Ham (Somme)

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Ham
Ham (Somme)
La statue du général Foy au premier plan, et l’hôtel de ville.
Blason de Ham
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
(siège)
Maire
Mandat
Éric Legrand
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80410
Démographie
Gentilé Hamois
Population
municipale
4 459 hab. (2021 en diminution de 4,7 % par rapport à 2015)
Densité 469 hab./km2
Population
agglomération
7 091 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 50″ nord, 3° 04′ 25″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 84 m
Superficie 9,5 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Ham
(ville-centre)
Aire d'attraction Ham
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Ham
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Ham
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Ham
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Ham
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Ham
Liens
Site web https://www.ville-ham.fr/

Ham [am] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Elle est le siège de la communauté de communes de l'Est de la Somme.

L'aire urbaine de la ville comptait 7 091 habitants en 2021.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune.

Ham est située aux confins du Vermandois, du Santerre et du Noyonnais, à la limite est du département de la Somme avec celui de l'Aisne et sud-est avec celui de l'Oise. La ville est située à 20 km au sud-ouest de Saint-Quentin, à 20 km au nord de Noyon, à 25 km au sud de Péronne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Pithon, Sommette-Eaucourt, Villers-Saint-Christophe, Eppeville, Brouchy, Muille-Villette et Sancourt.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est tourbeux en fond de vallée et lœssique sur les flancs[réf. nécessaire].

La ville occupe un site de fond de vallée marécageuse en amont de la courbure de la Somme vers le nord.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bassin de la Somme.

Ham est située au confluent de la Somme et de la Beine affluent de la rive gauche.

Le Canal de la Somme passe à Ham.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ham est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[10] et 7 258 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville de Ham a été reconstruite en quasi-totalité après la Grande Guerre. Le tracé des rues du centre-ville a été remodelé et les monuments et bâtiments publics restaurés (église, hôtel de ville...), rasés (beffroi...) ou reconstruits (hôpital...). Certains immeubles ont été construits dans le style Art déco.

Dans les années 1960-1970, l'urbanisme a connu un nouvel essor : annexion des communes limitrophes de Saint-Sulpice et d'Estouilly, construction de lotissements et d'immeubles HLM à la périphérie de la ville (quartiers de la Plaine-Saint-Martin et de Saint-Sulpice)[16].

La ville de Ham et les communes voisines d'Eppeville, Muille-Villette et Brouchy forment une agglomération urbaine de 7 000 à 8 000 habitants qui est en déclin démographique du fait de la décrue de l'emploi industriel.

C'est la ville de Ham qui concentre le plus d'habitants, de commerces et de services. Cet héritage médiéval perdure malgré là encore un certain déclin. La ville s'est développée pendant les Trente Glorieuses, du fait de l'annexion de deux communes voisines Saint-Sulpice et Etouilly ce qui a permis une extension des lotissements. Il en a été de même à l'est pour le quartier de la Plaine Saint-Martin où ont été construits des immeubles d'habitat collectif.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 402, alors qu'il était de 2 345 en 2014 et de 2 368 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ham en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Ham en 2019.
Typologie Ham[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 85,7 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 13,6 8,5 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'écluse du canal de la Somme à Ham.

Ham occupe une position de carrefour routier. Elle est reliée à Paris (autoroute A1) par la route de Nesle et Roye, à Lille et Valenciennes (autoroute A1) par la route de Péronne, à Reims et Strasbourg (autoroute A26) par la route de Saint-Quentin. Par la route de Péronne, elle est également reliée par les autoroutes A29 et A16 à la côte picarde, la Normandie et Boulogne ou Calais.

Sur le plan ferroviaire, la gare de Ham est située sur la ligne d'Amiens à Laon et sur l'ancienne ligne de Saint-Quentin à Ham, désormais fermée. Elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France la reliant à Amiens, d'une part et à Saint-Quentin ou Tergnier et Laon, d'autre part.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 677 et 6333 du réseau interurbain de l'Oise[17] et par les lignes 750 et 753 du réseau Trans'80[18].

Le canal de la Somme, par lequel on atteint le canal du Nord par l'ouest ou le Canal de Saint-Quentin par l'est, n'offre plus qu'un attrait touristique.

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 932, le lieu est nommé Hammus, puis Hamus en 986, Hamo en 1142[19].

