitants/km²[14] pour une superficie de 46,11 km².

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[17] :


Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source : DGS - Remarque: 1846 jusqu'à 1980=recensement; depuis 1990=nombre d'habitants chaque 1er janvier[18]

Population par localité de la commune[modifier | modifier le code]

Les différentes localités de la ville par nombre d'habitants au [20] :

Le village d'Aubange[modifier | modifier le code]

Le village d'Aubange en lui-même compte 4 006 habitants au dont 1 969 hommes, 2 037 femmes et parmi eux 818 étrangers[21].

Le graphique suivant représente l'évolution du nombre d'habitants dans le village d'Aubange depuis le premier recensement de la « nouvelle » commune d'Aubange, soit en 1978:

On remarque sur ce graphique la chute de la population à partir de la fin des années 1970. Elle s'explique par le début de la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain, qui toucha durement Aubange et ses environs. En effet plusieurs usines sidérurgiques qui se trouvaient dans le voisinage d'Aubange durent fermer dans ces années là et notamment celle d'Athus et celle d'Halanzy. Cela entraina la fuite de bon nombre de travailleurs résidant auparavant dans le village. On remarque d'ailleurs la même tendance sur les données démographiques d'Athus et d'Halanzy mais aussi sur ceux de bien des villes et villages des alentours.

Langues[modifier | modifier le code]

Aubange est une ville francophone mais est cependant à cheval sur deux sous-régions linguistiques distinctes : la Gaume, où la langue vernaculaire est le Gaumais, et le Pays d'Arlon (Arelerland) où l'on parle traditionnellement l’Areler, un patois luxembourgeois. La « frontière » entre ces deux sous-régions linguistiques se situe entre Halanzy (Gaume) et Aix-sur-Cloie (Pays d'Arlon).

Cependant, ces langues sont de moins en moins parlées.

Économie[modifier | modifier le code]

Autrefois riche grâce à la sidérurgie, la ville a subi un déclin économique à la fin des années 1970 avec la fermeture de l'usine d'Athus et de la mine de fer d'Halanzy, le tout consécutif à la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain. Depuis lors, de nombreuses actions ont été mises en œuvre pour tenter de redynamiser l'économie et le commerce dans la région[22], avec notamment la création du Pôle Européen de Développement (PED) en collaboration avec les villes voisines de Longwy et Pétange. On notera aussi la construction de zonings industriels et commerciaux mais, malgré tout, l'économie locale reste fort attachée au Grand-duché de Luxembourg et de nombreux résidents aubangeois sont « frontaliers », c'est-à-dire travaillent dans le pays voisin, ce qui freine le développement local à proprement parler.

Le Terminal conteneurs d'Athus, actuellement.

Le Pôle européen de développement[modifier | modifier le code]

Afin de séduire les entreprises et de les faire venir sur les terres des anciens sites sidérurgiques, les communes des trois frontières créèrent un espace économique et commercial transfrontalier: le Pôle Européen de Développement (P.E.D.). Le Pôle en question s'étend sur le territoire des différentes communes des trois pays: Belgique, France et Luxembourg, autour du tripoint transfrontalier. Il regroupe actuellement plusieurs entreprises ainsi que des zones commerciales.

Le Terminal Conteneurs d'Athus (TCA)[modifier | modifier le code]

Le terminal conteneurs d'Athus[23] est, comme son nom l'indique, un site de stockage, de transit et de manipulation de conteneurs par rail tout comme par route. Il est situé non loin du site de l'ancienne usine d'Athus et bénéficie d'un réseau ferroviaire et routier fort développé à cet endroit avec notamment les croisements de routes et voies belges, luxembourgeoises et françaises. Au cœur de la Grande Région, le TCA est spécialisé dans la manipulation des conteneurs en provenance des grands ports de la mer du Nord comme Anvers, Zeebruges ou Rotterdam via la célèbre ligne ferroviaire 165 Athus-Meuse et leur redirection vers l'intérieur des terres par rail ou par route.

Créé en 1979, le site n'eut de cesse de s'étendre et gère aujourd'hui environ 120 000 conteneurs par an sur une surface totale de 15 ha[24].

L'Agence de Développement Local (ADL)[modifier | modifier le code]

À l'initiative du Conseil communal, une agence communale fut créée le afin de promouvoir et d'aider les projets d'investissement sur le territoire d'Aubange[25]. L'Agence de Développement Local, c'est son nom, qui est située dans la Grand-Rue d'Athus. Elle soutient et conseille quelque démarche que ce soit en faveur de la ville, qu'elle soit culturelle, financière ou festive[26].

