Saint-Varent

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Saint-Varent
Saint-Varent
L'église.
Blason de Saint-Varent
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté de communes du Thouarsais
Maire
Mandat
Pierre Rambault
2020-2026
Code postal 79330
Code commune 79299
Démographie
Gentilé Saint-varentais
Population
municipale
2 400 hab. (2021 en diminution de 2,4 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Population
agglomération
5 671 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 53′ 23″ nord, 0° 14′ 01″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 132 m
Superficie 34,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thouars
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val de Thouet
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Varent
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Saint-Varent

Saint-Varent est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle appartient au Pays Thouarsais.

Ses habitants sont appelés les Saint-Varentais et les Saint-Varentaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Varent se situe au nord du département des Deux-Sèvres, elle est traversée par le Thouaret (qui est un affluent du Thouet). Villes proches : Thouars (11 kilomètres) et Bressuire (18 kilomètres).

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glénay à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Varent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), prairies (6,5 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (6 %), mines, décharges et chantiers (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Varent est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouaret, la Joyette et l'Étang Fourreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1995, 1999, 2010 et 2018[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Varent.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 56,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Varent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Mentionné au Xe siècle. S'appelait Saint-Véran jusqu'à la Révolution.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1971 Robert Minot Socialiste Médecin
Conseiller général du canton de Saint-Varent (1955 → 1979)
mars 1971 mars 1977 Maurice Bécot Socialiste Limonadier
(1971 → 1977)
mars 1977 mars 2001 Alain Bossay DVD Ingénieur
Conseiller général du canton de Saint-Varent (1979 → 1998)
mars 2001 mars 2008 Michel Le Fur DVD[21]  
mars 2008 En cours Pierre Rambault[22] DVG Ancien attaché parlementaire
12e vice-président de la CC du Thouarsais (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Varent, cela correspond à 2005, 2010, 2015[23], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7091 1501 1631 4121 6261 7961 7391 7401 735
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7291 7171 7611 7451 7341 8991 8971 9841 965
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0892 0712 1272 0212 1562 2412 2882 2402 361
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 4102 4792 5902 5272 5572 4582 4832 4572 496
2015 2020 2021 - - - - - -
2 4592 3972 400------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
De sinople au pairle d'or accompagné au chef d'une coquille, à dextre d'une roue de moulin et à senestre d'un fer de moulin, le tout d'argent; sur le tout, d'argent chaussé d'azur, au pont de trois arches de sable maçonné d'argent posé sur une rivière du même mouvant de la pointe et brochant sur le tout[26].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Divers[modifier | modifier le code]

La commune a possédé deux collèges :

  • le collège public François-Villon
  • le collège privé Saint-Joseph qui a fermé ses portes le . Les bâtiments de cet ex-établissement scolaire sont maintenant utilisés pour le centre Léonard-de-Vinci (école de musique, médiathèque, centre socioculturel, espace associations, centre de loisirs, espace petite enfance...).

Le 27 mai 2020, une fusillade fait 4 morts, dont son auteur.

Économie[modifier | modifier le code]

La gare.

Les carrières de la société Roy sur le site de la Noubleau : matériaux (granulats, enrobés) destinés principalement aux grandes infrastructures de transport : routes, autoroutes, ligne de chemins de fer et aérodromes.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Varent et Glénay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Glenay_sapc » (commune de Glénay) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Glenay_sapc » (commune de Glénay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thouars », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Varent », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  21. Annuaire des Mairies des Deux-Sèvres (79)
  22. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  23. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).