Saint-Vigor-d'Ymonville

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Saint-Vigor-d'Ymonville
Saint-Vigor-d'Ymonville
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Sandrine Lemoine
2020-2026
Code postal 76430
Code commune 76657
Démographie
Gentilé Saint-Vigorais
Population
municipale
1 167 hab. (2021 en augmentation de 5,9 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 46″ nord, 0° 21′ 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 124 m
Superficie 29,43 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Romain-de-Colbosc
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.stvigor.fr/

Saint-Vigor-d'Ymonville est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulleville à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 851,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Vigor-d'Ymonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones humides côtières (15,7 %), terres arables (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), forêts (4,7 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux maritimes (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Wimonvilla en 1181, Sancti Vigoris de Wimunvilla en 1241, Sancti Vigoris super Secanam en 1253[17], Ecclesia Sancti Vigoris de Imouvilla en 1635, Sancti Vigoris de Imonvilla seu Wimonvilla en 1651, Saint Vigor d'Ymonville en 1757[18].

La paroisse est consacrée à saint Vigor, ancien évêque de Bayeux au VIe siècle.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauvais-sur-Seine[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la construction du pont de Tancarville, le bac de la Hode reliait la commune à Berville-sur-Mer, situé sur la rive gauche de la Seine.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mai 2020 Gilbert Le Maître    
mai 2020[20] En cours
(au 10 août 2020)
Sandrine Lemoine Horizons (depuis 2022)  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 1 167 habitants[Note 4], en augmentation de 5,9 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
678800744693714669728684668
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
629715681611608595662705701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
709741625564611562577604590
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5675716477578358599589531 024
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1021 1411 167------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vigor
  • L'église Saint-Vigor, bâtie au XIIe siècle, a été inscrite monument historique par arrêté du [24].
  • Grotte dite Fort des Carrières : Il s'agit d'un ensemble de grottes dans la falaise (située au lieu-dit le Hode), occupées à l'époque préhistorique. Elles furent également utilisées comme défense pendant la guerre de Cent Ans, sous le nom de Fort des Carrières. En 1441, la nef de l'église paroissiale ayant été détruite par les Anglais, la grande grotte servit d'église jusqu'à la reconstruction de la nef à la fin du XVe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sybille Lemoine, née le 25 septembre 1967, fille de Maurice et Ginette Lemoine, domiciliés à Séqueville, commune de Saint-Vigor-d'Ymonville, elle fut présentée à la presse comme étant la 50.000.000e Française.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Saint-Vigor-d'Ymonville et Boulleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Boulleville » (commune de Boulleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Boulleville » (commune de Boulleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Christian Guerrin - Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article] Nouvelle revue d'onomastique Année 2000 - page 319.
  18. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 940.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Municipales 2020. À Saint-Vigor, Sandrine Lemoine succède à Gilbert Le Maître : Samedi 23 mai 2020, Sandrine Lemoine est devenue la première femme maire de la commune », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Première femme maire de Saint-Vigor-d’Ymonville, elle avait été élue le dimanche 15 mars avec 75,86 % des suffrages exprimés (...) C’est avec émotion que Gilbert Le Maître, après trente-sept ans au service de la commune, dont vingt-cinq, en tant que maire, a remis son écharpe à Sandrine Lemoine ».
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Notice no PA00101053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.