Transports[modifier | modifier le code]

La gare d'Athus: un train belge « Desiro » reliant Libramont à Arlon et un train luxembourgeois des CFL en partance pour Luxembourg-ville via Pétange.

La commune et le village sont traversés sur l'axe est-ouest par la route nationale 88 qui relie Athus et le Luxembourg à l'est à Virton et Florenville à l'ouest. Sur l'axe nord-sud, la route nationale 81, qui démarre depuis la route nationale 4 à Arlon, croise l'autoroute E25 à Weyler et est prolongée par l'embryon d'autoroute A28 qui constitue un contournement et une ligne de démarcation entre les villages d’Aubange et Athus, quelques kilomètres avant l’entrée à Longwy en territoire français ou elle devient la RN 52 (vers Metz) ; ces routes font partie de la E411 depuis Weyler (Arlon).

Aubange se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville de Luxembourg et de son aéroport.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubange dispose de trois gares sur son territoire : celles d'Athus, d'Aubange et d'Halanzy. Les gares d'Aubange-village, d'Halanzy et d'Athus sont desservies par la ligne 165 avec des trains effectuant la liaison Arlon-Libramont (toutes les heures pour les jours ouvrables, toutes les 2 heures les autres jours). Il existe aussi une liaison toutes les demi-heures réalisée les chemins de fer luxembourgeois vers Luxembourg-ville à partir d'Athus.

Le territoire de la ville d'Aubange est traversé par les lignes de chemin de fer suivantes :

La ville est aussi traversée par plusieurs lignes de bus luxembourgeoises et du TEC notamment les lignes 72, 73, 75, 76, 85, 86, 16. La célèbre ligne 1011, la plus longue de Belgique entre Liège-Bastogne-Arlon et Athus, fut supprimée en septembre 2021 et remplacée par la ligne 69 qui relie Arlon à Liège sans passer par Athus.

Curiosités[modifier | modifier le code]

Culture et folklore[modifier | modifier le code]

Le bâtiment du Centre Culturel de la Ville d'Aubange, rue du Centre 17, à Athus

Depuis le , la ville dispose d'un centre culturel, situé rue du Centre à Athus. D'abord appelé Foyer culturel de la Commune d'Aubange, l'asbl arrivait en tant que nouvel acteur parmi toutes les associations, certaines actives depuis des années.

La toute nouvelle bibliothèque communale, à Athus.

On dénombre également quatre bibliothèques : à Athus, à Aubange, à Halanzy ainsi qu'à Rachecourt.

Un cercle d'histoire existe sous le nom de « Cercle d'histoire Messancy - Aubange »[28].

Le PEC, Pôle Européen Culturel[modifier | modifier le code]

En 2007 un théâtre construit avec des conteneurs provenant du Terminal Containeur d'Athus (voir plus haut) et nommé Pôle Européen Culturel (PEC) (clin d'œil au Pôle européen de développement (PED)), fut implanté à Athus au milieu de la zone industrielle et ce pour une durée de trois mois. De nombreuses activités y furent proposées comme des concerts, des projections cinématographiques ou des représentations théâtrales. Le projet, pour le moins original, se solda néanmoins par un déficit[29].

Musées[modifier | modifier le code]

Les musées Athus et l'Acier et L'univers des pompiers sur le site de l'ancienne usine d'Athus

Prix littéraire annuel[modifier | modifier le code]

Le Prix Jean Lebon récompense, chaque année, un écrivain né ou domicilié sur les territoires de la province du Luxembourg, du Grand-duché de Luxembourg, de la Lorraine et des Ardennes Françaises.

Fête de la pomme[modifier | modifier le code]

Rachecourt accueille chaque année la fête de la pomme.

La fête de la pomme, organisée par le Syndicat d'Initiative du village de Rachecourt, est une foire artisanale qui se déroule chaque année au début de l'automne. Elle propose de nombreux produits dérivés du fruit, des stands didactiques, des animations de rue[30] et l'on peut même y faire presser ses propres pommes pour en récolter le jus[31]. Le tout se déroule dans le cadre pittoresque de Rachecourt, maintes fois en nomination comme village fleuri de Wallonie.

On trouve d'ailleurs dans le village une pomme sculptée en 1989 par Jean-Pol Deller représentant la désormais traditionnelle foire locale[32].

