Taillebourg (Charente-Maritime)

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Taillebourg
Taillebourg (Charente-Maritime)
La tour du château.
Blason de Taillebourg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Pierre Texier
2020-2026
Code postal 17350
Code commune 17436
Démographie
Gentilé Taillebourgeois
Population
municipale
776 hab. (2021 en augmentation de 5,01 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 15″ nord, 0° 38′ 32″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 63 m
Superficie 14,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Taillebourg
Liens
Site web www.taillebourg17.fr

Taillebourg est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Taillebourgeois[1].

Rendu célèbre par une peinture d'Eugène Delacroix, Taillebourg est aujourd'hui un gros bourg qui étage ses maisons de pierre de taille sur la rive droite de la Charente, possédant un site fluvial animé par le tourisme de croisière.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le site géographique de Taillebourg[modifier | modifier le code]

La commune de Taillebourg se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

Taillebourg est un village constitué de deux parties nettement distinctes : une partie élevée, bâtie sur le piton rocheux surplombant la vallée de la Charente où est édifié le château ; une partie basse, établie en bordure même du fleuve que longent la voie ferrée Nantes-Bordeaux et la route départementale reliant Saintes à Saint-Savinien et où se développa un port fluvial, dès le Moyen Âge.

Un site fluvial sur la Charente[modifier | modifier le code]

Édifié entièrement sur la rive droite du fleuve, Taillebourg doit originellement sa prospérité à la Charente.

Vue aérienne du bourg et du château.

Le bourg devient un port fluvial particulièrement actif dès le Moyen Âge. Mais c'est surtout pendant le XIXe siècle, notamment pendant l'« âge d'or » du cognac, au Second Empire, que le trafic portuaire atteint son apogée, où les gabarres transportaient les eaux-de-vie de cognac vers Tonnay-Charente, alors le premier port expéditeur de cette eau-de-vie fine.

Concurrencé rapidement par le chemin de fer, le port décline vite, à partir du début du XXe siècle. Ce site fluvial est maintenant consacré au nautisme de loisirs ainsi qu'à la navigation fluviale de croisière, où des bateaux-mouches remontent le cours du fleuve depuis Saintes, principal lieu d'embarquement pour ces vedettes de croisière.

Un lieu de passage[modifier | modifier le code]

Occupant un site de vallée, Taillebourg est, depuis le fond des temps un petit carrefour de communications, d'abord routier, puis ferroviaire.

La commune est située sur la route départementale no 114 reliant Saintes (à une dizaine de kilomètres au sud), à Saint-Savinien (à six kilomètres au nord-ouest), et qui, comme la voie ferrée, longe en grande partie la vallée de la Charente. Grâce à un pont sur le fleuve, elle est en contact avec sa voisine, la commune de Port-d'Envaux.

Dès 1867, le bourg est longé par une voie ferrée en bordure de la vallée de la Charente et est desservi par une gare qui le met directement en contact avec Saintes et Rochefort. Le bourg est aujourd'hui desservi par une simple halte ferroviaire mais, par le passé, la gare de Taillebourg a joué un important rôle de carrefour ferroviaire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Taillebourg est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), prairies (10,8 %), cultures permanentes (1,9 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Taillebourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente et le Bramerit, et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2010 et 2021[12],[10].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Taillebourg.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 410 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attestée sous la forme Terra Talleburgi en 1267[17].

Il s'agit d'une formation médiévale caractéristique, composée de l'élément Taille- déverbal de tailler que l'on retrouve dans les Taillebois, Taillecourt, Taillecavat ou Taillefontaine[17]. Le second élément est le mot bourg, terme issu du germanique continental. Selon cet étymologie, il s'agirait donc d'un « bourg résultant d'un défrichement »[17].

Homonymie avec Taillebourg (Lot-et-Garonne), attesté sous la forme occitane latinisée Talhaburgo au XIIIe siècle[17] et (Ponlat-)Taillebourg (Haute-Garonne).