Selon toute vraisemblance, Ham est un nom d'origine germanique. Les toponymes en ham ont une double signification: les uns ont le sens de village et remontent soit au vieux saxon hâm[20], soit à une origine francique qui a le sens de courbure dans une rive, un méandre[21].

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Sparte[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'existence d'un lieu qui devint Ham par la suite est attesté pendant la période romaine comme point de franchissement de la Somme[16].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La cité est mentionnée pour la première fois en 932 comme une possession du seigneur Erard, cadet d'un comte de Ponthieu. La ville est alors conquise par le comte Herbert II de Vermandois.

En 1108, est fondée, à Ham, l'abbaye Notre-Dame de Ham, une abbaye de chanoines réguliers qui conserve les reliques de saint Waneng[23].

Du XIIe au XIVe siècle, le fief est tenu par la maison de Ham, qui passe pour descendre des comtes de Vermandois. La dernière descendante de cette famille, Marie de Ham, vend la seigneurie de Ham à Enguerrand VII de Coucy. Des Coucy, la seigneurie de Ham passe aux maisons d'Orléans, de Bar, de Luxembourg.

Au XVe siècle, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, plus connu sous le nom de connétable de Saint-Pol, dont la devise était mon mieux, transforme la forteresse de Ham pour qu'elle puisse résister aux tirs d'artillerie. Ayant joué double jeu entre le roi d'Angleterre et Louis XI, il est arrêté, jugé, condamné à mort et décapité en place de Grève à Paris. Ses biens sont confisqués par la couronne. La seigneurie de Ham passe par la volonté royale aux Boubon-Vendôme, jusqu'à Henri IV qui la réunit une nouvelle fois à la couronne[24].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1557, Ham est assiégée et prise par les Espagnols ; il en est de même en 1595. En juin 1595, les troupes d' Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et de François d'Orléans-Longueville, s'emparèrent de la ville et y massacrent la petite garnison espagnole qui y stationnaits[25].

Relevé de Ham fait par le géographe du roy Christophe Tassin en 1634, conservé à la bibliothèque Carnegie (Reims).

Louis XIII et d'Anne d'Autriche passent à Ham le . Cette même année, le cardinal de Richelieu devint abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de Ham.

Lors de la guerre de Trente Ans, en 1636, 1641 et 1650, les Espagnols pillent le Pays hamois[26].

Louis XIV fait étape en 1663 et 1676 à l'abbaye de Ham en allant en Flandre. En 1692, se rendant au siège de Namur, il passe une nuit à l'abbaye, en compagnie du Dauphin.

Un grave incendie détruit 250 maisons en 1676, principalement dans la paroisse Saint-Martin.

En 1678, Jeanne Malin, religieuse de Port-Royal fonde dans sa ville natale, la maison de la Providence pour l'éducation des filles.

À partir de 1711, l'hôpital fondé au XIIIe siècle est reconstruit et dirigé par les Filles de la charité.

En 1723, le doyen de la faculté de médecine de Paris Jean Cordelle fonde à Ham une école latine.

En 1789, le duc d'Orléans, le futur Philippe-Égalité, cousin du roi, était le dernier seigneur de Ham avant la Révolution française[27].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La Révolution française, Ham une ville révolutionnaire ?[modifier | modifier le code]

Au début de la Révolution française, à la fin , Ham voit un épisode de la Grande Peur, un boucher d'Hombleux, annonce dans la ville que dix mille soldats ennemis viennent piller les récoltes.

En 1790, des troubles frumentaires ayant éclaté à Saint-Quentin, un détachement du régiment de Bourbon et des gardes nationaux se rend à Saint-Quentin, le pour prêter main-forte à la garde nationale saint-quentinoise[28].

L'abbaye et les églises Saint-Pierre et Saint-Martin sont déclarées bien national et vendues avec leur mobilier. Elles sont démolies, excepté le clocher de l'église Saint-Pierre qui faisait office de beffroi. La seule église subsistant à Ham, l'église abbatiale Notre-Dame devient l'église paroissiale[29].

Eustache-Benoît Asselin est élu maire de Ham, en 1789, puis député à la Convention nationale, en 1792. Ayant pris le parti des girondins, le , il est exclu de la Convention, arrêté et meurt en prison à Paris[30].

Le citoyen Mercier est délégué par la commune pour porter à la Convention l'argenterie des églises et demander le changement de nom de la ville de Ham (jugé impur) en Sparte. Une Société populaire se constitue et tient ses séances dans l'ancien couvent de la Providence. Son but est de soutenir l'action du Comité de surveillance et de défendre le gouvernement révolutionnaire. Elle est dissoute le [29].

