Samuel B. J. Oshoffa

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Samuel Oshoffa
Description de l'image SBJ oshoffa .jpg.
Naissance
Porto-Novo, Dahomey (actuel Bénin)
Décès (à 76 ans)
Imeko, État d'Ogun, Nigéria
Nationalité Béninoise
Activité principale

Samuel Bilehou Joseph Oshoffa (parfois orthographié Oschoffa, - ), est un religieux chrétien, fondateur en 1947 de l'Église du Christianisme Céleste. Né au Bénin (Dahomey) le 18 mai 1909, il meurt le 10 Septembre 1985 au Nigeria.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et famille[modifier | modifier le code]

Samuel Oshoffa (ou Oschoffa[1]) naît le à Porto-Novo, alors colonie française du Dahomey (actuel Bénin). Son père est charpentier. Sa famille est de Dassa Tré en République du Bénin, elle appartient à l'ethnie des Yorubas. Son père, musulman, s'était converti au méthodisme tandis que sa mère rejetait le christianisme[2].

Fondation de l'Église du Christianisme Céleste[modifier | modifier le code]

En 1947, Samuel Oshoffa travaille dans le commerce de l'ébène. Selon ses explications, c'est alors que, perdu en forêt pendant près de trois mois, il aurait reçu pour instruction de fonder une nouvelle Église. À son retour, il aurait acquis les dons de prophétie et de guérison[3].

Statue du prophète OSHOFFA érigé à Sème Podji

Les écrits fondateurs de l'église veulent qu'il ait ressuscité son neveu, faisant de sa sœur Elizabeth la première membre de son culte[réf. nécessaire]. En 1951, Oshoffa part au Nigéria, se disant poussé par une inspiration divine. Ceci lui permet également de fuir les autorités coloniales à sa recherche[2].

À la fin du XXe siècle, l'Église du Christianisme Céleste rassemble environ un million d'adorateurs, dont 400 000 au Bénin[4],[5].

Mort et postérité[modifier | modifier le code]

Le , Samuel B. J. Oshoffa est victime d'un accident de voiture dans lequel deux de ses proches collaborateurs décèdent. Il succombe lui-même 10 jours après l'accident, le [6].

Sa succession pose des problèmes internes au sein de l'Église du Christianisme Céleste. À sa mort, il aurait eu 14 épouses et 54 enfants[7].

En 2009, son centième anniversaire fut célébré au Bénin par un festival musical[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Oschoffa, Samuel Bilewu », Dictionnary of African Christian Biography. Consulté le 9 janvier 2011
  2. a et b (en) Spirit, structure, and flesh: gendered experiences in African Instituted, p. 54
  3. (en) The Spirit in the World: Emerging Pentecostal Theologies in Global Contexts, p. 119
  4. (en) Building Bridges and Barricades. Consulté le 9 janvier 2011
  5. (en) Benin International Religious Freedom Report 2007, US Department of State. Consulté le 9 janvier 2011
  6. (en) « 32 years after their death, Oshoffa's son calls for recognition of those who died in the 1985 car accident », (consulté le )
  7. (en) « Religion and Political Turbulence in Nigeria », JSTOR. Consulté le 9 janvier 2011
  8. (en) Benin: Third Celestial Music Festival opens on Friday in Benin, Afrique en ligne. Consulté le 9 octobre 2011

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]