Remarques : les formes primitives semblent être différentes de celles des autres Taillebourg. André Debord a attiré l'attention sur le fait que Taillebourg est mentionné pour la première fois en 1007 sous la forme de Traillebrucense, puis en 1074 comme Tralliburgo[18]. À noter qu'il existe en ancien français un terme traille attesté au XVe siècle et qui signifie « corde, câble pour haler un bateau », issu du latin tragula « espèce de javelot muni d'une courroie, herse, sorte de filet »[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Bataille de Taillebourg, par Delacroix.

En 800, Charlemagne défit les Sarrasins entre Saintes et le Castel de Taillebourg selon les Chroniques de Saint-Denis[20]. Dans la deuxième moitié du IXe siècle, les Vikings auraient installé une base à Taillebourg, pour razzier le pays environnant[21]. Cette hypothèse a cependant été réfutée en 2005, sans être remise en question sérieusement depuis lors[22].

Le premier seigneur de Taillebourg fut Ostend 1er, issu de la famille de Rancon, il précède Aimeric 1er[20].

La cité est surtout connue dans l'histoire grâce à la bataille de Taillebourg qui s'y est déroulée le . Elle précède la bataille de Saintes (). Saint Louis, roi de France, épaulé par son frère Alphonse de Poitiers, y bat une coalition de féodaux du Poitou dirigés par Hugues X de Lusignan, soutenu par Henri III, roi d’Angleterre.

Il est possible qu’en , le comte de Derby s’empare de la ville, sans que les historiens en soient certains[23] (guerre de Cent Ans).

Le port de Taillebourg au XVème siècle est un acteur important des transports céréaliers, mais également de bois et des pierres. Des pierres de Taillebourg, sont transportés jusqu'à Bordeaux pour la construction de la cathédrale Saint-André[24].

En 1409, le château de Taillebourg passe dans le domaine de la Couronne. Le troisième fils de Charles VI possède dès lors la seigneurie de Taillebourg. Toutefois en 1415, Louis dauphin de France, meurt et cède sa place à son frère Jean de France[25]. En 1416, le seigneur de Taillebourg fut le comte de Ponthieu, dauphin du Viennois, futur Charles VII.

Charles VII, avait emprunté au gouverneur de la Rochelle, 20 000 écus d'or pour lutter contre le parti bourguignon, il lui cède alors Taillebourg en 1423.

C'est à Taillebourg que Jacques Cœur, le célèbre argentier du roi Charles VII, est arrêté en 1451 à la suite d'un complot orchestré par ses nombreux détracteurs[26].

Lors d'une campagne en Guyenne en 1451, Charles VII fixe sa résidence au château de Taillebourg.

