Saint-May

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Saint-May
Saint-May
Vue sur le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Alain Labrot
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26318
Démographie
Gentilé Saint-Mayens, Saint-Mayennes
Population
municipale
32 hab. (2021 en diminution de 21,95 % par rapport à 2015)
Densité 3,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 39″ nord, 5° 19′ 09″ est
Altitude Min. 382 m
Max. 1 173 m
Superficie 10,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Rémuzat (avant mars 2015)

Localisation
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Saint-May
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Saint-May
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Saint-May

Saint-May est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Villeperdrix Villeperdrix
Cornillon-sur-l'Oule
Cornillon-sur-l'Oule Rose des vents
Sahune N Rémuzat
O    Saint-May    E
S
Montréal-les-Sources Le Poët-Sigillat Rémuzat

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

sites particuliers
  • Les gorges de l'Eygues[1], d'une longueur d'environ 8 km, forment un étroit défilé où il n'y a de place que pour l'Eygues et la route nationale. Elles sont bordées de rochers à pic d'où dévalent au printemps, de nombreux ruisseaux en cascades[réf. nécessaire].
  • Le Trou du bœuf (dans le rocher) avec cascades[1].
  • L'Abîme, rocher (1891)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Remuzat », sur la commune de Rémuzat à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-May est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,6 %), forêts (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village de Saint-May.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 1183 : mention du prieuré : monasterium Sancti Marii (Massures de l'Île-Barbe, 117).
  • 1251 : Sancti Marii castrum (cartulaire de l'Île-Barbe).
  • 1262 : mention du prieuré : prioratus Sancti Marri (cartulaire de l'Île-Barbe, 62).
  • 1529 : Sant Mays (archives hosp. de Crest).
  • 1705 : Sainct Mary (dénombrement du royaume).
  • 1891 : Saint-May, commune du canton de Rémuzat.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Saint-May dérive de saint Marius[16], premier abbé de l'abbaye de Bodon[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Au début du VIe siècle, une abbaye est fondée par saint Marius, Orléanais appelé par le premier évêque de Sisteron pour renforcer la communauté chrétienne de Sisteron.
L'abbaye, d'abord placée sous le patronage de saint Benoît dont elle suivait la règle, prit ensuite le nom de son fondateur.
La vallée garda le nom de Benoît, évoluant en Val-Bodon, ou Val-Benoit. Elle formait une enclave entre les diocèses de Gap, Vaison et Die. Cette enclave, appelée le Petit Diocèse, était administrée par l'évêque de Sisteron[17].

La seigneurie : au point de vue féodal, Saint-May est une terre du comté de Provence et du fief des abbés de l'Île-Barbe, dont la seigneurie appartenait au prieur du lieu[15].

En 850 ou 851, l'évêque Jean II de Sisteron donne plusieurs églises du Val-Bodon à l'abbaye Saint-May[18].

Au début du IXe siècle, l'évêque Arnulphe de Sisteron transfère les reliques de saint Mary à Forcalquier[19].

Au XIIIe siècle, l'abbaye dépendait de l'abbaye de l'Île Barbe[17].

Avant 1790, Saint-May était une paroisse du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, sénéchaussée, viguerie et diocèse de Sisteron.
Son église était celle d'un prieuré de bénédictins de la filiation de l'Île-Barbe, ayant remplacé dès le VIIIe siècle l'abbaye de Bodon (voir Saint-Laurent), et dont le titulaire était décimateur et collateur dans la paroisse[15].

