Sainte-Féréole

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Sainte-Féréole
Sainte-Féréole
Commerces du village.
Blason de Sainte-Féréole
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Brive
Maire
Mandat
Henri Soulier
2020-2026
Code postal 19270
Code commune 19202
Démographie
Gentilé Flégeolois / Flégeoloises
Population
municipale
2 040 hab. (2021 en augmentation de 10,51 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 47″ nord, 1° 34′ 54″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 420 m
Superficie 35,30 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Allassac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sainte-Féréole
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Sainte-Féréole

Sainte-Féréole est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Flégéolois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sainte-Féréole est situé dans le Sud de la Corrèze à proximité de Brive-La-Gaillarde. La commune est bordée au sud-est par la Couze, un affluent de la Corrèze. Au nord-ouest, c'est le Maumont Blanc, un affluent de la Corrèze, qui lui sert de limite. Le territoire communal est également traversé par le Maumont Noir.

Localisation[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Donzenac, Malemort, Sadroc, Saint-Germain-les-Vergnes, Saint-Hilaire-Peyroux, Ussac et Venarsal.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 174 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brive-la-Gaillarde à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 903,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Féréole est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brive-la-Gaillarde, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[11] et 75 956 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %), forêts (29,6 %), prairies (27,1 %), zones urbanisées (2 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Féréole est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Couze, le Maumont et le Maumont Noir. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[19],[17]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », approuvé le [20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Féréole.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 924 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 31 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Féréole est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, Sainte-Féréole prend le nom révolutionnaire de Montagne-Frimaire et Montfrimaire[24].

Dans la nuit du 14 au , les Allemands attaquent un camp de maquisards situé entre les fermes de la Besse et du Treuil[25]. Dix-huit résistants y perdent la vie, huit autres sont déportés, et les deux fermes sont incendiées[25],[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? François Labrousse Rad. Docteur en médecine
Sénateur de la Corrèze (1921 → 1942 et 1948 → 1951)
Conseiller général de Donzenac (1911 → 1941 et 1945 → 1951)
1945 mars 1965 Louis Uminski    
mars 1965 septembre 1972
(décès)
Michel Alvinerie[27]   Meunier
septembre 1972 mars 1977 Antoine Valéry    
Maire en 1987   Philippe Planchot    
mars 1989 juin 1995 Émile Chambon   Technicien agricole
juin 1995 En cours Henri Soulier UMP-LR Ancien directeur de la Chambre régionale d'agriculture
Vice-président de la CA du Bassin de Brive

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 2 040 habitants[Note 3], en augmentation de 10,51 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2602 0012 1982 4922 8262 8112 7062 9432 875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8662 8022 6902 6152 6262 5622 6552 6732 622
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6032 6062 6162 5312 1062 0692 0041 6521 524
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4101 3021 3031 4491 5681 6051 7171 7491 828
2018 2021 - - - - - - -
1 9892 040-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Limoges[32]. Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école maternelle du village, puis dans son école primaire, qui accueille 104 enfants[33].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

* Taux de chômage (1999) : 7,3 %
  • Revenu moyen par ménage : 18 126 euros par an

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe-Michel Labrousse homme politique français né le à Sainte-Féréole et décédé le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
  • La famille de Jacques Chirac est originaire de ce village. Il y fut élu conseiller municipal en 1965, sans s'être présenté. Jacques Chirac y possède une maison rurale au centre du village dont il a hérité à la mort de ses parents. La maison est louée à un habitant du village[34]. Abel Chirac et Marie Louise Valette, ses mêmes parents reposent au cimetière communal.
  • Marine Serre (1991-), styliste, y a grandi[35].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Féréole Blason
D'argent à trois pals de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sainte-Féréole et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Brive - La Roche » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Brive-la-Gaillarde », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Féréole », sur Géorisques (consulté le )
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « PPRI Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le )
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Féréole », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  24. Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères
  25. a et b Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2), p. 44-45.
  26. La tragique histoire d'un maquis en 1943; Un documentaire en DVD sur le massacre des Saulières
  27. Notice ALVINERIE Michel par Gilbert Beaubatie, version mise en ligne le 1er juin 2019, dernière modification le 1er juin 2019
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Fiche de l'école primaire sur le site de l'éducation nationale
  33. écoles sur le site communal
  34. « Cette modeste maison corrézienne est le berceau familial des Chirac » sur lefigaro.fr du 29 septembre 2019.
  35. Constance Dovergne, « Effets de serre », Vanity Fair n° 85, décembre 2020 - janvier 2021, p. 90-95.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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