Saint-Sylvestre (Ardèche)

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Saint-Sylvestre
Saint-Sylvestre (Ardèche)
Le village de Saint-Sylvestre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Rhône Crussol
Maire
Mandat
Laëtitia Goumat
2020-2026
Code postal 07440
Code commune 07297
Démographie
Gentilé Saint-Sylvestrois
Population
municipale
509 hab. (2021 en augmentation de 0,59 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 59′ 26″ nord, 4° 44′ 57″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 627 m
Superficie 15,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Sylvestre
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Saint-Sylvestre
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Saint-Sylvestre
Liens
Site web st-sylvestre07.fr

Saint-Sylvestre est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Sylvestrois et les Saint-Sylvestroises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Situation[modifier | modifier le code]

Le village de Saint-Sylvestre est situé à 23 kilomètres de Valence (Drôme) et se situe à 440 mètres d'altitude sur le piémont des monts du Vivarais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes proches de Saint-Syvestre sont Plats (3,42 kilomètres), Champis (3,44 kilomètres), Saint-Romain-de-Lerps (4,13 kilomètres), Colombier-le-Jeune (4,38 kilomètres) et Gilhoc-sur-Ormèze (4,64 kilomètres)[2].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 965,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Sylvestre est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), forêts (34,5 %), prairies (17,3 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne les risques répertoriés, Saint-Sylvestre est sensible aux feux de forêt, aux mouvements de terrain et se trouve en zone de sismicité 3.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village a appartenu à la baronnie de Crussol. Avant la Révolution, la cure de Saint-Sylvestre formait un archiprêtré dont dépendaient les 33 paroisses rattachées à l’évêché de Valence.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La mairie est sans étiquette.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Madeleine Fouraison    
mars 2008 2014 Maurice Chantepy    
2014 En cours
(au 24 avril 2014)
Éliane Blache[15] SE Agricultrice retraitée

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 509 habitants[Note 3], en augmentation de 0,59 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
850477572729662622716912930
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
963977974925927845870869818
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
783749660623581596548526486
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
507475385363334350447475497
2018 2021 - - - - - - -
509509-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • La chapelle de Saint-Martin de Galejas, et sa fontaine « miraculeuse » guérissant les maladies de peau[réf. nécessaire] (dont la gale, d'où son nom de « Galejas »). Attestée dès le Xe siècle dans la viguerie de Soyons, puis propriété de l'abbaye de Saint-Chaffre. Nombreuses croix gravées sur les blocs extérieurs. Il s'agit d'un édifice roman construit fin XIe-début XIIe siècle. La nef de la chapelle a bénéficié de travaux entre 1959 et 1961. La chapelle est ouverte lors de cérémonies religieuses et pour les journées du Patrimoine.
  • Église Saint-Sylvestre de Saint-Sylvestre.
  • Il ne subsiste de l'ancienne église que quelques éléments près de l'ancien cimetière. L'église actuelle a été édifiée grâce à une souscription des habitants en mai 1874.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Saint-Sylvestre. Il appartenait en 1400 au seigneur de Crussol Giraud Bastet. Il a également fait partie de la dot de Philippa de Fay à la Maison de Poitiers lors de son mariage avec Aymard III. En 1662, il était la propriété du capitaine François Gratien de Fay Villers. Il a ensuite été occupé par François du Faure, seigneur de Saint-Sylvestre, en 1694, puis par son frère Alexis du Faure, et son neveu Louis Joseph Claude du Faure, chevalier, marquis de Saint‑Sylvestre et capitaine lieutenant des Mousquetaires noirs de la garde du Roi. Il est vendu en 1770 à Jean Boutaud, avocat puis à Samuel Adolphe Barde. En 1928 il est vendu aux enchères à Léon Terrasse. Le château est repris par son fils en 1945 qui le lègue à ses frère et sœur en 1998.
  • Le « Pont Romain » (mais cependant sans doute postérieur, les archéologues pensent qu'il a été construit au Moyen Âge), situé dans des gorges rocheuses, présente une arche imposante. Les rampes d'accès au pont ont néanmoins disparu, sans doute emportées par les inondations du Duzon et du Doiron postérieurement à 1820 (cadastre napoléonien). Ce pont se trouve sur un chemin muletier qui va des montagnes du Vivarais à la vallée du Rhône. Il est aujourd'hui un lieu très fréquenté par les promeneurs[20],[21].

Productions locales[modifier | modifier le code]

On peut acheter au village les abricots du pays, des confitures produites au lieu-dit Mazairas ainsi que des fromages.

Le château de Saint-Sylvestre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de Saint-Sylvestre sur le site habitants.fr de la société Patagos (consulté le 12 février 2019).
  2. Saint-Sylvestre, sur le site cartesfrance.fr.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Sylvestre et Colombier-le-Jeune », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Colombier Jeune Rad », sur la commune de Colombier-le-Jeune - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Histoire, sur le site de la mairie.
  21. André Blanc, « Ponts gallo-romains et très anciens de l'Ardèche et de la Drôme », Gallia, t. 24, no 1,‎ , p. 77-99 (lire en ligne, consulté le ).