Saint-Véran

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Saint-Véran
Saint-Véran
Saint-Véran en hiver.
Blason de Saint-Véran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras
Maire
Mandat
Mathieu Antoine
2020-2026
Code postal 05350
Code commune 05157
Démographie
Population
municipale
167 hab. (2021 en diminution de 29,24 % par rapport à 2015)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 03″ nord, 6° 52′ 06″ est
Altitude Min. 1 756 m
Max. 3 175 m
Superficie 44,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guillestre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web page officielle

Saint-Véran (en occitan Sant-Veran ou Sent-Veran, prononcé localement San-Vran) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Vérannais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue de Saint-Véran
Vue de Saint-Véran depuis la tête de la Cula.

Cette commune des Hautes-Alpes d’environ 200 habitants est entièrement située dans le parc naturel régional du Queyras.

Le centre du village (église) est situé à 2 042 m d'altitude et Saint-Véran est parfois qualifiée comme étant « la plus haute commune d'Europe »[1].

Cependant Tignes, commune située en Savoie, a un clocher à 1 790 m, mais la mairie, ainsi que sa seconde église, se trouvent à 2 100 m dans la station de ski construite à partir des années 1950. Saint-Véran est également précédé par Juf en Suisse (2 133 m) et Trepalle en Italie (2 069 m), mais ce sont des localités dépendant de communes dont le bourg principal est plus bas dans la vallée.

La devise ne porte pas seulement sur l'altitude à proprement parler, mais aussi sur la relation entre l'altitude et la culture du seigle, servant à faire le pain. Dans l'esprit des anciens habitants, Saint-Véran est le plus haut village où se mange le pain fait avec les céréales cultivées dans les champs alentour : « Lou plus aouto coumunoutas inte se mangeu lou pan de Diou » (« La plus haute commune où l'on mange le pain de Dieu » — inscription sur le cadran solaire sur le mur de l'église). Cependant, depuis les inondations de 1957 qui ont détruit les canalisations amenant l'eau au moulin, ce moulin n'existe plus et la farine n'est plus produite à Saint-Véran. La culture du seigle s'est aussi arrêtée après 1957.

L'altitude minimale de la commune est de 1 756 m et son altitude maximale de 3 175 m. Les communes de Saint-Gervais-les-Bains et de Chamonix en Haute-Savoie, qui ont en commun le sommet du mont Blanc sur leur territoire, culminent en conséquence à 4 810 m, mais leur centre est plus bas que celui de Saint-Véran. La station de sports d'hiver de Val Thorens, située à 2 300 m sur la commune de Saint-Martin-de-Belleville, est probablement la localité, habitée à l'année, la plus élevée des Alpes françaises.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 4,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 5,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records ST VERAN (05) - alt : 2000m, lat : 44°41'33"N, lon : 6°52'07"E
Records établis sur la période du 01-01-1951 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −6,2 −6,7 −4,2 −1,9 2,1 5,8 7,9 8 4,4 1,4 −2,6 −5,5 0,2
Température moyenne (°C) −1,6 −1,5 1,2 3,5 7,5 11,6 14,1 14,3 10,4 6,7 1,8 −1,1 5,6
Température maximale moyenne (°C) 3,1 3,8 6,7 8,9 12,9 17,4 20,2 20,5 16,4 12,1 6,3 3,3 11
Record de froid (°C)
date du record
−22
06.01.1985
−26
10.02.1986
−24,8
06.03.1971
−14,2
03.04.1970
−10
03.05.1979
−6,2
01.06.06
−2,2
12.07.00
−2,5
30.08.1986
−6,1
30.09.1974
−12
19.10.1969
−17
22.11.1998
−19,3
29.12.05
−26
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
28.01.08
16
29.02.12
17,8
30.03.12
20
08.04.11
23,8
29.05.01
29,1
27.06.19
30
31.07.1983
30,7
23.08.1961
28,2
05.09.06
24,5
01.10.1997
19,9
10.11.15
17,5
30.12.1983
30,7
1961
Précipitations (mm) 40,9 37,5 40,3 61,1 64,8 79,3 60,6 57,3 69,3 87 83,3 53 734,4
Source : « Fiche 5157001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,1
−6,2
40,9
 