Le 10 nivôse an II, est organisé à Ham une fête de la Fraternité et de la Raison, avec défilé de la population précédé des bustes de Brutus, Marat et Le Pelletier de Saint-Fargeau, une jeune fille représentant Minerve, une autre la déesse Raison. Le défilé se rend au temple de la Raison (l'église Notre-Dame), maire et conseil municipal compris. Après discours et chants, on se sépare[31].

André Dumont, envoyé en mission dans la Somme par la Convention, arrive à Ham, fait arrêter le président du tribunal révolutionnaire et plusieurs aristocrates et les fait transférer à Amiens[31].

Consulat et Premier Empire, Napoléon de passage à Ham[modifier | modifier le code]

La Tentative de Boulogne, vue par Charles Dupressoir.

Un incident sans gravité se déroule à Ham lors du passage de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Se rendant sur le chantier du canal souterrain de Riqueval, le 20 pluviôse an IX, la voiture qui le transporte verse, sans dommage, dans le faubourg de Saint-Sulpice. On croit, un instant, à un attentat.

En 1810, Napoléon et Marie-Louise passent par Ham pour aller inaugurer le canal de Saint-Quentin[32].

Le , la garnison de Ham parvient à stopper durant deux jours l'avancée des troupes prussiennes du général Thyelman. La garnison cependant doit capituler après négociation[33].

Louis-Napoléon Bonaparte prisonnier à Ham[modifier | modifier le code]

Le fort de Ham, qui n'est plus place de guerre depuis 1804, devient jusqu'en 1842, une place forte de troisième ordre. Il est utilisé comme prison militaire aux XVIIIe et XIXe siècles[34].

En 1840, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Boulogne-sur-Mer pour renverser Louis-Philippe. Arrêté, il est condamné à la réclusion à perpétuité et emprisonné à la forteresse de Ham. Il y reçoit de nombreuses visites dont celles de Chateaubriand, d’Alexandre Dumas et du socialiste Louis Blanc.

Il rédige dans sa prison l'ouvrage Extinction du paupérisme, publié en 1844. Le , il s'évade en empruntant les vêtements et les papiers d'un peintre en bâtiment, Pinguet, dont le nom est ironiquement déformé en Badinguet.

Guerre de 1870, la capitulation prussienne[modifier | modifier le code]

Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville subit une attaque des Prussiens repoussée les 19 et . Cependant, la garnison du château, ayant reçu l'ordre de se replier devant l'avance ennemie, quittait Ham le 21 novembre. Le même jour, un escadron de uhlans et trois compagnies de chasseurs, sous les ordres du général von Kummer, firent leur entrée dans la ville.

La formation de l'Armée du Nord à partir du 18 novembre 1870 allait modifier la situation. Ham était occupée par une partie de la 3e division de chemin de fer de campagne et par un détachement du 81e régiment de ligne prussien sous les ordres du lieutenant Bürger, soit environ 200 hommes.

C'est alors qu'au soir du , venant du Saint-Quentin, un détachement de la 1ère division de l'armée du Nord, investit la ville, fit prisonnier les officiers prussiens et obligea les troupes ennemies retranchées dans le château à signer, le lendemain, une capitulation, fait unique dans l'histoire de la guerre franco-prussienne[35].

La ville fut à nouveau occupée par les Prussiens à partir du 17 décembre 1870, la population étant soumise à des réquisitions[36].

L'arrivée du chemin de fer et le développement de la ville[modifier | modifier le code]

La gare de Ham au début du XXe siècle.

Dans le courant du XIXe siècle, les remparts de la ville sont arasés et transformés en promenade : les actuels boulevards.

À la fin du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l'industrie favorisée par la mise en service par la Compagnie du Nord de la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon[Note 3] et du canal de la Somme. L'activité industrielle se caractérise alors par la fabrication de sucre[37] et à Saint-Sulpice, village voisin de Ham par l'activité métallurgique (fonderie et construction mécanique)[38].

La ville est également desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de la Somme, qui la relie de 1889 à 1949 à la gare d'Albert, et par la ligne de Saint-Quentin à Ham[39], exploitée par la compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est de 1912 aux années 1950.

Première Guerre mondiale, Ham anéantie[modifier | modifier le code]

Pendant la Grande Guerre, après la bataille de la Somme, durant laquelle la ville est dans la zone des combats, puis occupée par l'armée allemande[40],[41],[42].

