Saint-Pandelon
Saint-Pandelon | |
La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Dax |
Maire Mandat |
Christian Carrère 2014-2020 |
Code postal | 40180 |
Code commune | 40277 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Pandelonnais |
Population municipale |
714 hab. (2014) |
Densité | 7,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 14″ nord, 1° 02′ 15″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 61 m |
Superficie | 98 km2 |
Élections | |
Départementales | Dax-Sud |
Localisation | |
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Saint-Pandelon est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Aquitaine).
Elle appartient à la région historique de la Gascogne. Ses habitants sont appelés les Saint-Pandelonnais(es). Aucune autre ville ne porte le nom Saint-Pandelon en France[1].
L'agriculture y représente une activité économique importante.
Géographie
Localisation
Commune de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, son paysage vallonné marque le tout début des contreforts des Pyrénées
Saint-Pandelon est à la fois proche des plages (30 km), de la montagne (Les Pyrénées sont à 40 km) et de la Forêt des Landes. Elle est adjacente à Dax, et située à 40 km de Bayonne, 50 km de Mont-de-Marsan, 80 km de Pau et d'Irún, 100 km de Donostia/Saint-Sébastien, 150 km de Bordeaux et 700 km de Paris. La commune française la plus éloignée de Saint-Pandelon est Lauterbourg située à 919,5 km à vol d'oiseau.
Accessible par la RD 29 ou SNCF gare de Dax (TGV) (LGV prévue en 2020).
Elle se situe à une vingtaine de kilomètres des autoroutes françaises A64 Bayonne-Toulouse et A63 Bordeaux-Bayonne.
La commune est desservie par le réseau de bus départemental de la RDTL.
Mimizan (60 km)[2] | Bordeaux (130 km) | Paris (630 km) | ||
Océan Atlantique (30 km) | N | Méditerranée (330 km) | ||
O Saint-Pandelon E | ||||
S | ||||
Pampelune (150 km) | Pyrénées (40 km) | Pau (70 km) |
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le sous-sol de la commune a donné naissance à trois carrières permettant l'extraction et exploitation la pierre ophitique et une mine de sel produisant 10 000 tonnes de sel par année.
La superficie de la commune est de 918 hectares ; l'altitude varie entre 1 et 61 mètres[3].
Hydrographie
Saint-Pandelon est perché sur un coteau aux pentes abruptes en surplomb de la rive gauche du Luy. Une partie des terres de la commune est classée dans la zone Natura 2000, car elles sont inondables.
Climat
Le climat Saint-Pandelonnais est océanique aquitain[4] comme celui que l'on peut observer dans l'ensemble de la région en raison de la proximité de l'océan Atlantique. Il se caractérise par des étés chauds et longs (de début juin à fin septembre), des automnes doux et ensoleillés, des hivers frais tantôt secs tantôt pluvieux et des printemps doux.
Toponymie
Il n'existe pas dans le calendrier de saint éponyme portant le nom de Pandelon mais ce nom pourrait venir de Pantaleonte, adaptation latine d’un nom grec. Aux XIe et XIIe siècles, la cité se nomme d’ailleurs Sanctus Pantaleon.
Les nombreux historiographes qui se sont intéressés aux origines du nom des communes landaises s'accordent à dire que "Saint-Pandelon" serait une déformation de saint Pantaléon de Nicomédie, du nom du médecin à la cour de l'empereur Maximien Hercule qui fut martyrisé à Nicomédie vers l'an 303.
Histoire
Cité voisine de Dax, la commune de Saint-Pandelon abrite les évêques de cette ville dès le XIVe siècle ce qui a contribué à son dynamisme tout au long de son histoire.
Des traces d’occupation préhistorique sont signalées sur le site de Saint-Pandelon, témoignant de l’ancienneté de la cité. Au tout début du XIVe siècle, sa position surélevée est choisie pour construire une place forte, édifiée par Garcia-Arnaud de Caupenne, évêque de Dax.
À la Renaissance, le château-fort est transformé en demeure d’agrément. Saint-Pandelon se dote par ailleurs d’un deuxième château au XVIIe siècle.
C’est au cours de la Révolution, en 1790, que la commune est créée. Regroupant divers quartiers éparpillés, elle est alors baptisée Pont-de-Luy, en raison du petit cours d’eau du même nom qui circule dans le village.
Au XIXe siècle, la commune se développe : on y trouve deux charpentiers, un cordonnier, deux forgerons, un maçon et trois sabotiers. Des carrières ont également été exploitées. De trois d’entre elles était extraite de la pierre ophitique. Une mine de sel produit par ailleurs 10 000 tonnes de sel par année[5].
L'Antiquité
De l'occupation romaine survivent des maisons capcazalières.