Abbaye de Bodon[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20] :

  • (non daté)[réf. nécessaire] : mention de l'abbaye de Bodon : monasterium Bodanense (ancien bréviaire de Sisteron).
  • IXe siècle : mention de l'abbaye de Bodon : monasterium Badonense (Martyr. d'Adon).
  • (non daté)[réf. nécessaire] : mention de l'abbaye de Bodon : monasterium Babense (Martyr. romain).
  • 1380 : mons Sancti Marii (archive du Rhône, fonds de l'Île-Barbe).
  • XVIIe siècle : mention de l'abbaye de Bodon : Bodanensis abbatia conversa est in prioratu Insulae Barbarae (Mabillon, I, 132).
  • 1701 : Beuvons (Baillet, Vie des saints, II, 384).
  • 1777 : Beuvoux (Papon, Histoire de Provence, I, 274).
  • 1891 : Saint-Laurent, mont, chapelle et hameau de la commune de Saint-May.

L'abbaye fut fondée au VIe siècle par saint Marius et ruinée deux cents ans plus tard. Elle fut convertie ensuite en un simple prieuré de la dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe[20].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Rémuzat[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Francis Rieu    
2014 2020 Jean-Marc Bouvier DVG agriculteur
2020 En cours
(au 25 novembre 2020)
Alain Labrot[21]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 32 habitants[Note 2], en diminution de 21,95 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
213196234277283307265245226
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
210196185162164161145137138
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13613713811410293927059
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
624942494440484743
2015 2020 2021 - - - - - -
413332------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le [1].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, oliviers, vergers, ovins[1].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Ancien village pittoresque sur un promontoire[1].
  • Fontaine avec inscription[1].
  • Église rustique[1] de Saint-May, récemment restaurée[réf. nécessaire].
  • Cimetière du village, construit sur la plate-forme d'un ancien donjon. Les tombes s'y serrent de guingois[réf. nécessaire].

Au quartier Saint-Laurent : ruines de l'abbaye de Bodon (fondée au VIe siècle) : portique avec colonnes, fenêtres gothiques, sculptures[1].

  • Elle est située sur le plateau Saint-Laurent, à 2 km du village de Saint-May.
  • Elle était l'une des plus anciennes des Gaules. Sarrasins, Lombards, Saxons, Hongrois la saccagèrent tout à tour. Les guerres de Religion la détruisirent entièrement. Il n'en reste plus que des ruines éparses. La chapelle Saint-Marius, aménagé dans l'ancien réfectoire des moines, est dédiée à saint Marius, premier abbé de l'abbaye de Bodon[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le feuilleton Fabien de la Drôme diffusé en 1983 sur Antenne 2 fut tourné dans le village et ses alentours[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Rocher de Saint-May.
  • Site de coquillage pétrifiés[1].
  • Les falaises environnantes, comme le rocher du Caire, abritent plusieurs nids de vautours fauves (Gyps fulvus) réintroduits en 1996 depuis la commune voisine de Rémuzat située en contrebas.
Selon la légende, les vautours recherchent toujours le corps du saint qui avait été caché dans une cavité du rocher du Caire avant d'être transféré à Forcalquier.
En saison, on peut aussi voir des vautours moines (Aegypius monachus) et des vautours percnoptères (Neophron percnopterus)[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • saint Marius (fin du Ve siècle-début du VIe siècle), premier abbé de l'abbaye de Bodon.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-May Blason
De sinople à deux fasces ondées d'argent surmontées d'un rocher du même[réf. nécessaire].
Détails
L'Armorial des Communes de Provence (L. de Bresc) et l'Armorial de Charles d'Hozier mentionnent le blason décrit en alias[réf. nécessaire].
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
De sinople au rocher d'argent posé entre deux rivières du même mouvant des deux flancs, se joignant à la pointe, le rocher sommé d'une colombe essorante d'argent, becquée et membrée de gueules[26].

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-May.
  2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (L'Abîme).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-May et Rémuzat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Remuzat », sur la commune de Rémuzat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Remuzat », sur la commune de Rémuzat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 351.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 3, page 1629, (ISBN 2600028846).
  17. a et b Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 172.
  18. Varano, op. cit., p. 177.
  19. Varano, op. cit., p. 179.
  20. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 345 (Saint-Laurent).
  21. Saint-May sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 25 novembre 2020).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).