En 1917, l'Armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée de Lens à Soissons, pratiquant, sur les territoires abandonnés, la tactique de la terre brûlée. C'est ainsi que la forteresse et l'ensemble de la ville de Ham sont dynamités par les Allemands le .

Au XXIe siècle, il ne reste du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.

À la fin de la guerre, la commune est considérée comme très largement détruite[43].

La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [44].

L'Entre-deux-guerres, la reconstruction[modifier | modifier le code]

Au début de la reconstruction, une gare provisoire en baraquements est mise en service.

La reconstruction de la ville et des communes avoisinante s'est déroulée dans les années 1920 et 1930. La plupart des édifices ayant été détruits en totalité ou en partie, il est décidé de construire du neuf et de ne restaurer que l'église Notre-Dame, les bâtiments de l'ancienne abbaye, l'hôtel de ville. Le beffroi très endommagé est entièrement démoli. Les immeubles dont le plus beau fleuron était l'hôpital sont construits dans le style art déco.

La gare de Ham n'est reconstruite sur le territoire de la commune de Muille-Villette qu'en 1929, une fois que la municipalité et la compagnie du Nord ont trouvé le financement de ce chantier[45].

Les 24, 25 et , se déroulent les fêtes de la renaissance de Ham qui sont filmées.

Dans cette ville frontière, la conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent[46].

Seconde Guerre mondiale, débâcle, occupation et Résistance[modifier | modifier le code]

Lors de la bataille de France, après la percée allemande à Sedan, le secteur de Ham devient un des dispositifs de la ligne Weygand dont l'objectif est d'arrêter l'avancée de l'armée allemande et de protéger Paris. Ce secteur est tenu par la 3e division légère d'infanterie commandée par le général François Duchemin. Du au , le 140e régiment d'infanterie alpine résiste aux assauts allemands dans des combats acharnés sur la Somme à Eppeville et Ham notamment, avant de décrocher devant la vague déferlante des divisions blindées allemandes[47].

Pendant l'Occupation, la résistance s'organise. Des actions de sabotage ont lieu comme celle qui touche, dans la nuit du 3 au , à Ham, l'usine Cuivre et alliages qui ne fait aucune victime. Cette usine, qui emploie environ 500 personnes, est classée Rüstung (armement) par les Allemands ; elle est paralysée aux deux tiers pendant trois semaines. Quatre ouvriers de l'usine, Robert Bibaut, Maurice Coutte, Marc Mignot[48] et Paul Vaudoyer, sur ordre du capitaine Étienne Dromas[49], le groupement de résistance de Laon, parviennent à plastiquer les machines et à stopper la production d'obus et de cartouches destinés à l'armée allemande. Arrêtés, transférés à la prison d'Amiens, ils subissent interrogatoires et tortures. Trois d’entre meurent, victimes du bombardement britannique de la prison[50] du , de nom de code « opération Jéricho ». Marc Mignot quant à lui est déporté au camp de travail forcé de Coswig, en Saxe ; il réussit à survivre et rentre à Ham à la fin du conflit en 1945[48].

La ville de Ham est libérée par l'armée américaine le . Elle est décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du [51].

Les Trente Glorieuses, la prospérité retrouvée[modifier | modifier le code]

Pendant les Trente glorieuses, la ville connaît, comme l'ensemble de la France, une période de prospérité après la reconstruction.

La commune d’Estouilly fusionne avec Ham en 1964 et celle de Saint-Sulpice en fait de même en 1965[22]. La ville se dote de lotissements à l'est et au nord-ouest dans les quartiers de la Plaine Saint-Martin et de Saint-Sulpice.

Ham frappée par la désindustrialisation à la fin du XXe et au début du XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, Ham est victime de la crise économique et subit le mouvement de désindustrialisation qui touche l'Europe de l'Ouest. Si les établissements industriels restent en activité, la décrue de l'emploi est inexorable, la ville perd des habitants et ne parvient pas à diversifier ses activités économiques.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Ham[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 d'un nouveau canton de Ham