Le seigneur de Taillebourg, Olivier de Coëtivy épouse le 18 décembre 1458, Marie de Valois, fille bâtarde du roi, Charles VII. Ce mariage apporte en dot, la seigneurie de Royan et de Mornac[27]. La cour et le roi rejoignent alors la cérémonie de mariage tenue à Taillebourg. Louis XI, demi-frère de Marie de Valois, roi de France depuis 1461, est un ennemi déclaré des serviteurs de son père, il s'accapare la seigneurie de Taillebourg. Néanmoins, après saisi du parlement, des lettres patentes publiées en 1465 définissent Olivier de Coëtivy propriétaire de la baronnerie de Taillebourg. En 1480, Louis XI établit par lettres patentes quatre foires supplémentaires à Taillebourg, sous demande de Charles de Coëtivy, seigneur de Taillebourg. On dénombre alors 6 foires qui furent maintenues et ce jusqu'au Second Empire qui en ajouta six autres. Marguerite de Coëtivy, sœur de Charles, épouse François de Pons. Charles donne alors en dot la terre de Mazeray, et reçoit celle des Gonds, toutefois il rachète peu de temps après Mazeray pour 2000 livres Charles VIII, roi de France depuis 1483, fait paraitre des lettres patentes en juillet 1486 érigeant la baronnerie de Taillebourg en comté. Ce dernier a eu sous sa dépendance, Saint-Georges-de-Didonne, Mortagne, Rochefort, Mornac, Les Gonds, Royan, Faye, Cozes et Saujon[28].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le comte de Coëtivy fonde le 6 juin 1500 la collégiale qui demeurera fonctionnelle jusqu'à la Révolution[29]. Louise de Coëtivy est l'unique enfant issu du mariage du comte et de Jeanne d'Orléans, elle épouse le 7 février 1501 Charles de la Trémoïlle, prince de Talmont. En 1505, Olivier de Coëtivy décède et Charles de La Trémoïlle est alors comte de Taillebourg. En 1508, sous l'ordre de Louis II de La Trémoïlle, fut construit à Taillebourg un bateau de 1.200 tonneaux sous la conduite d'un maitre charpentier breton. En 1548, éclate en haute Saintonge une insurrection contre la gabelle, les agents de la gabelle s'enferment alors dans le château de Taillebourg. Claude de la Trémoïlle, comte de Taillebourg en 1577 est alors protestant, il s'allie à Henri Ier de Bourbon-Condé, protestant et marie de sa sœur, Charlotte de La Trémoïlle. Tous deux attaquent les murs de Saintes en 1586 pour y faire gagner la réforme protestante. François et Benjamin de Coligny furent tués et inhumés dans la chapelle du Château de Taillebourg convertie en temple de la religion réformée. Guillaume Rivet, dès 1603 est nommé pasteur de Taillebourg, et fait de Taillebourg une place forte du protestantisme. Les résidents de Saintes en absence de lieu de culte atteignent Taillebourg par voie maritime afin d'assister aux offices protestants[30]. , Henri de la Trémoïlle, fils de Claude, abjure le protestantisme en 1628 et aide Louis XIII à faire de Taillebourg une place forte de la Contre-Réforme. Henri donne le comté de Taillebourg à son fils, Henri-Charles, en récompense de son mariage en 1648. Ce dernier est protestant et frondeur, si bien que Louis XIV déclare cette opposition comme crime de lèse-majesté et demande la démolition des fortifications taillebourgeoise et de son vieux pont. Jacques de Rougé du Plessis-Bellière et Charles de Sainte-Maure adressent une lettre au cardinal Mazarin le 24 mars 1652 pour annoncer qu'ils ont réussi la prise de Taillebourg [31]. Ces derniers ne font alors aucun prisonnier au sein de la garnison taillebourgeoise, toutefois une lettre de Denis Marin garanti qu'il s'occupe de raser le pont de Taillebourg et sa forteresse en suivant l'ordre de Michel Le Tellier[32]. En 1665, Laurent Drelincourt, pasteur de La Rochelle, prononce un sermon à Taillebourg[33]. Le 12 janvier 1683, un arrêt royal interdit le culte réformé à Taillebourg[34].

Le prince de Talmont, Frederic Guillaume de la Trémoille, comte de Taillebourg dès 1709 fit reconstruire le pont Boyard, surplombant la Ruttelière[35]. Il octroie également une cloche à l'église de Taillebourg avec l'aide de l'abbé P. Patry, sur laquelle il est inscrit :

Je m'appelle "Marie". J'ay été fondue par les soins de Mre P. Patry, doyen de Taillebourg. Mon parrain a été monseigneur le prince de Talmont et ma marraine madame la princesse de Talmont. J'ay été faite par le sieur Le Brun et M. Milion en 1737.

En septembre 1749, Louis XV érige Taillebourg en duché-pairie toutefois Anne-Charles Frédéric meurt ce même mois, par conséquent les lettres d'érections ne furent pas enregistrées. Son décès met également fin à la branche de Frédéric Guillaume, ainsi le comté de Taillebourg revient à la branche ainée. Jean Bretagne Charles Godefroy de La Trémoïlle récupère alors le titre de comte de Taillebourg,

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le 26 juin 1794, les biens de la famille de la Trémoille sont vendus selon la loi de la vente des biens nationaux, ils sont divisés en seize lots. Le 1er lot comprenant le château est adjugé au prix de 50.700 livres à Jean Bergier, notaire et futur maire de Taillebourg. Le second lot est adjugé à Jacques Thomas Marillet, doyen et curé de Taillebourg depuis 1769. Les lots ne furent pas tous vendus et une seconde vente fut organisée le 7 octobre 1793. Le 1er lot fut adjugé pour 15.000 livres à Henri Mossion futur maire de Taillebourg.

