Sarh

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fort-Archambault

Sarh
Administration
Pays Drapeau du Tchad Tchad
Région Moyen-Chari
Département Barh Kôh
Démographie
Population 112 674 hab.
Géographie
Coordonnées 9° 09′ 00″ nord, 18° 23′ 00″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tchad
Voir sur la carte topographique du Tchad
Sarh
Géolocalisation sur la carte : Tchad
Voir sur la carte administrative du Tchad
Sarh

Sarh (nommé Fort-Archambault jusqu'en 1972[1]) est une ville du Tchad située dans le sud du pays, sur le fleuve Chari, à proximité de la frontière avec la République centrafricaine. Avec plus de 110 000 habitants, c'est la troisième ville du Tchad après Ndjamena, la capitale administrative, et Moundou, la capitale économique.

Sarh est le chef-lieu de la région du Moyen-Chari et du département du Barh Kôh.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville est située dans le sud du Tchad, au bord du fleuve Chari[2].

Elle est la troisième ville la plus peuplée du pays[2]. Sa population était de 75 496 habitants lors du recensement de 1993, de 112 674 habitants en 2010, et de 103 269 habitants en 2012.

Histoire[modifier | modifier le code]

« Fort Archambault sur le Chari, décembre 1924 »

La ville de Sarh, anciennement Fort-Archambault (du nom d'un officier français à la tête d'une mission française ayant conquis la région), est née d'un village nommé Kokaga, qui existe toujours aujourd'hui (essentiellement peuplé de pêcheurs Niellims, peuple apparenté aux Tounias) situé à une dizaine de kilomètres. Les autochtones sont les Tounia et les Sar (Koukaga).

Le poste de Fort-Archambault est créé en août 1899 par le capitaine Julien qui lui donne le nom d'un jeune officier de sa compagnie qui vient de mourir dans le Haut-Oubangui[1], Gustave Archambault (1872-1899)[3].

Fort-Archambault est renommé Sarh le [1], pendant la campagne d'Authenticité.

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La ville de Sarh a une économie tournée vers l'agriculture et dans une moindre mesure la pêche du fait du fleuve Chari qui la traverse.[réf. souhaitée]

Le tissu industriel compte notamment la Compagnie sucrière du Tchad (CST), la Nouvelle Société Textile du Tchad et la CotonTchad[4].

À l'instar d'autres villes africaines, le secteur informel est très développé à Sarh.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Sarh abrite plusieurs établissements scolaires et, depuis 1997, un établissement d'enseignement supérieur.

Lycées[modifier | modifier le code]

  • Lycée Ahmed Mangué (public)
  • Lycée Technique Industrielle (public)
  • Lycée Technique Commercial (public)
  • Lycée de Begou (public)
  • Lycée-Collège Charles Lwanga (privé catholique)
  • Lycée-Collège Humanité (Privé protestant Baptiste)
  • lycée cheikh hamdan ben Rachid (privé de trois langues)
  • Lycée la renaissance arabe
  • Lycée moderne de sarh
  • Complexe scolaire Cokam

Instituts de formation[modifier | modifier le code]

Mairie[modifier | modifier le code]

Mme Kabo née Rachel Souidna maire de la ville

Jumelage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Bernard Lanne, Répertoire de l'administration territoriale du Tchad, 1900-1994, L'Harmattan, Paris, p. 163 (ISBN 2-7384-3600-5)
  2. a et b (en) Sarh sur l’Encyclopædia Britannica (consulté le 8 février 2023)
  3. Biographie de Gustave Archambault par G. Delage [1]
  4. a et b Djimet Wiché, « Tchad : Entretien avec Sa Majesté Mahamat Moussa Bézo, chef traditionnel de Sarh », sur Alwihda, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin Baraké, La Fonction commerciale de Sarh, Université Paris 1, 1974, 176 p. (thèse de 3e cycle d'Analyse régionale et aménagement de l'espace)
  • Jacques Boisson, L'Histoire du Tchad et de Fort Archambault, documents, renseignements, commentaires pris, vécus et conçus de 1940 à 1966, Éditions du Scorpion, Paris, 1966, 251 p.
  • Jacques Chauvet, Les quartiers de Sarh, ex Fort-Archambault (République du Tchad) : essai de définition des quartiers d'une ville tropicale, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 1974, 351 p. + pl. (thèse de 3e cycle de Géographie)
  • Daniel Nojibaye, Étude des mécanismes de croissance urbaine du Tchad, l'exemple de Moundou et Sahr (ex Fort Archambault), Université Lille 2, 1976 (thèse de 3e cycle de Géographie)
  • « Sarh et sa région », in Le Tchad aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 140-141 (ISBN 9782869504431)

Liens externes[modifier | modifier le code]