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, et qui a intégré depuis plusieurs communes.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[52], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle du Pays neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[53].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont Ham est le siège, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[54],[55].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI-DVD menée par Grégory Labille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 092 voix (21 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[56] :
- Marc Bonef, maire sortant[57] (UMP, 628 voix, 28,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Legrand (DVG, 460 voix, 21,10 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,57 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par Eric Legrand[58] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 097 voix (65,80 %, 23 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle LR menée par le maire sortant Grégory Labille, qui a recueilli 570 voix (34,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,18 % des électeurs se sont abstenus[59],[60].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de vingt-sept élus, y compris le maire et ses adjoints[61].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Ham :

Période Identité Étiquette Qualité
1945 1965 Gaston Lejeune SFIO Commerçant
conseiller général de Ham (1945 → 1958)
Maire de Villers-Carbonnel (1929 → 1935)
1965 1970 Émile Luciani UDR Représentant de commerce
Député de la Somme (1956 → 1973)
Conseiller général de Ham (1958 → 1970)
1970 1971 André Delattre DVD Artisan commerçant
mars 1971 mars 1977 Michel Rigaux PS Médecin
mars 1977 mars 1989 Jean Goubet PCF Professeur d'anglais
Conseiller général de Ham (1970 → 1982)
mars 1989 mars 2014 Marc Bonef[62] RPR
puis
UMP
Médecin
Conseiller régional de Picardie (2010 → 2015)
Président de la CC Pays hamois (2001 → 2014)
mars 2014[63] mai 2020 Grégory Labille UDI[64]
puis
LR[65]
Enseignant
Conseiller général de Ham (2008 → 2015)
Adjoint au maire de Ham chargé de l'éducation (2001 → 2014)
Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2020)
Député suppléant de Stéphane Demilly[66] (2012 → 2020)
Député de la Somme (5e circ.) (2020 → 2022)
mai 2020[67] En cours
(au 19 décembre 2022)
Éric Legrand[68] DVG Chef d'entreprise
Maire de Bray-Saint-Christophe (1983 → 2014)
Président de la CC du Pays Hamois (2014[69] → 2016)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Ham est jumelée avec[70] :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ham est située dans l'académie d'Amiens.

En 2012, la ville gère trois écoles maternelles et deux écoles élémentaires communales[71].

Le département finance l'équipement et le fonctionnement technique du collège Victor-Hugo[72] et la région : le lycée professionnel Jean-Charles-Peltier[73].

Toujours en 2012, les Hamois disposent également d'un établissement d'enseignement privé (école et collège Notre-Dame)[74].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

L'ancien théâtre a été transformé en cinéma dans les années 1970. Après plusieurs années de fermeture, il a été rebaptisé Le Méliès et rouvert au milieu des années 1980 grâce à l'action de l'association Ciném'Ham[réf. nécessaire].

La ville de Ham dispose d'un centre socio-culturel géré par la caisse d'allocations familiales (C.A.F.) de la Somme[réf. nécessaire].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Le Basket-ball Hamois (BBH) est localisé au gymnase Jean-Moulin. Lors de la saison 1993-1994, le club évoluait en National 1 (actuellement Pro A). Il évolue actuellement dans le championnat de Régionale 3 des Hauts-de-France. Il est le club phare de la ville.
  • L'US Ham football club a évolué en National (D3) lors de la saison 1990-1991. Les rencontres ont lieu au stade Gaston-Lejeune[réf. nécessaire].
  • Le dojo du club de judo de Ham est situé à côté du collège Victor-Hugo, dans le même ensemble que le gymnase Jean-Moulin de la ville.

Santé[modifier | modifier le code]

La ville de Ham est dotée d'un centre hospitalier, d'une maison de retraite et de plusieurs cabinets médicaux, d'un centre de planification familial et d'un service de protection maternelle et infantile (P.M.I.)[réf. nécessaire].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants s'appellent les « Hamois »[75].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[77].

En 2021, la commune comptait 4 459 habitants[Note 4], en diminution de 4,7 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7201 5441 7711 7751 8832 1852 5372 8922 375
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5732 8732 7282 7333 1223 0432 8373 0823 254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3003 2333 1612 0972 7932 7873 1083 1663 598
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 2045 6976 0746 0415 5325 3985 2214 8994 640
2021 - - - - - - - -
4 459--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[78].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 133 hommes pour 2 463 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
8,8 
75-89 ans
13,8 
17,4 
60-74 ans
16,9 
20,8 
45-59 ans
18,5 
15,7 
30-44 ans
14,7 
17,7 
15-29 ans
15,1 
18,4 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[80]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Dudule et Armandine parmi d'autres géants quittant l'office de tourisme.

En 2005, la ville renoue avec la tradition des géants.

