Sainte-Marie-Lapanouze

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Sainte-Marie-Lapanouze
Sainte-Marie-Lapanouze
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
de Sainte-Marie-Lapanouze.
Blason de Sainte-Marie-Lapanouze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Jeanine Bringoux
2020-2026
Code postal 19160
Code commune 19219
Démographie
Gentilé Samaritains, Samaritaines
Population
municipale
56 hab. (2021 en diminution de 17,65 % par rapport à 2015)
Densité 8,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 56″ nord, 2° 20′ 29″ est
Altitude Min. 409 m
Max. 646 m
Superficie 6,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ussel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute-Dordogne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-Lapanouze
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Sainte-Marie-Lapanouze

Sainte-Marie-Lapanouze est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Méridienne verte. La commune est située à 12 km au nord-est de Neuvic et à 15 km au sud d'Ussel.

Localisation[modifier | modifier le code]

Transport[modifier | modifier le code]

La commune est située à 14 km au sud de la sortie Sortie 23 Ussel-Ouest de l'autoroute A89.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est limitée par la Dordogne au sud et la Diège au nord. Le ruisseau de l'Artaude qui se jette dans la Dordogne traverse aussi le territoire en plein centre.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuvic à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 173,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-Lapanouze est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5 %), prairies (28 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Marie-Lapanouze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Marie-Lapanouze.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 21,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 53 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 sont en aléa moyen ou fort, soit 8 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[19]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Marie-Lapanouze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Économie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le portail du cimetière est surmonté d'une particularité notable. La croix principale du cimetière est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927 pour son socle, qui est un ancien autel[23].
  • Le château d'Anglard surplombe la Dordogne et se trouve visible de loin. Il comporte un donjon carré et une tour circulaire. Aujourd’hui, le comité d'entreprise de la RATP possède à proximité une colonie de vacances.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Marc Richard -  
mars 2008 avril 2014 Yvette Dehaut -  
avril 2014 mai 2020 Cécile Martin - Professeure des écoles
mai 2020 En cours Jeanine Bringoux - Retraitée

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 56 habitants[Note 5], en diminution de 17,65 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225212233225229265266263276
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
273282302292282281286319311
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
283247259220198201180140109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
948871665343555963
2018 2021 - - - - - - -
5556-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sainte-Marie-Lapanouze et Neuvic », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Neuvic » (commune de Neuvic) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Neuvic » (commune de Neuvic) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Marie-Lapanouze », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Marie-Lapanouze », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  22. « Église Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no PA00099865, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 juillet 2014.
  23. « Croix du cimetière », notice no PA00099864, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 juillet 2014.
  24. J. Borde, Neuvic et son canton, Neuvic : Association Musée de la Résistance Henri-Queuille, 1989 (réédition), p. 314-317
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.