 
 
3,8
−6,7
37,5
 
 
 
6,7
−4,2
40,3
 
 
 
8,9
−1,9
61,1
 
 
 
12,9
2,1
64,8
 
 
 
17,4
5,8
79,3
 
 
 
20,2
7,9
60,6
 
 
 
20,5
8
57,3
 
 
 
16,4
4,4
69,3
 
 
 
12,1
1,4
87
 
 
 
6,3
−2,6
83,3
 
 
 
3,3
−5,5
53
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Véran est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,7 % 31
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,0 % 132
Forêts de conifères 12,9 % 577
Pelouses et pâturages naturels 50,1 % 2243
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,5 % 68
Roches nues 20,5 % 917
Végétation clairsemée 11,3 % 505
Source : Corine Land Cover[13]

L'occupation des sols met en évidence la prédominance des alpages sur la forêt et les espaces ouverts avec peu ou sans végétation. Ceux-ci occupent la moitié du territoire.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Rentrée des transhumants de la Tête-de-Longet, carte postale du début du XXe siècle.

Sant Veran en occitan, doit son nom à l'un des deux évêques qui furent canonisés : Véran de Cavaillon († 589), ou Wrain latinisé en Veranus ou Uranus, évêque de Cavaillon, fêté le 19 octobre et Véran de Vence († 449), évêque de Vence.

Les bergers de ce territoire se placèrent, ainsi que leurs troupeaux, sous la protection de saint Véran, le protecteur des bergers et de leurs troupeaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des mines de cuivre étaient exploitées dès l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.) sur le territoire de la commune[14]. La bornite y était extraite : certaines excavations y sont encore visibles (comme la Tranchée des Anciens)[15], ou des entrées de galeries, beaucoup plus récentes.

Le village alpin reconstitué à Grenoble en 1925, lors de l'Exposition internationale de la houille blanche.

La légende de saint Véran de Cavaillon raconte que l'évêque de Cavaillon, né dans le Gévaudan au VIe siècle, blessa un dragon[16] qui ravageait la région de Cavaillon, dans le Sud du département du Vaucluse, et le chassa en lui ordonnant d'aller mourir dans les Alpes. Ce Coulobre, saignant lors de sa retraite, a laissé tomber des gouttes de sang ; d'où la présence en France d'autres villages nommés Saint-Vérand, dans le Vaucluse, l'Isère et le Rhône.

Une grande partie de la population fut protestante et avait fui les persécutions comme l'attestent le temple et les versets bibliques inscrits au-dessus des portes.

Autrefois, le village avait une activité artisanale importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpentes et agricole, élevage (chèvres, vaches). Il avait aussi une activité de production d'ardoises dans des galeries creusées dans la falaise.

En 1925, le village est choisi pour être reconstitué lors de l'exposition internationale de la houille blanche qui se déroule à Grenoble.

Les producteurs de l'émission de France 3, C'est pas sorcier y ont tourné deux éditions pour Noël 1995 et pour le réveillon 1996.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1983 André Lantier    
    Pierre Marrou   ébéniste
  2001 Jean-Pierre Weber   hôtelier
mars 2001 août 2006 Jean-Marc Plichon    
août 2006 mars 2008 Jacqueline Turina    
mars 2008 juin 2020 Danielle Guignard[17] DVD  
juillet 2020 En cours
(au 15 septembre 2020)
Mathieu Antoine    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Véran fait partie :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 167 habitants[Note 3], en diminution de 29,24 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
724520562640800831874842839
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
748751740668641639664633598
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
579536539451404422412379255
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
236220232275257267290286257
2015 2020 2021 - - - - - -
236171167------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire de Saint-Véran, qui accueille 25 élèves. Elle dépend de l'académie Aix-Marseille[22]. Ils poursuivent leur étude au collège de Guillestre[23].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Comme de nombreux villages des Alpes, les sports d'hiver sont présents à Saint-Véran, avec la présence d’équipements spécifiques et pistes[24]. Le sport est également praticable l'été, notamment avec des activités d'accrobranches, ou de multiples sports proposés par l'UCPA[25].

