Saint-Pons (Ardèche)

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Saint-Pons
Saint-Pons (Ardèche)
Panorama sur Saint-Pons.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Berg et Coiron
Maire
Mandat
Dominique Laville
2020-2026
Code postal 07580
Code commune 07287
Démographie
Population
municipale
296 hab. (2021 en augmentation de 0,34 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 41″ nord, 4° 34′ 38″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 683 m
Superficie 16,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Berg-Helvie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pons
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Saint-Pons

Saint-Pons [sɛ̃ pɔ̃s] est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Ponnais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Saint-Pons est un petit village à l'aspect essentiellement rural, situé dans la partie méridionale de l'Ardèche entre Privas et Aubenas (canton de Berg-Helvie). La commune est rattachée à la communauté de communes Berg et Coiron.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologiquement, la commune de Saint-Pons se situe sur des terrains tendres du Crétacé constitués de marnes et de calcaires et à la limite du plateau volcanique du Coiron aux formes géologiques caractéristiques comme les orgues.

Le massif du Coiron étant ancien, les cônes stromboliens ont été sérieusement malmenés par l'érosion. Certains ont été complètement détruits et l'on peut observer, aujourd'hui, la partie basse de la cheminée d'alimentation qui est représentée soit par des gros culots de lave : les necks soit par des filons de quelques décimètres à plusieurs mètres d'épaisseur et de quelques mètres à plus d'un kilomètre de long : les dykes.

La chapelle de Roche chérie a été bâtie sur le flanc d'un neck.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 140 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alba la Romaine », sur la commune d'Alba-la-Romaine à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par l'Escoutay, une petite rivière qui rejoint la rive droite du Rhône à Viviers.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à Lempdes-sur-Allagnon vers la RN 7 et l'A7. Cette route permet également de rejoindre Aubenas et Montélimar.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pons est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,9 %), prairies (26,5 %), forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), cultures permanentes (5,5 %), zones urbanisées (1,6 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Pons est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[13].

Terminologie des zones sismiques[14]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Pons est un bourg ecclésial regroupé autour de l'église. Seule la présence d'une grande enceinte de la fin du Moyen Âge, mal datée mais à attribuer sans doute à la période de la guerre de Cent Ans, est à l'origine de son appellation de « château ». Il n'y a jamais eu de château proprement dit à Saint-Pons, bien qu'une petite maison forte tardive située à l'extérieur de l'enceinte ait parfois été qualifiée ainsi.

L'enceinte de la fin du Moyen Âge avait une forme globalement quadrangulaire, aux angles nord cantonnés de tours encore en partie visible de nos jours. Une porte sur chaque face de l'enceinte permettait l'accès au village, centré autour de l'église et de la place du marché. Sur cette dernière se tenait, à la fin du XVe siècle, une foire concédée à Saint-Pons. À l'heure actuelle, la rue de Barry et la rue du Vallat conservent le souvenir des fortifications anciennes : ces termes désignent en effet respectivement les remparts et le fossé.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1799 1800 François Gente    
1800 1817 Jean-François Reboul    
1817 1827 Jean-François Vernet    
1827 1831 François Gamonet    
1831 1832 Jean-Louis Vernet    
1832 1840 Louis Reboul    
1840 1848 Jean-Louis Vernet    
1848 1852 André Gente    
1852 1852 Eugène Reboul    
1852 1859 André Gente    
1859 1884 Louis-Xavier Godfroy Gente    
1884 1888 Auguste Martaresche    
1888 1892 André Mercoyrol    
1892 1894 Frédéric Vernet    
1894 1908 Eugène Giry    
1908 1912 François Gente    
1912 1919 Eugène Giry    
1919 1929 Léopold Boyer    
1929 1945 Jean-Baptiste Laville    
1945 1945 Delille Rocher    
1945 octobre 1947 Marius Mazet PCF Cultivateur
mars 1947 mars 1959 Gustave Riou   Cultivateur
mars 1959 1966
(annulation)
Paul Laville   Exploitant agricole
1966 mars 1971 Jean Nicolas    
mars 1971 mars 1977 Jean-Claude Vilain DVD Exploitant agricole
mars 1977 19 mars 1983 Maurice Raynaud PS Garagiste
19 mars 1983 mars 2008 Christian Mey PCF Électricien à la Société des Basaltes Français
mars 2008 En cours
(au 24 avril 2014)
Dominique Laville[15] DVD Exploitant agricole

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 296 habitants[Note 2], en augmentation de 0,34 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
580621607587672667673736733
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
706759764748750685650645601
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
593563528446376340322284231
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
186184175170181203249262288
2018 2021 - - - - - - -
292296-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-Pons sont rattachées à la paroisse catholique de « Sainte Marie de Berg et Coiron », elle même rattachée au diocèse de Viviers[20].

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas-Vallée du Rhône.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La plaine du Regard est située au sud du plateau du Coiron et permet d'avoir un beau panorama sur le village situé au-dessous, la vallée de l'Escoutay ainsi qu'Alba-la-Romaine.
  • Église Saint-Pons de Saint-Pons.
  • Chapelle de Roche chérie.
Panorama plaine du Regard.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Pons et Alba-la-Romaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Alba la Romaine », sur la commune d'Alba-la-Romaine - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Alba la Romaine », sur la commune d'Alba-la-Romaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Site de la paroisse Sainte Marie de Berg et Coiron.
  21. « Fictions Lucides Lumière en Sculptures, PICASSO dans ma maison ? », sur michelrouveurecreation.over-blog.com, (consulté le ).