Saint-Préjet-d'Allier

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Saint-Préjet-d'Allier
Saint-Préjet-d'Allier
L'Ance du sud à Saint-Préjet-d'Allier.
Blason de Saint-Préjet-d'Allier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Jean-Claude Morel
2020-2026
Code postal 43580
Code commune 43220
Démographie
Gentilé Saint-Priestois(es)
Population
municipale
176 hab. (2021 en augmentation de 14,29 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 58″ nord, 3° 37′ 23″ est
Altitude Min. 711 m
Max. 1 135 m
Superficie 24,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Préjet-d'Allier
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Saint-Préjet-d'Allier
Liens
Site web saintprejetdallier.com

Saint-Préjet-d'Allier est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Préjet-d'Allier, fait partie du département de la Haute-Loire qui a pour préfecture la ville du Puy-en-Velay. Située dans le centre de la France à une altitude de 850 mètres cette commune s'étend sur plus de 2 400 hectares. Elle englobe 20 hameaux : Ance, Araby, la Baraque du Chaumas, la Bastide, la Bastidette, Chambonnet, Champagnac, Donazac, le Mazel, le Mont, Montroux, le Peuch, la Romaine, la Roseraie, Rouzaires, la Valette, Varennes, Verdun, Veyrines et le Villeret.

Saint-Préjet se trouve sur les rives de la rivière Ance. Le paysage est celui de la campagne verdoyante, prairies et champs, forêts de pins et de hêtres.

Elle se situe à 5 km de la gare d'Alleyras et à 7 km de la gare de Monistrol-d'Allier.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Préjet-d'Allier se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 35 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 37 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à 32 km de Langeac[3], bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Croisances (1,9 km), Vazeilles-près-Saugues (3,3 km), Alleyras (4,9 km), Esplantas (6,0 km), Monistrol-d'Allier (6,1 km), Saint-Vénérand (7,0 km), Thoras (7,3 km), Chambon-le-Château (7,5 km).

Communes limitrophes de Saint-Préjet-d'Allier
Saugues Monistrol-d'Allier
Saint-Préjet-d'Allier Alleyras
Croisances Saint-Vénérand

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saugues-Sa », sur la commune de Saugues à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 8,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Préjet-d'Allier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), prairies (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 186, alors qu'il était de 183 en 2013 et de 175 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 50,5 % étaient des résidences principales, 42,5 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Préjet-d'Allier en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Préjet-d'Allier en 2018.
Typologie Saint-Préjet-d'Allier[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 50,5 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,5 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 7 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution, Saint-Préjet-d'Allier faisait partie du diocèse de Mende. Au XIVe siècle, la paroisse et le prieuré de Saint-Préjet relevaient de l'abbaye de la Chaise-Dieu.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Rive-d'Ance[14].

Deux barrages ont été construits sur la commune de Saint-Préjet :

  • Le barrage de Pouzas, au confluent de l’Ance et de la Virlange, édifié à partir de 1921. Un canal muni d’un pont siphon alimente l’usine hydroélectrique de Monistrol-d’Allier.
  • La retenue de la Valette, construite en 1938–1939, constitue une réserve d’eau sur l’Ance du Sud.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Préjet-d'Allier est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1808 Augustin Charles   Notaire
1808 1832 Augustin Joseph Sejalon    
1832 1835 Jean-Baptiste Laroche    
1835 1840 Jean-Antoine Vernet    
1840 1858 Jean-Claude Laurent    
1858 1871 Théodore Laurent    
1871 1874 Jean Coufort    
1874 1876 Théodore Laurent    
1876 1880 Jean Coufort    
1880 1881 Jacques Brajon    
1881 1884 François Vernet    
1884 1892 Théodore Laurent    
1892 1904 Cyprien Charrade    
1904 1920 Théodore Laurent    
1920 1832 Eugène Brajon    
1932 1944 Pierre Coufort    
1944 1945 André Gory    
1945 1964 Auguste Féminier    
1964 1965 Baptiste Albepart    
1965 2004 Louis Fougerouse    
2004 2008 Robert Charbonnel    
2008 En cours
(au 28 août 2014)
Jean-Claude Morel[17]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 176 habitants[Note 4], en augmentation de 14,29 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
648415589564608601581595703
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
723720762747746685762673630
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
642678645644571496543504439
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
385364303268224199179173160
2018 2021 - - - - - - -
171176-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 16,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 52,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 93 hommes pour 78 femmes, soit un taux de 54,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
2,6 
15,1 
75-89 ans
29,5 
30,1 
60-74 ans
25,6 
22,6 
45-59 ans
19,2 
12,9 
30-44 ans
7,7 
9,7 
15-29 ans
7,7 
7,5 
0-14 ans
7,7 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête du village tous les . Foire animée, fête foraine, repas lentilles du Puy suivi d'un feu d'artifice et des bals.Présence de jean louis Fougerouse. Un bal musette et un bal jeune animée à la salle polyvalente.
  • Concours de pétanque le lundi avant le .
  • Fête du pain en juillet.
  • Randonnée gourmande début juin.