Les trois silhouettes de Tchout Jaques, Armandine et Dudule animent épisodiquement la cité — comme en mai 2007, par exemple, avec « El cavalcade ed Tchout Jaques[81],[82] » — et assurent des prestations dans d'autres villes organisant des parades.

L'édition 2009 a eu lieu le dimanche [83] et a donné lieu peu après, dès le , à l'annonce de l'ouverture du site consacré à l'association[84].

Économie[modifier | modifier le code]

Les activités de commerce de détail, de banque et d'assurance sont concentrées dans le centre-ville. Les activités de production industrielle sont situées à la périphérie de la ville.

Les établissements scolaires secondaires ont été construits en périphérie du centre-ville de même que des espaces récréatifs, stade de football, piscine, dojo etc.

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[85] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 382 000 , soit 931  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 181 000 , soit 888  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 011 000 , soit 215  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 278 000 , soit 272  par habitant ;
  • endettement : 1 819 000 , soit 386  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 20,38 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,56 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,52 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,74 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 13,18 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 940 [86].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Une usine métallurgique Aluminium France extrusion se trouve sur la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château fort[35]
    La ville de Ham possède des vestiges d'un château fort[87],[88],[89] dont les premiers remparts élevés en pierre datent du XIIIe siècle sous le règne du seigneur des lieux : Odon IV. Dès le XVe siècle, sous l'influence de Jean II de Luxembourg-Ligny, puis de son neveu Louis de Luxembourg-Saint-Pol, le château se transforme en une véritable forteresse féodale qui est très convoitée. Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol et connétable de Louis XI en 1465, fait édifier un donjon monumental : 33 m de hauteur, 33 m de diamètre, 11 m d'épaisseur de murs[30].
En mars 1917, l'occupant allemand fait sauter en grande partie ce château dont il ne reste aujourd'hui que la tour d'entrée et quelques vestiges du donjon et des remparts.
Les vestiges du château de Ham sont Logo monument historique Inscrit MH (1965)[90].
L'église Notre-Dame.
  • Église Notre-Dame :
    Ancienne église abbatiale d'un monastère de chanoines génovéfains fondé en 1108. Le chœur, le transept et surtout la crypte sont les parties les plus intéressantes ; leur construction remonte à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle.
De la période romane subsistent les trois baies de la façade occidentale et la crypte. Logo monument historique Classé MH (1888)[91].
La crypte[92], construite entre 1180 et 1220, est la partie la plus intéressante de l'édifice. Les voûtes sur croisées d'ogives reposent sur de massives colonnes. On peut y voir deux gisants du XIIIe siècle, celui d'Odon IV, seigneur de Ham, mort en 1234[93], et celui de sa femme Isabelle de Béthencourt[94].
Le maître-autel[95] et la chaire à prêcher[96], malheureusement disparue) datent du XVIIIe siècle.
Les bâtiments abbatiaux qui subsistent dont le logis abbatial reconstruit en 1701, abritent aujourd'hui un collège privé catholique.
Statue du général Foy.
  • L'hôtel de ville :
    Reconstruit par l'architecte de Saint-Quentin Ch. Chérier en 1879, l'hôtel de ville a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale. Seule la façade a subsisté. L'édifice a été reconstruit sous la maîtrise d'œuvre de Henri Brassart-Mariage et fils de Saint-Quentin de 1925 à 1927 dans le style des hôtels de ville flamands, et en remployant des ferronneries anciennes récupérées dans les ruines[97],[98]. Dans la salle des délibérations, buste du général Foy.
  • Monument du général Foy :
    Sur la place de l'hôtel de ville, se dresse le monument à la mémoire du général Foy, né dans une maison de la place. Une statue en bronze du sculpteur Ernest-Eugène Hiolle est posée sur un piédestal sur lequel sont reproduits les bas-reliefs du tombeau du général au cimetière du Père-Lachaise à Paris, dus à David d'Angers. Ce monument a été érigé en 1879, à la suite d'une souscription publique, à l'initiative de la municipalité[99].
  • Immeubles art déco :
    Le centre-ville, caractéristique de la reconstruction après 1918, avec l'hôtel de ville, l'Hôtel de France et un ensemble de constructions civiles[97],[16]. On peut également noter l’hospice-hôpital-orphelinat, 56 rue de Verdun, construit en 1931 en briques et béton-armé[100].
  • Monument de la Guerre de 1870 :