Musique[modifier | modifier le code]

Plusieurs festivals de musique sont organisés sur le territoire de la ville. Citons par exemple le Wave festival sur le domaine du Clémarais à Aubange pendant la période estivale, le festival Aix'periment en aout à Aix-sur-Cloie ou Fiest'Athus fin juin, sur la place du Brüll à Athus.

Syndicats d'initiative[modifier | modifier le code]

  • Syndicat d'initiative d'Aubange
  • Syndicat d'initiative Amifer d'Halanzy
  • Syndicat d'initiative de Rachecourt

Harmonies[modifier | modifier le code]

  • Le Cercle royal musical d'Aubange
  • Les harmonies d'Halanzy
  • L'Harmonie Royale des Sapeurs-pompiers d'Athus
  • L'Harmonie Royale Les Echos de la Batte de Battincourt.

Confrérie des Maîtres de Forges[modifier | modifier le code]

La Confrérie des Maîtres de Forges est une confrérie créée à Athus en 1994 qui a pour but de faire connaître l'ancienne cité sidérurgique luxembourgeoise hors de ses frontières[33]. Étroitement liée au passé industriel de la localité, elle fait notamment brasser une bière locale : la Coulée des Métallos[34].

Les amis du rail d'Halanzy[modifier | modifier le code]

Les majorettes d’Athus[modifier | modifier le code]

Les Majorettes d'Athus était un groupe de majorettes de la localité d'Athus autrefois fort connues dans toute la Belgique grâce aux nombreux prix et championnats qu'elles remportèrent[35]. Le groupe fut dissous à la fin du XXe siècle, ènième preuve du déclin de la ville sur tous les plans après la fermeture de son usine.

Marchés, foires et brocantes[modifier | modifier le code]

Il existe deux marchés hebdomadaires dans la ville : l'un à Athus le vendredi matin et l'autre à Halanzy le samedi matin. Des navettes de bus gratuites sont organisées par les autorités pour s'y rendre[36].

Diverses foires et brocantes sont également organisées dans la ville tout au long de l'année ainsi que des marchés de Noël à cette période.

Cultes[modifier | modifier le code]

La ville est très majoritairement catholique même si la pratique de la religion se perd de plus en plus comme partout en Belgique. Aubange fait partie du diocèse de Namur[37] et du doyenné de Messancy[38]. Les différentes paroisses de la ville sont les suivantes :

Politique[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubange fait partie du canton électoral de Messancy.

L'une des particularités de la ville est que l'hôtel de ville, comme beaucoup d'autres services, se trouve à Athus et non à Aubange même.

Législature 2018 - 2024[modifier | modifier le code]

Lors des élections communales et provinciales belges de 2018 organisées le , c'est Véronique Biordi (liste Intérêt général) qui obtient le plus grand nombre de voix (1 481) devant Jean-Paul Dondelinger (CdH 1 392 voix) et Luciana Crucitti (Tous Pour Aubange, 1 039 voix)[46].

Toutefois, après des alliances politiques, c'est Jean-Paul Dondelinger qui est élu bourgmestre pour la deuxième fois de sa carrière, après un premier mandat lors de la législature 2006 -2018. En décembre 2020, il annonce sa démission pour raisons médicales[47]. Il sera remplacé par au , remplacé par François Kinard[48], son collègue de parti, qui devient le plus jeune bourgmestre d'Aubange à l'âge de 31ans.

Législature 2012 - 2018[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville se trouve à Athus. Ici, l'entrée principale rénovée en 2010.

Lors des élections communales et provinciales belges de 2012 qui eurent lieu le , c'est la liste Avec Vous! (PS) qui remporta le scrutin avec à sa tête Véronique Biordi[49]. Cette dernière entra en fonction comme bourgmestre le qui l'emporte avec 2 063 voix, devant le bourgmestre sortant qui en totalise 1 266 et un autre ancien mayeur, également sur la liste Avec Vous! : François Rits qui récolte 1 072 votes. Elle devient dès lors la première femme bourgmestre d'Aubange, après en avoir été la première femme échevin. Elle renoue également avec la « tradition » d'un bourgmestre socialiste à sa tête. Celle-ci n'ayant été dérogé qu'une seule fois dans toute l'histoire de la ville: lors de la législature (2006 - 2012) où le cdH Jean-Paul Dondelinger gouvernait.