Sports et Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Piscine dans le bourg, 10 m sur 4 m avec 1,65 m de profondeur.
  • Terrain de jeu.
  • Sentiers de randonnée au bord de la rivière, dans les forêts dont les PR 457 (Verdun-Legaux), PR 630 (Le Peuch) et le GR 470 (Les Gorges de l'Allier).
  • Parcours de santé sur les rives de l'Ance.
  • Deux jardins d'enfants.
  • Arboretum réalisé en 2013 en partenariat avec les étudiants du lycée d'enseignement général et technologique agricole de Saint-Chely-d'Apcher, l'Office National des Forêts et en collaboration avec l'association[22].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 86 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 151 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 550 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 5,8 % 6,7 % 9,6 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 83 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 37 en 2013 et 42 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 59, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,4 %[I 19].

Sur ces 59 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 66,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église : ancien prieuré faisant partie de la donation de l’évêque de Mende de 1145 en faveur de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Le prieur était nommé par l’abbaye et prélevait en outre une partie importante de la dîme.
Cette petite église a été plusieurs fois modifiée. L'abside et la nef (sans transept) sont romanes et semblent remonter au début du XIIIe siècle. Elle était voûtée autrefois en berceau dont les cintres de charpente sont marqués par la corniche qui relie les tailloirs des chapiteaux.
Les petites fenêtres de l'abside ont été agrandies. La voûte actuelle en croisée d'ogives date vraisemblablement de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle.
Si l'on en juge, en effet, par les tirants de fer qui existent, il est à croire que la voûte en berceau exerçait sur les murs latéraux une forte poussée. Ce qui expliquerait peut-être la réfection de la voûte et l'emploi d'une voûte en ogive. Les murs latéraux ont été, par la suite, surélevés. Les modillons de l'ancienne corniche indiquent à l'extérieur le niveau de l'ancienne toiture. Le porche, orienté vers le sud, présente les caractères d'une œuvre du XVe ou du XVIe siècle.
Le clocher, qui s'élève sur le côté ouest, a été refait à la fin du siècle dernier. L’église a entièrement été rénovée en 1991 et 1992.
  • Le four communal restauré en 2008.
  • Le rocher de Verdun : à 1 km au sud ouest du bourg.
Le château de Verdun, attesté de 1252 à 1397, a depuis disparu. Un pylône électrique s'élève au sommet du rocher, à la place de la forteresse, précédée sans doute par une fortification gauloise.
  • Vestiges gallo-romains à Veyrines.
  • Pont-siphon (aqueduc).
  • Barrages de Pouzas et de la Valette.

Traditions du bourg[modifier | modifier le code]

  • Le narcisse a une très grande importance dans l'histoire de Saint-Préjet-d'Allier. Au printemps, des dizaines de tonnes de narcisses collectés par les habitants, sont expédiées la nuit même à Grasse dans les usines de parfum. Durant trois semaines, tout un quartier du village se transforme en une allée fleurie pour une veillée embaumée au cours de laquelle virevoltent les fleurs fortement parfumées.
Cette fleur est très convoitée par les industries de parfums, c'est pourquoi, Saint-Préjet est devenu l'un des principaux fournisseurs des distilleries de Grasse. À la tombée de la nuit, les employés (en majorité des femmes), arrivent en bas du village.
La manipulation du narcisse ainsi que son transport demande une très grande délicatesse.
À l'arrivée du camion, les bauges de fleurs sont déchargées, pesées puis déballées sur le sol dans un hangar, une allée ou dans une rue si nécessaire. La fleur cueillie dans la journée, refroidit à la fraîcheur du soir. Ceci permet d'éviter qu'elle ne pourrisse et ne perde son précieux parfum.
Les hommes font voler les gerbes de fleurs à grands coups de fourche pour accélérer le refroidissement. Peu après, les femmes refont les ballots, délicatement, sans tasser les fleurs. Celles-ci seront chargées dans le camion en partance pour la Côte d'Azur. Les narcisses doivent impérativement intégrer la distillerie moins de 24 heures après avoir été cueillis. Une fois à l'usine, le narcisse deviendra parfum.
  • La "mousse" (du lichen en réalité) était collectée dans des sacs auprès des ramasseurs de la région. Elle était mise en bottes, pressée et livrée aux usines de parfum de la côte d’azur, comme les narcisses.
  • Les myrtilles, quant à elles, étaient collectées en caisses, puis triées et mises en barquettes pour la commercialisation.
  • Les trois activités précédentes ont disparu, et il ne subsiste plus que la collecte des champignons frais, à destination de l’Italie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Emma Roussel (1899-1952), institutrice et poétesse, a enseigné à l'école du hameau de Chambonnet de 1918 à 1920.
  • Marie Grasset : originaire de Champagnac, elle a vécu à Vauvert (Gard). Les halles de cette commune portent son nom.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint Préjet d'Allier

Le blasonnement de Saint Préjet d'Allier est :

Écartelé, au 1 de gueules à la hache d'armes contournée d'argent, au 2 d'azur à la mitre d'or, au 3 d'azur au soleil d'or, au 4 de gueules au cerf passant d'argent. Origine moderne

Apchier

Le blasonnement de Saint Préjet d'Allier sous l'Ancien Régime devait être celui d'Apchier :

D'or, au château donjonné de trois tours crénelées de gueules, celle du milieu plus élevée, et accostée de deux haches d'armes d'azur plantées en pal de chaque côté de la tour.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Préjet-d'Allier - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Préjet-d'Allier - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Préjet-d'Allier (43220) », (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Préjet-d'Allier » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Préjet-d'Allier et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Préjet-d'Allier et Brioude », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Préjet-d'Allier et Langeac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  22. Braille et Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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