Saint-Paul-la-Coste

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Saint-Paul-la-Coste
Saint-Paul-la-Coste
Le Galeizon.
Blason de Saint-Paul-la-Coste
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Claude Chapon
2014-2020
Code postal 30480
Code commune 30291
Démographie
Gentilé Saint-Paulains
Population
municipale
291 hab. (2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 02″ nord, 3° 58′ 13″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 680 m
Superficie 18,95 km2
Élections
Départementales Alès-Ouest
Localisation
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Saint-Paul-la-Coste
Le Galeizon en été.

Saint-Paul-la-Coste est une commune française située dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont les Saint-Paulains.

Géographie

Adossée aux contreforts des Cévennes, la commune se trouve dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes et se singularise par sa foire à la Châtaigne, ses cours d'eau et le pittoresque village de Mandajors.

Commune rurale, jadis agricole, Saint-Paul-la-Coste est située à 300 mètres d'altitude, arrosée par le Galeizon et son affluent la Salandre. Recouverte de chênes verts dans sa partie calcaire, de châtaigniers et de pins dans le schiste

Histoire

De magnifiques mas, fermes et hameaux rappellent la place que la commune occupait tant dans l'industrie (vers à soie, minerais) que dans l'agriculture. Commune au passé peu commun, elle fut habitée dès la fin du néolithique. De nombreuses sépultures, ossements, gravures témoignent de la présence de l'homme dans la vallée. Bien plus tard, elle sera au cœur de la Guerre des religions qui opposèrent, au XVIIIe siècle, Protestants et Catholiques. La guerre religieuse qui éclata en 1702 avec l'assassinat de l'Abbé du Chaïla au Pont de Monvert (Lozère) plongea la commune dans une douloureuse période de conflit. En effet, elle était considérée comme un foyer de rébellion mais également une commune d'où l'un des premiers chefs camisards, le dénommé Gédéon Laporte était natif, qui avait participé à l'assassinat de l'Abbé du Chaïla.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Coste-la-Montagne[1].

Héraldique

Blason de Saint-Paul-la-Coste Blason
D'argent, à une épée basse de gueules posée en barre, accompagnée en chef d'une feuille de mûrier posée en barre et en pointe d'une feuille de châtaignier posée en bande, à un mont de trois copeaux mouvant de la pointe, le tout de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1888 1904 Victor Laval
1904 1906 Elie Plantier
1906 1912 Victor Laval
1912 1919 Justin Peladan
1919 1925 Jules Fontane
1925 1929 Numa Peladan
1929 1934 Victor Laval
1934 1939 Justin Robert
1943 1944 Victor Laval

Président de la délégation spéciale

1944 1947 Robert Gaston Président du comité local de libération
Maire en 1945
1947 1955 Henri Vieljus
1955 1961 Marcel Plantier
1961 1965 Henri Vieljus
1965 1977 André Laporte SE
1977 2001 Daniel Layris SE
2001 2008 Joseph Rochelemagne SE
mars 2008 en cours Claude Chapon SE
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 291 habitants, en augmentation de 4,3 % par rapport à 2009 (Gard : 4,64 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
820640718725795796813828877
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
868801792742709652646662612
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
621612586488434383344310281
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
234184194172193220264298291
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[4].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • La commune est classée « Réserve de la Biosphère » par l'UNESCO.
  • L'Église (XIIe), le Temple (XVIIIe) et chapelle du château de Mandajors (XIIe) sont au cœur de la Guerre des Camisards qui a enflammé le pays en 1702.
  • Ancienne moulinerie, filature de soie Chambon puis Boudon au Martinet. Elle a été construite sur l'emplacement d'un ancien martinet en 1836. il ne reste que l'aqueduc qui amenait l'eau et des ruines du bâtiment.
  • Dans le col d'Uglas, se trouve au bord de la route la « Fontaine des Dragons » qui fut aménagée au XVIIIe siècle sur ordre de l'intendant du Languedoc afin que les Dragons (soldats du Roi) puissent boire ainsi qu'abreuver leurs chevaux.
  • Moulin troglodyte de Mayelle construit aux environs du début du XIXe siècle ; il était actionné par la traction animale et permettait de traiter olives et grain.
  • Pont de la confrérie construit en pierres sèches à la sortie de l'église ; il remonte à l'époque de l'établissement d'un chemin par les Romains.
  • Signes gravés très anciens, gravures, dolmens.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références