Cultes[modifier | modifier le code]

Les membres de l'église catholique disposent de plusieurs lieux de culte, dont l'église paroissiale. Des messes sont également célébrées dans les chapelles de la commune[26]. La paroisse dépend du diocèse de Gap et d'Embrun.

Les membres de l'église protestante unie de France disposent d'un temple à Villar-Saint-Pancrace, le plus proche de Saint-Véran[27].

Économie[modifier | modifier le code]

Comme de nombreux villages alpins, Saint-Véran s'est peu à peu métamorphosé au cours du XXe siècle grâce au tourisme. C'est ainsi une station de sports d'hiver familiale qui peut accueillir environ 1 800 personnes. En décembre 2012, l'ouverture d'un complexe hôtelier (Hôtel Alta Peyra) sur les hauteurs du village a suscité quelque polémique, tant le projet était ambitieux (59 chambres, hôtel 4 étoiles avec spa, prestations très haute gamme). Néanmoins, il a dynamisé l'économie touristique et créé une quarantaine d'emplois.

De nombreux commerces restent installés, dans la commune, tant en termes d'épiceries, que d'artisanat, ou services à la personne ou aux touristes[28],[29]. Cinq restaurateurs sont installés sur la commune[30].

Au niveau agricole, la commune fait partie de la zone d’appellation de l'agneau de Sisteron, ainsi que de plusieurs IGP viticoles, notamment les vins Hautes-alpes (IGP)[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Porche d'entrée de l'église Saint-Véran.

L'église paroissiale Saint-Véran[32], classée monument historique, est située dans le centre du village ; à l'extérieur, on retrouve des lions sculptés dont l'un tenant entre ses pattes un enfant. À l’intérieur de l'édifice, différentes statues en bois sculptées par les habitants du village représentent certains saints ; une crèche en bois datant des années 1950 a été réalisée par les habitants du village, chaque famille ayant réalisé une pièce. L'église est entourée du cimetière dans lequel reposent les Saint-Vérannais de confession catholique. Les habitants de confession protestante reposent quant à eux dans un cimetière situé dans le hameau du Raux.

On trouve dans le village une vingtaine de cadrans solaires muraux qui datent de la Renaissance. Un cadran solaire réalisé par le peintre Zarbula, en 1840, sur une maison du quartier des Forannes[33] a été inscrit en 1996 sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Un observatoire astronomique a été créé en 1974, à 3 000 mètres d'altitude et est, depuis 1990, mis à disposition des astronomes amateurs, et au public, pour visite, depuis août 2015. L'association gestionnaire du site, Association Astroqueyras, propose régulièrement un calendrier de manifestations et visites[34].

Temple de Saint-Véran.

Le village possède une église réformée[35] (temple protestant). L'ancien temple avait été détruit à la suite de l'édit de Fontainebleau, en 1685. Le temple actuel a été construit en 1804. Le clocher date de 1843.

La municipalité, avec l'aide des habitants du village et la fondation du patrimoine, a entrepris pendant plus de deux ans la rénovation des chapelles du village dont la superbe chapelle de Clausis située dans le fond de la vallée de la Blanche. Les chapelles sont ouvertes une fois par semaine au public durant la période estivale.

À La Chalp, on peut voir l'église paroissiale Sainte-Agathe[36]. Elle a été reconstruite vers 1845 à la suite d'une inondation.

Musée « Le Soum ».

À visiter également, un musée de la vie paysanne du XIXe au XXe siècle, dans une vieille fuste, le musée « Le Soum »[37]. La maison a été construite en 1641. Elle a été achetée en 1993 par des personnes nées à Saint-Véran collectionneurs d'objets de la vie quotidienne et du travail de la terre dans les montagnes du Queyras. Elle permet de voir l'organisation d'une maison-ferme où vivaient hommes et bêtes en autarcie pendant les longs mois d'hiver.

