Sainte Marguerite (eau minérale)

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Sainte Marguerite
Ancienne usine des eaux de Sainte Marguerite
Présentation
Type
Localisation
Localisation

Sainte Marguerite est une marque d'eau minérale appartenant au groupe Intermarché.

Sa source se situe à Saint-Maurice-ès-Allier, dans le Puy-de-Dôme en Auvergne.

Composition analytique[modifier | modifier le code]

  • Sainte Marguerite est une eau faiblement minéralisée, gazeuse et renforcée avec le gaz de la source[1].
Éléments Concentration en mg/L
Calcium (Ca2+) 57
Magnésium (Mg2+) 27
Sodium (Na+) 222
Potassium (K+) 30
Sulfates (SO42−) 24
Bicarbonates (HCO3) 589
Chlorures 216
Résidu sec 936

Historique[modifier | modifier le code]

La source de la Chapelle où sort l'eau de Sainte Marguerite abrite un petit établissement thermal qui n'est plus exploité de nos jours.

En 1995, la société d'embouteillage de l'eau de Sainte Marguerite a été rachetée par le groupe Intermarché à Christian Billet et cette eau est depuis essentiellement vendue dans le réseau de ce distributeur, avec aussi une gamme de bouteilles en verre destinées à la restauration.

Dans les années 1990, une nouvelle usine d'embouteillage a été construite, à quelques dizaines de mètres de l'ancienne qui n'est désormais plus utilisée.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La source de Sainte Marguerite est préservée par le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne, membre de la Fédération des conservatoires d'espaces naturels, en lien avec la société des eaux via la signature d'une convention de gestion[2]. En effet, outre son intérêt géologique avec la présence de dépôts actifs de travertin, le site abrite deux espèces de plantes halophiles : l'Atropis distans (Puccinellia distans) et le Plantain maritime (Plantago maritima)[3]. Le site est ouvert au public et un sentier de découverte a été réalisé sur ce site par le CEN Auvergne[4].

Un geyser naturel partiellement aménagé (mise en place ancienne d'un tuyau métallique) jaillit toutes les vingt minutes environ. Des émergences de gaz carbonique sous forme de chapelets de bulles sont visibles sur les rives de l'Allier.

Notes et références[modifier | modifier le code]