En 1822 un incendie détruit le château.

Le 25 janvier 1878, la Compagnie des chemins de fer des Charentes ouvre la ligne Saint-Jean d'Angély - Taillebourg[36].

Une maison dans le parc du château fut construite par Henri Cador. Il vend ses propriétés à Henri Nicolas de Lisleferme qui à sa mort en 1892, fit don de cette maison à la congrégation du Cœur de Marie de Niort afin d'en faire un orphelinat

Un pont tournant est inauguré le 5 juillet 1891, en présence du comte Lemercier, député et maire de Saintes. Sur ce pont, la Société des Archives historiques de la Saintonge et d'Aunis élève le 24 juillet 1892 un monument pour commémorer la bataille de Taillebourg[37]. Ce dernier est financé à hauteur de 100 francs par Sadi Carnot, président de la troisième république française, le conseil municipal de Saintes à hauteur de 300 francs, la commune de Taillebourg à hauteur de 89 francs mais également par le maréchal Bugeaud, le général de Bremond d'Ars et le comte de Chambord à hauteur de 300 francs.

Le 25 août 1942 fut célébrée la fête de Saint-Louis pour fêter le septième centenaire de la Bataille de Taillebourg. Cette commémoration a eu lieu en présence de l'évêque Louis Liagre et du sous préfet Gomot.

En 1976, le projet de construction d'un pont suscite certains débats. Il nécessite une déviation et ne suit pas le tracé historique de la voierie de Taillebourg et de fait altère l'identité du village[38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'ordonnance du réunit la commune de Saint-Savin (qui, sous la Révolution, s’appelait "La Montagne") à celle de Taillebourg.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle 2002[modifier | modifier le code]

Taillebourg place en tête des élections présidentielles de 2002, Jacques Chirac avec 86,88% des voix. Au 1er tour, il était déjà arrivé en tête avec 16,43% des voix[39].

Élection présidentielle 2007[modifier | modifier le code]

Taillebourg place en tête des élections présidentielles de 2007, Ségolène Royal avec 55,93% des voix. Au 1er tour, elle était déjà arrivée en tête avec 28,86% des voix, devant le candidat Nicolas Sarkozy[40].

Élection présidentielle 2012[modifier | modifier le code]

Taillebourg place en tête des élections présidentielles de 2012, François Hollande avec 60,95% des voix. Au 1er tour, il était déjà arrivé en tête avec 32,43% des voix, devant la candidate Marine Le Pen[41].

Élection présidentielle 2017[modifier | modifier le code]

Taillebourg place en tête des élections présidentielles de 2017, Emmanuel Macron avec 60,61% des voix. Au 1er tour, Marine Le Pen était en tête ex aequo avec Jean-Luc Mélenchon[42].

Élection présidentielle 2022[modifier | modifier le code]

