Sainte-Olive

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Sainte-Olive
Sainte-Olive
La mairie de Sainte-Olive en avril 2017.
Blason de Sainte-Olive
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Thierry Pauchard
2020-2026
Code postal 01330
Code commune 01382
Démographie
Gentilé Illidien
Population
municipale
331 hab. (2021 en augmentation de 15,33 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 10″ nord, 4° 56′ 03″ est
Altitude Min. 281 m
Max. 301 m
Superficie 7,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sainte-Olive
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Sainte-Olive
Liens
Site web www.sainte-olive.fr

Sainte-Olive est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Des chevaux à Sainte-Olive.

Sainte-Olive fait partie de la Dombes. Elle est nommée en l'honneur d'Olive de Palerme.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Baneins à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 880,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Olive est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,1 %), prairies (25,4 %), terres arables (19 %), eaux continentales[Note 3] (13,8 %), forêts (5,7 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie puis baronnie (1440) de Sainte-Olive, resta possédée par les Palatin jusqu'à Jacques Palatin, seigneur de Dio et de Fléchères, qui la vendit en 1552, à Claude Raisonnier. En 1561, elle fut acquise de ses héritiers par Antoine de Bron, seigneur de la Liègue, gentilhomme ordinaire de la maison du roi, époux de Marguerite d'Urfé, petite-fille de Claude[13],[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Sainte-Olive est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 décembre 1999 (décès) Aimé Lassus    
février 2000 mars 2008 Jean Saint-Cyr    
mars 2008   Claude Regnier    
mai 2014   Thierry Pauchard    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 331 habitants[Note 4], en augmentation de 15,33 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
169141165201193195202257239
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
240229236226198200239229200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
225203214201201179174159139
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
135110115157196253304299284
2021 - - - - - - - -
331--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue de l'église.
Le monument aux morts.
  • L'église Saint-Allyre de Sainte-Olive qui se trouve au cœur du cimetière.
  • Ruines du château de Sainte-Olive. Le sire de Thoire-Villars fait aveu du château, en 1271, à Isabelle de Forez, dame de Beaujeu. Le château est alors tenu par le chevalier Guillaume Palatin. En 1445 il est occupé par le duc de Savoie et il est repris en 1460 par les troupes du duc de Bourbon qui l'incendient et le détruisent[22].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Ozanam, né le 16 juin 1640 à Sainte-Olive et mort le 3 avril 1718 à Paris, est un mathématicien français. Il est surtout connu pour ses différents écrits mathématiques, dont un portant sur des tables trigonométriques et logarithmiques.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Olive Blason
D'or à deux fasces d'azur ; à la bordure de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Sainte-Olive et Baneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Baneins », sur la commune de Baneins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Baneins », sur la commune de Baneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Revue nobiliaire, héraldique et biographique. Publiée sous la direction de M.L Sandret. 1876 Troisième série - Tome premier p. 64
  14. Samuel Guichenon, Histoire de la souveraineté de Dombes : justifiée par titres, fondations de monastères, anciens manuscrits, etc., publ. avec des notes et des documents inédits par M.-C. Guigue, T1, p. 125.
  15. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
  16. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sainte-Olive », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Sainte-Olive).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]