La liste gagnante avait préalablement conclu un accord électoral avec le cdH sortant, qui, peu importe les résultats, devaient allier les deux partis afin d'organiser une majorité[50]. Cependant le soir même des élections, après sa victoire, Véronique Biordi fit savoir que cette alliance ne tenait plus et ouvrit la majorité au MR et à Ecolo, reléguant de ce fait les cdH du bourgmestre sortant dans l'opposition[51]. Ce genre de petit jeu de chaise musicale entre partis est monnaie courante depuis quelques législatures à Aubange, les alliances se nouant et se trahissant d'une année à l'autre.

À la suite des élections législatives fédérales du , Véronique Biordi a été remplacée par André-Marie Morosini (issu de la même liste "Avec Vous"). Suppléante de Philippe Courard, elle a en effet été appelée au poste de députée wallonne et n'a donc pu maintenir ses fonctions de bourgmestre de la commune d'Aubange[52]. Elle a repris ses fonctions à la mi-septembre 2014, à la suite de la démission de Philippe Courard de son poste de secrétaire d'État[53].

En novembre 2015, soit à mi mandat, Véronique Biordi annonce la proposition d'une « motion de méfiance » vis-à-vis de son propre collège. Cette motion fut approuvée avec 16 voix pour et 8 voix contre lors de la séance publique du conseil communal du 30 novembre 2015[54]. En conséquence de quoi cinq échevins sont évincés, dont quatre appartenant à la propre liste de la bourgmestre "Avec Vous" (PS). Cette dernière justifie la motion par un manque de confiance entre elle et ses collaborateurs, une mauvaise ambiance et un laxisme dans le respect de la loi, ainsi que de par des comportements méprisants et agressifs à son égard. Elle affirme d'ailleurs avoir voulu démissionner plusieurs fois[55]. Une nouvelle alliance est alors signée entre Véronique Biordi et la liste cdH du bourgmestre sortant Jean-Paul Dondelinger. Les cinq échevins "Avec Vous" démis se voient remplacés par quatre échevins cdH et deux nouveaux arrivants[56].

Vu l'évolution démographique, le nombre de sièges du conseil communal aubangeois passe de 23 à 25 pour la législature 2012-2018.

Législature 2006 - 2012[modifier | modifier le code]

Lors des élections communales et provinciales belges de 2006 qui eurent lieu le , le scrutin fut remporté par Jean-Paul Dondelinger (cdH). Le conseil communal était composé de 23 sièges répartis comme tels: 9 pour le cdH, 8 pour le PS, 5 pour ROC (Rassemblement Ouverture Communale) et 1 pour Ecolo[57].

Liste des bourgmestres de la ville[modifier | modifier le code]

Avant la fusion des communes (1977)[modifier | modifier le code]

Depuis 1977[modifier | modifier le code]

Voici la liste des bourgmestres d'Aubange depuis la fusion des communes de 1977:

Sports[modifier | modifier le code]

Le tennis Club d'Halanzy.

La ville compte plusieurs centres sportifs avec de nombreux clubs de différentes disciplines.

  • À Aubange :
    • La salle de sport du Clémarais (volley-ball et foot en salle)
    • Les installations du Royal Étoile Sportive Aubange (football)
  • À Halanzy :
    • Le Tennis Club d'Halanzy
    • Les installations du Royal Cercle Sportif Halanzy (football)
  • À Rachecourt :
    • Les installations du S.C. Rachecourt (football)