    Dans le cimetière de Ham, a été érigé un monument commémorant les combats du 9 décembre 1870 qui ont vu la capitulation de la garnison prussienne assiégée dans Ham. Il est dédié à la mémoire des soldats de l'armée du Nord morts pour la Défense nationale.
  • Parc Delicourt[101] :
    Dessiné par un paysagiste de Paris, à la fin du XIXe siècle, ce parc est agrémenté d'une pièce d'eau, de hautes futaies et de massifs de fleurs.
Patrimoine industriel.
  • Bâtiments industriels :
    • Ancienne usine de transformation de métaux, 38 route de Chauny, implantée sur un ancien site industriel occupé avant la Première Guerre mondiale par la S.A. de la Distillerie de Sébastopol, reprise par l'Omnium industriel de Ham, puis en 1930 par la Compagnie française des produits métallurgiques, et en 1945 par la S.A. Cuivres et alliages. L'usine est devenue Softal sous laquelle les ateliers de fabrication ont été agrandis à la fin du 2e quart du XXe siècle[102].
    • Ancien moulin à farine sur la Somme, dit Moulin Filou, rue Salvador-Allende, reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale qui a cessé de fonctionner en 1957 et transformé depuis en magasin de commerce[103].
    • Autres exemples d'architecture industrielle du XXe siècle, les anciens Ateliers de Saint-Sulpice, 10 rue du Marais[104], ou l'ancienne sucrerie Achille Bernot, 33 rue de Verdun[105].
  • Les hardines, jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, qui intègrent la nature à la ville[106].
  • Estouilly : C'est une ancienne commune fusionnée avec Ham en 1964, où se trouvait un château, détruit pendant la Première Guerre mondiale[107].
    L'église Saint-Médard d’Estouilly est de style préroman. Quelques indices permettent de dater sa construction du milieu du XIe et le tout début du XIIe siècle[108].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • {{Gilber évêque de Meaux}} Saint Gilbert né à Ham le 30 septembre 950. Il fut d’abord chanoine à Saint Quentin, puis évêque de Meaux. Il est décédé le 13 février 1009[109].
  • Odon IV, seigneur de Ham qui fait bâtir le château fort au XIIIe siècle.
  • Louis de Luxembourg-Saint-Pol (1418-1475), plus connu sous le nom de « connétable de Saint-Pol ». Il modifie l'architecture du château de Ham pour lui permettre de résister aux attaques d'artillerie. Il fait construire un donjon formidable dit « tour du Connétable » dynamité par les Allemands en 1917.
  • François Ier de Saint-Pol (1491-1545), duc d'Estouteville et gouverneur du Dauphiné, est né à Ham.
  • Jacques Cassard (1679-1740), marin et corsaire, a été enfermé au château de Ham entre 1726 et 1740.
  • Charles Marie de La Condamine (1701-1774), membre de l'Académie française, qui séjourna fréquemment à Estouilly ;
  • Jean-Joseph Vadé (1720-1757), né à Ham, chansonnier et dramaturge, créateur du genre poissard.
  • François Charles Absolut de La Gastine (1751-1814), né à Ham, officier du génie ; il sert dans les armées de la Révolution et de l'Empire.
  • Alexandre-François Fourquin (1758-1839), né à Ham, Chanoine génovéfain de l'Abbaye de Ham, Receveur de l'Hospice et du Bureau des aides de Ham, Maire de Ham (an IV-1808), y décède 1839, 81 ans, laissera des Manuscrits sur l'Histoire de Ham.
  • Maximilien Sébastien Foy (1775-1825), né à Ham, général d'Empire et comte d'Empire, député de l'Aisne, brillant orateur de l'opposition libérale sous la Restauration. Lors de ses obsèques, son cercueil fut porté par les jeunes libéraux Victor Hugo, Prosper Mérimée, Benjamin Constant, Casimir Perrier, David d'Angers[110].
  • Jean-Charles-Athanase Peltier (1785-1845), né à Ham, fils de sabotier; fut d'abord horloger puis physicien, découvrira l'effet appelé "l'effet-Peltier" en 1834, décédé à Paris et inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
    Monument à Peltier.
  • Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873), condamné pour complot contre l'État après l'échec du soulèvement de la garnison de Boulogne-sur-Mer, a été enfermé au château de Ham entre 1840 et 1846, date à laquelle il s'en est évadé.
  • Tristan de Montholon, né à Ham le et mort à Berne le , a été ambassadeur de France en Suisse.
  • Elie Fleury, né à Ham le et mort à Toulon en 1938. Journaliste et historien, il écrit des articles notamment dans le Journal de Saint-Quentin dont il est le directeur, sous le pseudonyme d’Adrian Villart. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Histoire populaire de la ville et du château de Ham (1881), Les Maisons ouvrières d’Amiens (1889), Catalogue raisonné des pastels de Maurice-Quentin de La Tour à Saint-Quentin (1911), Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l’occupation allemande. - (1926). Il a également écrit de la poésie et des pièces de théâtre.
  • Léon Accambray (1868-1934), né à Ham. Député radical-socialiste de l'Aisne de 1914 à 1932.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ham Blason