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Maison Hountanglaise à Saint-Pandelon
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Maison Hountanglaise à Saint-Pandelon
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Maison Luppé à Saint-Pandelon
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Maison Luppé à Saint-Pandelon
Le Bas Moyen Âge
Le clergé joua un rôle (favorisé par les franchises accordées par les Plantagenêts), comme en témoignent les constructions réalisées dans les trois derniers siècles médiévaux (toutes ou presque ont disparu). Il subsiste le château des évêques qui servit de résidence aux évêques officiant à la cathédrale Notre-Dame du XIIIe (écroulée au XVIIe siècle, il n'en subsiste plus que le splendide portail des apôtres, chef-d'œuvre de la sculpture de l'époque)
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1]. En 2014, la commune comptait 714 habitants, en diminution de −4,8 % par rapport à 2009 (Landes : 5,28 %, France hors Mayotte : 2,49 %). |
Économie
Depuis le début du XXe siècle, Saint-Pandelon tire profit de ses richesses minières en exploitant des carrières d’ophite permettant de faire du plâtre.
L’ophite est une roche magmatique compacte proche du basalte que l’on trouve beaucoup dans les Pyrénées. Son nom vient de sa teinte verte et de son aspect de peau de serpent.
Au début du XXe siècle des carrières sont creusées à Saint-Pandelon dans le but d’exploiter ses sols riches en ophite. Longeant le cours du Luy, elles s’étendent sur près de 1500 mètres.
Saint-Pandelon exploite également une mine de sel produisant 10 000 tonnes de sel par année.
Enseignement
Située dans l'académie de Bordeaux, l'école primaire publique de Saint-Pandelon sous la direction de Christelle Larrere participe au Regroupement Pédagogique avec Bénesse-lès-Dax et Heugas.
Le lycée professionnel rural Sainte-Élisabeth[10] de Saint-Pandelon accueille les élèves de :
- BAC PRO SMR
- CAPA SMR
- BEPA SAP
Lieux et monuments
- Monument aux morts, sous les auspices de la Victoire, le monument aux morts de Saint-Pandelon célèbre la mémoire des 27 citoyens de la commune tombés lors de la Première Guerre mondiale. C’est grâce à l’entreprise d’un certain Dupin que le monument aux morts de Saint-Pandelon est érigé en 1923, sur la place de l’Église. Composé d’un socle en pierre, sur lequel est posé un piédestal soutenant un obélisque, il est surmonté d’un coq en pierre, symbole de la France. Le monument est remarquable par sa grande statue en pierre représentant une Victoire, dont l’une des ailes déployées passe devant l’obélisque. Vêtue d’une robe ample, la Victoire a les bras tendus et écartés. Elle regarde vers le bas, la tête légèrement penchée. Ce genre de figure féminine représentant la Victoire orne 9 % des monuments aux morts landais.
- Église Saint-Pantaléon-et-Saint-Barthélemy de Saint-Pandelon, reconstruite au tournant des XIXe et XXe siècles, l’église Sainte-Mérentine de Saint-Pandelon est alors dédiée à une martyre des premiers siècles. En 1898, on décide de rebâtir l’église de Saint-Pandelon. En effet, l’église originelle, située à l’emplacement actuel du cimetière, a disparu au cours du XIXe siècle. Le nouveau bâtiment est édifié en 1902 sur un terrain donné par la famille d’Anne-Pascale Ducros, ancienne propriétaire du château des Évêques. Sainte Mérentine, à qui l’église est dédiée, est une martyre de 25 ans du IVe ou Ve siècle. En 1850, sa dépouille est extraite par le pape du cimetière Cyriaque de Rome, pour être offerte au lieutenant-colonel de Montenard. C’est l’église de Saint-Pandelon qui abrite désormais le coffre-reliquaire renfermant les reliques de sainte Mérentine. La peinture du chœur de l'église est attribuable à la maison bordelaise Bonnet et Vettiner (Bonnet Jean-Henri et Vettiner Jean-Baptiste), qui a exécuté autour de 1900 plusieurs décors similaires dans des églises de la région (Saint-Pandelon, Soustons, Saint-Geours-de-Maremne, Meès, Pouillon ...).
- La fontaine salée, source au goût très salé, elle est également très ferrugineuse, sulfurée et sodique. Elle est connue pour ses vertus curatives. Une construction en barrons (brique pleines) signale cette fontaine.
