Saint-Vith
Saint-Vith (de) Sankt Vith | |||||
Le quartier de l’église | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté germanophone | ||||
Province | Province de Liège | ||||
Arrondissement | Verviers | ||||
Bourgmestre | Christian Krings | ||||
Majorité | Freie Bürgerliste Liste Thommessen |
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Sièges Freie Bürgerliste Liste Thommessen Für Stadt und Land |
19 10 5 4 |
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Section | Code postal | ||||
Saint-Vith Recht Schoenberg Lommersweiler Crombach |
4780 4780 4782 4783 4784 | ||||
Code INS | 63067 | ||||
Zone téléphonique | 080 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Vithois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
9 966 () 49,96 % 50,04 % 67,73 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 20,10 % 61,26 % 18,63 % | ||||
Étrangers | 8,39 % () | ||||
Taux de chômage | 3,90 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 20 961 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ nord, 6° 07′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
147,15 km2 (2021) 91,06 % 2,45 % 6,49 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville dans l’arrondissement de Verviers et la province de Liège | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
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Liens | |||||
Site officiel | st.vith.be | ||||
modifier |
Saint-Vith (officiellement en allemand Sankt Vith, luxembourgeois Zënt/Sënt Väit[1], Sëm Vekt[2]) est une ville belge située dans la province de Liège, en Région Wallonne.
Elle fait partie de la Communauté germanophone de Belgique et constitue de ce fait l'une des 9 communes de langue allemande de Belgique.
Ses habitants s'appellent les Saint-Vithois et Saint-Vithoises.
Histoire
Origines et période Prusso-allemande
Saint-Vith était une importante place de marché de la région au XIIe siècle et acquit une charte communale en 1350. La ville brûla en 1543, 1602 et 1689.
Originellement dans la Rhénanie prussienne, Saint-Vith fait partie des communes des cantons de l'Est (appelées cantons rédimés d'Eupen et de Malmedy) qui furent offerts à la Belgique par le Traité de Versailles, en 1919, en compensation des pertes subies lors de la Première Guerre mondiale et aussi pour donner à la Belgique une augmentation de territoire vers l'est, sur les hauteurs de l'Eifel, dans le but de permettre une défense militaire avancée de la région de Liège et du nord de l'Ardenne belge. La langue officielle de la commune est l'allemand, comme dans l'ensemble des cantons dits rédimés, la langue originelle étant le Francique ripuaire, en allemand Ripoarisch.
Période belge
Seconde guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , jour du déclenchement de la campagne des 18 jours, Saint-Vith est prise par les allemands de la 5e Panzerdivision[3] qui a pour objectif de traverser la Meuse au niveau de Dinant. Les Alliés la libèrent une première fois en 1944. Importante gare de triage et de réparation des chemins de fer, Saint-Vith fut un point stratégique durant la bataille des Ardennes à la fin de l'année 1944. Défendue par l'US Army durant plusieurs jours lors de la contre-offensive allemande, elle fut tout de même reprise par l'armée allemande après une retraite américaine. Les 25 et , les Alliés bombardèrent alors intensivement la ville qui fut détruite à 95 %[4].
Époque contemporaine
Lors de la fusion des communes de Belgique, en 1977, l'ancienne commune de Saint-Vith fusionna avec celles de Crombach, Lommersweiler, Recht et Schoenberg pour prendre sa forme actuelle.
Aujourd'hui, Saint-Vith est un centre de commerce, de tourisme et un pôle culturel important de la région.
Toponymie
Située au croisement de l'ancienne route romaine Cologne-Reims et celle reliant les monastères de Stavelot-Malmedy et de Prüm, la ville de Saint-Vith fut ainsi dénommée en raison du passage, en 836, des reliques de saint Guy (Vitus), patron de la ville et guérisseur des maladies nerveuses.
Géographie
Localités de la commune
Les villages et hameaux suivants font partie de la commune : Alfersteg, Amelscheid, Andler, Atzerath, Breitfeld, Crombach, Eiterbach, Galhausen, Heuem, Hinderhausen, Hunnange (Hünningen), Lommersweiler, Neidingen, Neubrück, Neundorf, Niederemmels, Oberemmels, Recht, Rödgen, Rodt, Schlierbach, Schoenberg (Schönberg), Setz, Steinebrück, Wallerode et Weppeler.
Patrimoine
À l'entrée de la ville, la tour Büchel constitue l'unique vestige des anciens remparts de la ville du XIVe siècle.
Économie
- Commerce
- Tourisme
- Industrie du bois
Personnages illustres
- Silvio Gesell (1862-1930), économiste allemand
- Bruno Thiry (1962-), pilote de rallye
- Thierry Neuville (1988-), pilote de rallye
Sécurité et secours
En ce qui concerne les services de police, la commune dépend de la zone de police Eifel. Quant au service des pompiers, elle dépend de la zone de secours Liège 6.
Transports publics
La commune est notamment desservie par la ligne de bus 394.
Notes et références
- Luxemburger Wörterbuch
- Zesummegestallt vum Henri Leyder-Lëtzebuerger Marienkalender 1997-iwwerschaft 3/2011.
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 100
- Le musée d'histoire militaire sur la bataille des Ardennes dans la région de St Vith - Vielsalm