Taillebourg place en tête des élections présidentielles de 2022, Emmanuel Macron avec 52,90% des voix. Au 1er tour, Emmanuel Macron, était arrivé avec 25,66% des voix[43].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1797 1799 Pierre Mesnard    
1800 1825 Jean Bergier   Notaire
1825 1839 Jean Baptiste Amène Augustin Jean    
1839 1842 Joseph Marc Henri Mossion    
1842 1848 Alexandre Allenet   Notaire
1848 1851 Jean Pierre Février    
1852 1855 Thomas Charles Jean    
1855 1867 Jean Alexis Labadis    
1868 1878 Pierre Felix Chevroux    
1878 1889 Gabriel Huvet    
1889 1892 Alexis Nautret    
1892 1896 Jean Braudeau    
1896 1904 Pierre Florentin Raby    
1904 1919 Emile Garraud    
1919 1925 Marcel Guillaud    
1925 1934 Auguste Autant    
1935 1940 René Berthelot   Négociant
1945 1952 Gaston Couteau    
1953 1964 Marie Louise Ollagnier    
1965 1984 Jean Pistre    
1984 1995 André Texier    
1995 2001 Jean Claude Mitonneau    
mars 2001 février 2010 Guy Perret PCF  
mars 2010 septembre 2011 Jean-Luc Renaudet    
décembre 2011 mars 2014 Guy Perret PCF[44]  
mars 2014 en cours Pierre Texier    
Les données manquantes sont à compléter.

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Depuis 1984 Taillebourg est jumelée avec Drapeau du Royaume-Uni Stockbridge (Hampshire) (Royaume-Uni).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 776 habitants[Note 3], en augmentation de 5,01 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4655685815381 1061 0831 1161 1071 079
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0341 0509969181 0011 0281 0401 013970
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
879919908787729734683780721
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
636681637626561600704733730
2015 2020 2021 - - - - - -
739768776------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune compte 373 hommes contre 383 femmes

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
9,8 
75-89 ans
10,3 
20,1 
60-74 ans
17,5 
22,2 
45-59 ans
22,6 
16,9 
30-44 ans
16,5 
13,7 
15-29 ans
12,3 
16,9 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Taillebourg possède une école primaire, au nom de François Rabelais. Elle accueille près d'une centaine d'enfants.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Patrimoine local[modifier | modifier le code]

Fontaine de Liberneuil[modifier | modifier le code]

Liberneuil est en direction de la route de Saint-Savinien, jadis il existait une chapelle sous le vocable de Notre-Dame de Recouvrance détruite pendant les guerres de Religion. Une fontaine est située juste à côté de l'ancienne chapelle[51]. Elle fut un lieu de pèlerinage notamment en 1817 où l'on dénombre 14.000 pèlerins ainsi qu'en 1870 où l'on dénombre 2.000 pèlerins. Il est alors de coutume de demander à Dieu la fin de la sécheresse. Cette pratique a lieu sous l'impulsion de la paroisse d'Asnières-la-Giraud, au vocable de saint Médard, convoquant alors les paroisses de l'archiprêtré de Taillebourg en plongeant les bannières de chaque paroisse dans la fontaine[52]. Selon l'abbé Camille Fouché, cette pratique est héritée du paganisme[53]. En 1927, un accident d'automobile écarte le véhicule dans le réservoir de la fontaine[54]. Le pèlerinage de Liberneuil perdure jusqu'en 1939[55].

Château de Taillebourg[modifier | modifier le code]

Tour du château de Taillebourg

Les jardins à la française du château furent conçus par Le Nôtre. Le château est réparé par Frédéric-Guillaume de La Trémoïlle. Il efface les ruines du donjon et loge des écuries et des logements de fonctions. En 1713 il reste encore deux tours au château, de nos jours il n'en subsiste qu'une. Cette dernière a résisté à l'incendie de 1822. Lorsque le comte de Taillebourg restaura le château il ajoute une horloge dont la cloche fut déplacée après la Révolution dans l'église de Messac[20]. Il est classé par arrêté du 10 mars 1995 pour ses fortifications, alors que les vestiges du château ont été inscrits le 8 mars 1991.

Monument de la Bataille de Taillebourg[modifier | modifier le code]

Monument commémoratif de la Bataille de Taillebourg

En 1851, un premier monument est érigé en mémoire de la bataille de Taillebourg, toutefois la construction d'un pont tournant en juillet 1891 entraine sa destruction[56]. L'inauguration du monument a lieu le 24 juillet 1892, anniversaire de la bataille de Saintes. Le marbre nécessaire pour l'élaboration de ce monument fut offert par le comte Lemercier, maire de Saintes et député. Il tient alors la présidence de l'inauguration. Ce bloc de marbre blanc des Pyrénées, épais de 10cm, long de 1m80 et haut de 1m14 pèse 640kg. Il contient une inscription gravée en queue d'aronde avec remplissage de plomb, par la maison Brisson de Bordeaux.