D'azur à la muraille d'argent crénelée de quatre pièces, maçonnée de sable, confortée d'une tour aussi d'argent, crénelée de quatre pièces, ouverte, ajourée et maçonnée aussi de sable, sommée de deux guidons d'or[111].
Ornements extérieurs
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'Armée du 27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblir les bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par la belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population a mérité la reconnaissance du pays. »[112]
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[112]. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « bourg vaillant et courageux, au patriotisme exemplaire. Atteint par l'ennemi le 19 mai 1940, a été le théâtre de furieux combats soutenus, fin mai et début juin 1940, par la 3e D.I.A.. Violemment bombardé, à demi détruit, cruellement éprouvé, dans ses enfants, dix tués et vingt-trois touchés, a supporté dignement ses épreuves et ses souffrances, se remettant fièrement et avec cœur à l'ouvrage. »[112]
Détails
Ces armes sont utilisées par la commune depuis le XVIIIe siècle ; au milieu du XVIe siècle, les armes de la ville de Ham étaient différentes[113].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. La ligne d'Amiens à Laon passe notamment par le nœud ferroviaire de Tergnier.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Ham » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ham - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ham - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Ham et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy » (commune de Fontaine-lès-Clercs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy » (commune de Fontaine-lès-Clercs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Ham », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ham », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c Stéphanie Caulliez, Philippe Laurent, Isabelle Barbedor, « Ancienne ville close de Ham », L'inventaire général du patrimoine culturel, sur inventaire.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
  17. « Transports en commun à Ham », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  18. « Lignes qui desservent Ham », sur trans80.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, tome 3, p. 1410, [lire en ligne].
  20. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929, p. 182-183, 214-215, 742-743, 876.
  21. Auguste Vincent, Toponymie de la France, , p. 145b, 332.
  22. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Charles Gomart, Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000, (ISBN 2-913 924-04-2), p. 95 à 97
  24. Charles Gomart, Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000, (ISBN 2-913 924-04-2) p. 296 à 326
  25. Charles Gomart, Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000, (ISBN 2-913 924-04-2) p. 180 à 191
  26. Charles Gomart, Ham, son château et ses prisonniers,1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000, (ISBN 2-913 924-04-2) pp. 191-192
  27. Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) p. 49
  28. Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) pp. 49-50
  29. a et b Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) p. 51
  30. a et b Gomart 1864, p. À préciser.
  31. a et b Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) p. 51 à 56
  32. Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) p. 56
  33. Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984 (ISBN 2-904 177-02-7) p. 56 à 58
  34. « Le château de Ham : une ancienne prison d’Etat sauvée du péril », Patrimoine carcéral, Crimino Corpus, Carnet de l'histoire de la justice, des crimes et des peines, (consulté le ).
  35. a et b « Le fort de Ham », Histoire locale, sur ville-ham.fr (consulté le ).
  36. Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, Paris, SEDOPOLS, 1984 - première édition, Ham, 1881, p. 59 à 64 [1]
  37. Notice géographique et historique sur la commune de Ham, rédigée pr M. Etévé, instituteur, Archives départementales de la Somme, 1899.
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  55. « Dernière réunion pour les élus du Pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
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  65. Vincent Fouquet, « Grégory Labille, maire de Ham : «Je serai candidat en 2020» : Grand communiquant, celui dont la devise est « Vous ne viendrez plus à Ham par hasard » argumente en faisant le bilan de ses actions. Il évoque l’avenir jusqu’aux prochaines élections », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il y a 1 654 jours que Grégory Labille (LR) a été élu maire, dès le premier tour, battant de 4 voix (1 092 contre 1 088) son adversaire et maire sortant Marc Bonef (LR) ».
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  83. Courrier Picard du .
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