- Les salines
- Divers châteaux :
- le château Ducros, ancien château des évêques,
- le château d'Hercular,
- le château Haubardin, construit aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il doit son nom à Haubardin de Luxembourg, gouverneur de Dax du XVIe siècle, le château Haubardin n’est édifié qu’à compter du siècle suivant. Les travaux de construction s’étalent sur deux siècles, pour s’achever en 1764, le maçon ayant inscrit cette date dans le mortier du grenier. La demeure se compose d’un corps de logis, surmonté d’un fronton triangulaire et encadré de deux tourelles d’angle carrées. Les murs de pierre calcaire recouverte d’enduit blanc soutiennent une toiture de tuiles rouges. Quelques vestiges témoignent de la présence d’un moulin à eau dans la propriété. On peut les voir dans le fossé, au bord de la route menant à Peyrehorade[11].
- le château Laureta,
- le château Herran.
Vie locale
Les associations
Saint-Pandelon possède de nombreuses associations très actives.
- Association Communale de Chasse Agréée[12]
Cette Association qui compte une cinquantaine de membres actifs fait partie de l’A.I.C.A. du Moyen-Adour (Association Intercommunale de Chasse Agréée) qui elle-même est constituée de vingt-huit communes. Le territoire chassable de l’A.I.C.A. représente 23 000 ha.
- Association des Parents d'élèves
Association des parents d’élèves du R.P.I (rassemblement pédagogique inter-communal ) Heugas Bénesse-lès-Dax Saint-Pandelon.
- Comité des Fêtes
Le Comité des Fêtes est plus particulièrement chargé de l'organisation des festivités du 14 juillet et de l'animation des Fêtes Patronales.
- Club du 3ème Age
Le club est composé de 130 adhérents âgés de 55 à 90 ans.
- Familles Rurales
L’association Familles Rurales de Saint-Pandelon regroupe 60 Familles
- Foyer Rural
L'association regroupant l'ensemble des différentes sections a été créée en 1983, son nom, toujours le même à l'heure actuelle est le Foyer Rural de Saint-Pandelon. Durant toutes ces années, les différentes sections ont permis aux Saint-Pandelonnais de se retrouver autour de diverses activités.
- FUTSAL
Activité de foot en salle
- SECTION SPORTS
Une partie de la vie associative est structurée par un Foyer Rural dans lequel nous retrouvons une Section Sports.
- Le Jazz fait son Bœuf
Un groupe d'amis amateurs de jazz proposer un jazz de qualité pour tous avec convivialité.
- Relais Paroissial
Saint-Pandelon est un des 8 relais composant la paroisse du Bon Pasteur.
Les fêtes patronales
Les fêtes patronales du village ont lieu le dernier week-end d'août.
Le samedi des fêtes a lieu la course pédestre : les "Foulées St Pandelonnaises."
Gîte pèlerins
Étape Jacquaire sur la voie de Tours (via Turonensis), le village possède un gîte qui peut accueillir les pèlerins pour une halte reposante avant d'entamer les contreforts des Pyrénées.
Le village de Saint-Pandelon a toujours accueilli les pèlerins sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Depuis le 15 avril 2012, un gîte a été aménagé à leur intention, permettant d'accueillir jusqu'à 6 pèlerins simultanément. Le studio est composé d'une pièce centrale avec 4 lits superposés, un canapé-lit, une salle de bains / WC, un espace repas avec cuisine équipée, un espace salon avec télévision et possibilité de connexion Wifi.
Jumelages
Le samedi 07 décembre 2013, a eu lieu la cérémonie du Jumelage entre Saint-Pandelon et Saint-Maxire [13] :
- Saint-Maxire (France) depuis 2013[14].
Personnalités liées à la commune
- Mauvoisin Félix, né le 7-12-1890, Saint-Pandelon (Landes), médecin. Auteur d'un manuel de rhumatologie[15],[16].
Notes et références
- Lion1906, Homonymes [1], consulté le 09 décembre 2013
- Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Saint-Pandelon(33), consulté le 08 novembre 2013 - Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Bulletin du Centre d’études et de recherche scientifiques, Biarritz, 1976, vol. 11, p. 107, [lire en ligne].
- lien=http://visites.aquitaine.fr/saint-pandelon
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Lycée sainte-Elisabeth », sur Lycée sainte-Elisabeth
- « chateau-haubardin »
- « Site officiel de l'ACCA de Saint-Pandelon »
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- Annuaire des villes jumelées
- Liste des prisonniers de guerre Gallica, numéro 21. (18e RI, 36e division).
- Aurait soigné Maurice Chevalier : (Hans Habe : A Thousand Shall Fall, 1941 ; Ob tausend fallen 1946 : Mauvoisin signalé au Dulag de Dieuze en juillet août 1940 ; traduction française : « Le médecin-chef français Félix Mauvoisin, un médecin parisien d’origine basque, qui, cela dit incidemment, avait traité Maurice Chevalier, m’invita à manger à la table des officiers. »
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.