"Au très glorieux et très saint roi, énergique défenseur de l'indépendance nationale, Louis IX, qui, sur le pont de Taillebourg, puis sous les murs de la ville de Saintes, les 22 et 24 juillet 1242, a taillé en pièces et mit en déroute l'armée anglaise, la société des archives historiques de Saintonge et d'Aunis, comme pieux hommage, a élevé ce monument le 24 juillet 1892."

Taillebourg dans la littérature[modifier | modifier le code]

Un village Taillebourg est cité dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[57].

Sans autre précision de la part du poète, il peut s'agir de:

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’or au chevron de gueules accompagné de trois aiglettes d’azur becquées et membrées aussi de gueules[58].

Taillebourg dans la bande dessinée[modifier | modifier le code]

  • Vikings, Rois des Mers[59], scénario de Jean-François Miniac, dessin de Andrea Rossetto, couleur de Alessandra Baccaglini, dossier pédagogique d'Elisabeth Ridel, OREP, (ISBN 978-2-8151-0520-0). Cet album présente une séquence se déroulant à Taillebourg, relative à la présence viking.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Repères bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Combes (Jean) et Daury (Jacques) (Ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, Tours, 1985 - monographie sur Taillebourg -, p. 213.
  • Flohic (Jean-Luc), (Ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Collection Le patrimoine des communes, Flohic éditions, 2002, monographie sur Taillebourg - Tome II - p. 975/977.
  • Gautier (M.A.), Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime (réédition de la Statistique du département de la Charente-Inférieure publiée en 1839), Les Chemins de la Mémoire éditions, Saintes - Monographie sur Taillebourg au temps de la Monarchie de Juillet - p. 161/162.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les gentilés de Charente-Maritime », sur habitants.fr.
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Taillebourg », sur Géorisques (consulté le ).
  11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Taillebourg », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  17. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 667.
  18. AQUITANIA, Tome 21, 2005, Revue interrégionale d’archéologie (lire en ligne) [1]
  19. Site du CNRTL : étymologie de treille² (lire en ligne)
  20. a b et c C. (Abbé) Auteur du texte Fouché, Taillebourg et ses seigneurs / L'abbé C. Fouché, (lire en ligne)
  21. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 132.
  22. Château, ville et pouvoir au Moyen Âge, sous la direction d'Anne-Marie Flambart Héricher et Jacques Le Maho, publication de CRAHM, p. 147 [2]
  23. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 197.
  24. Jacques Bernard, Navires et gens de mer à Bordeaux (vers 1400-vers 1550), S.E.V.P.E.N., (lire en ligne)
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  27. C. (Abbé) Auteur du texte Fouché, Taillebourg et ses seigneurs / L'abbé C. Fouché, (lire en ligne), p. 207
  28. L'abbé Camille Fouché, Taillebourg et ses seigneurs / L'abbé C. Fouché, (lire en ligne), p. 227
  29. Abbé P. Billy, Taillebourg et son passé, Saint Maixent l'École, p. 36
  30. Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime Auteur du texte, « Bulletin / Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime », sur Gallica, (consulté le ).
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  33. Victor Bujeaud, Chronique protestante de l'Angoumois: 16e, 17e et 18e siècles, Meyrueis, (lire en ligne)
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  52. Nicolas Champ, « Les pèlerinages de la Charente-Inférieure au XIXe siècle (1801-1914) entre restauration et création », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, vol. 130, no 14,‎ , p. 219–236 (lire en ligne, consulté le )
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  56. Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis Auteur du texte, « Bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis », sur Gallica, (consulté le ), p. 155.
  57. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
  58. « Gaso.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  59. « Livre. Vikings, Rois des mers  : deux siècles d'histoire de la Normandie », sur tendanceouest.com (consulté le ).