Les personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Zesummegestallt vum Henri Leyder-Lëtzebuerger Marienkalender 1997-iwwerschaft 3/2011.
  2. « Aubange », sur toerisme-nederland.info (consulté le ).
  3. « Article officialisant le statut de Ville pour Aubange. », sur Site internet officiel de la Ville d'Aubange.
  4. « Aubange, la deuxième commune de la province en 2020? », L'avenir, Journal Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Aubange et/en Messancy », sur Site de la Maison du Tourisme du Pays d'Arlon
  6. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  7. « Les climats et les cuestas en Gaume », sur Site de la maison du tourisme de Gaume
  8. « Le vestiaire de 1930 (partie historique) », sur Site internet «Le Grand Aubange»
  9. « Dossier de présentation de reconnaissance du titre de ville. », sur Site internet officiel de la Ville d'Aubange.
  10. « Aubange et les cartes postales », sur Site internet de Mr. Marc Flock
  11. M. Durival, Description de la Lorraine et du Barrois, tome second, Nancy, 1779.
  12. « 30 ans après la fin de la sidérurgie », sur Site du quotidien La libre Belgique
  13. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 127
  14. a et b http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  15. Recensement officiel annuel de la ville d'Aubange, service population, au 31 décembre 2012
  16. « Aubange: cours de français pour les résidents portugais », sur Site de la RTBF.
  17. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fr/population/statistiques-de-population/
  18. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
  19. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  20. Chiffres aimablement communiqués par le service Population de la ville d'Aubange le 7 février 2020
  21. Source: registres de la population de la ville d'Aubange consultés en avril 2013.
  22. « 1977, l'été noir de la fermeture de l'usine d'Athus », sur Site internet du quotidien L'avenir du Luxembourg.
  23. « Le Terminal Container d'Athus », sur Site internet officiel du terminal
  24. « Évolution du Terminal Container d'Athus », sur Site internet officiel du terminal
  25. « L'Agence de Développement Local », sur Site internet officiel de la ville d'Aubange
  26. « Aubange et Engis, nouvelles ADL, idées foisonnantes », sur Site internet de l'Union des Villes et Communes de Wallonie
  27. « La pomme de Rachecourt », sur Site internet de al Fédération du tourisme du Luxembourg Belge
  28. [1]
  29. « Le déficit du P.E.C. est tout relatif », sur Site internet du quotidien L'avenir du Luxembourg.
  30. « Tout Rachecourt dans les pommes », sur Site internet de Wallonie-Bruxelles Tourisme
  31. « Rachecourt Jus », sur Site internet du pressoir artisanal de Rachecourt
  32. « La pomme de Rachecourt », sur Site internet de la Fédération du tourisme du Luxembourg Belge
  33. « Genèse de la Confrérie des Maîtres de Forges d'Athus », sur Site internet de la Confrérie
  34. « La Coulée des Métallos », sur Site internet de la Confrérie des Maîtres de Forges d'Athus
  35. « Les Majorettes d'Athus », sur Site internet de la Confrérie
  36. « Navettes gratuites vers les marchés d'Athus et d'Halanzy », sur Site internet de la villee d'Aubange
  37. « Diocèse de Namur », sur Site du diocèse de Namur
  38. « Carte du doyenné de Messancy », sur Site du diocèse de Namur
  39. « L'église d'Aix-sur-Cloie », sur le site des Combles et Clochers
  40. « L'église d'Athus », sur le Site des Combles et Clochers
  41. « L'église d'Aubange », sur le Site des Combles et Clochers
  42. « L'église de Battincourt », sur le Site des Combles et Clochers
  43. « L'église de Guerlange », sur le Site des Combles et Clochers
  44. « L'église d'Halanzy », sur le Site des Combles et Clochers
  45. « L'église de Rachecourt », sur le Site des Combles et Clochers
  46. « Aubange: les résultats des élections communales 2018 », sur Le Soir.be
  47. « Aubange. Jean-Paul Dondelinger quittera le mayorat en février », sur TV Lux.be
  48. « Jean-Paul Dondelinger cédera le mayorat d’Aubange à François Kinard, mais restera conseiller », sur L'avenir.net
  49. « Résultats des élections communales de 2012 en commune d'Aubange », sur Site internet du quotidien belge L'avenir du Luxembourg
  50. « L'alliance PS- cdH reste valable à Aubange », sur Site internet du quotidien belge L'avenir du Luxembourg
  51. « Dondelinger dans l'opposition après les communales 2012 », sur Site internet du quotidien belge L'avenir du Luxembourg
  52. Derlet Jean-Marc, « M. Morosini bourgmestre ff et président du conseil », L'Avenir,‎ (lire en ligne)
  53. D.L., « Véronique Biordi à nouveau bourgmestre d'Aubange », L'avenir,‎ (lire en ligne)
  54. « Aubange: Les nouveaux échevins ont prêté serments. », sur Site internet de TV Lux.
  55. « Véronique Biordi a voulu démissionner plusieurs fois. », sur Site internet du quotidien belge La Meuse.
  56. « La bourgmestre évince son collège. », sur Site internet de TV Lux.
  57. « Comparaison des élections 2012 et 2006 en commune d'Aubange. », sur Site internet des élections 2012 en Wallonie.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Fournel, Aubange de mes souvenirs 1930 ‑ 1940
  • Maurice Muller, Histoire d'Athus

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]