Les maisons traditionnelles saint-vérannaises ont un plan particulier adapté à la vie montagnarde. Le rez-de-chaussée est construit en murs de pierre de 50 à 70 cm d'épaisseur. La partie supérieure appelée « fuste » est faite en troncs d'arbres empilés croisés aux angles et toit de bardeaux en mélèze. Le bâtiment est relié à un plus petit en pierres couvert de lauzes appelé « caset ». Hommes et bêtes accédaient au rez-de-chaussée par une porte à double-battants. On trouve à cet étage :

Croix de mission.
  • la fougagno, ou cuisine ;
  • la carotto, ou cave ;
  • le peil, pièce voûtée placée contre le mur de la fougagno où est placé l'âtre ;
  • l'étable ou l'écurie, qui est une pièce commune aux hommes et aux bêtes. La table, les chaises et le lit clos étaient placés près de la fenêtre et les hommes profitaient de la chaleur animale. Les bêtes se trouvaient au fond de la pièce.

Saint-Véran possédait six croix de mission[38]. Une croix était dressée à chaque passage d'un missionnaire venant apporter la bonne parole aux paroissiens. Chacune des croix portait les symboles de la Passion du Christ.

Saint-Véran (Ville-Vieille précisément) possède une impressionnante armoire en mélèze et pin cembro aux huit serrures datant de 1773 (œuvre de l'ébéniste local Joseph Sibille), ex-archives de l'Escarton du Queyras forte de sept communes (la huitième serrure était pour le Grand Consul), faisant partie de la République des Escartons de Briançon de 1343 à 1789.

Saint-Véran dans les beaux-arts[modifier | modifier le code]

Le peintre français Charles-Henri Contencin (1898-1955) a réalisé un tableau nommé St Véran[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Véran Blason
De sinople à l'aigle de sable*, lampassée et membrée de gueules[41].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Page 505, chapitre Hautes Alpes, France, Collection Guide vert, éditeur Le Michelin, 2009.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Véran » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Véran » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur Corine Land Cover, (consulté le ).
  14. Claude Gouron (photographe), Hélène Vésian (auteur), Serre-Ponçon : voyage photographique au confluent de l’Ubaye et de la Durance, Le Pontet : Éditions Barthélemy et Hangar, 2004. (ISBN 2-87923-165-5), p. 41.
  15. [PDF]David Bourgarit, Pierre Rostan, Laurent Carozza, Benoît Mille et Gilberto Artioli, « Vingt ans de recherches à Saint-Véran, Hautes Alpes: état des connaissances de l’activité de production de cuivre à l’âge du Bronze ancien », Trabajos de Prehistoria, no 2,‎ , p. 269-285 (ISSN 0082-5638, lire en ligne)
  16. Guillaume Oudaer, avec la collaboration de Dominique Hollard, Bernard Sergent – Les Dragons. Mythes, rites et légendes (compte rendu), nouvellemythologiecomparee.hautetfort.com, 30 octobre 2019.
  17. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. école primaire de la commune
  23. collège des Hautes vallées.
  24. domaine skiable de Saint Véran.
  25. sports d'été à Saint Véran.
  26. Messes à Saint Véran.
  27. Temple protestant.
  28. Commerces à Saint-Véran
  29. artisans de la commune
  30. Restaurants de la commune.
  31. zones d'appellations à Saint Véran.
  32. « Inventaire général : Église Paroissiale Saint-Véran », notice no IA00124948, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Maison, sise aux Forannes », notice no PA05000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. Observatoire de Saint-Véran.
  35. « Inventaire général : temple évangélique », notice no IA00124949, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. « Inventaire général : Église paroissiale Sainte-Agathe », notice no IA00124963, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. « Inventaire général : Ferme », notice no IA00124956, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Inventaire général : Croix Monumentale dite Croix de la Passion », notice no IA00124975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. gazette-drouot.com, « Ventes aux enchères Charles-Henri CONTENCIN (1898-1955) », sur catalogue.gazette-drouot.com (consulté le ).
  40. Il mourra assassiné au retour du congrès de Rastadt. Source : revue bimensuelle Église d'Autun, Chalon & Mâcon, n° 16-17 du 21 juillet 1989, p. 430.
  41. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.