Saint-Martin-Laguépie

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Saint-Martin-Laguépie
Saint-Martin-Laguépie
Mairie.
Blason de Saint-Martin-Laguépie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes du Cordais et du Causse
Maire
Mandat
Jean-Christophe Cayre
2020-2026
Code postal 81170
Code commune 81263
Démographie
Population
municipale
392 hab. (2021 en diminution de 3,21 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 35″ nord, 1° 58′ 28″ est
Altitude 180 m
Min. 133 m
Max. 344 m
Superficie 21,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-Laguépie
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Saint-Martin-Laguépie
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Saint-Martin-Laguépie

Saint-Martin-Laguépie est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Viaur, le ruisseau d'Aymer, le ruisseau de Candour et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Martin-Laguépie est une commune rurale qui compte 392 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 177 habitants en 1866. .

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Commune située au nord-ouest de Carmaux. Elle est limitrophe des départements de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Laguépie est limitrophe de dix autres communes dont deux dans le département de Tarn-et-Garonne,une dans le département de l'Aveyron et une enclave. Les communes limitrophes sont Saint-André-de-Najac, Bournazel, Lacapelle-Ségalar, Laparrouquial, Milhars, Mouzieys-Panens, Le Riols, Saint-Christophe, Laguépie et Varen.

Géologie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 3 151 hectares ; son altitude varie de 133 à 344 mètres[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec l'ancienne route nationale 122 et les bus Tarn'bus.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Viaur, le ruisseau d'Aymer, le ruisseau de Candour, le ruisseau de Bonnaval, le ruisseau de la Peyssounié, le ruisseau de Mazières, le ruisseau de Ourie, le ruisseau de Panens, le ruisseau de Paulhac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Laguépie, après avoir traversé 30 communes[6].

Le ruisseau d'Aymer, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune de Laparrouquial et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou à Milhars, après avoir traversé 6 communes[7].

Le ruisseau de Candour, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Mirandol-Bourgnounac et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur à Saint-André-de-Najac, après avoir traversé 9 communes[8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martin-Laguépie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[11], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[19], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[21] :

  • la « basse vallée du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont cinq dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[22] ;
  • la « forêt des Fours à chaux » (292 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
  • la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[24] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] :

  • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[25] ;
  • la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Laguépie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), prairies (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), terres arables (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones urbanisées (0,9 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Martin-Laguépie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron, le Viaur, le ruisseau de Candour et le ruisseau d'Aymer. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003 et 2005[33],[30].

Saint-Martin-Laguépie est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-Laguépie.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 281 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 224 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 2013[30].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Martin-Laguépie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[42],[43].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté de communes du Cordais et du Causse et du canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Martin-Laguépie faisait partie de l'ex-canton de Cordes-sur-Ciel).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2017 Armand Ceccarelli    
2017 En cours Jean-Christophe Cayre    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 392 habitants[Note 7], en diminution de 3,21 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8448358409289799879991 0341 101
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1431 1661 1771 1721 1561 1681 081991910
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
882823771648637668646567531
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
505542530457412401432441405
2018 2021 - - - - - - -
390392-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
Rang de la commune dans le département 103 101 120 124 127 137 139 156
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Laguépie fait partie de l'Académie de Toulouse.

Culture et festivité[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 170 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 346 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 670 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,1 % 9,7 % 8,5 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 223 personnes, parmi lesquelles on compte 63,2 % d'actifs (54,7 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 36,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 124 en 2013 et 89 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 127, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,8 %[I 10].

Sur ces 127 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

40 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Martin-Laguépie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 40
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 25 % (13 %)
Construction 6 15 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
3 7,5 % (26,7 %)
Activités immobilières 1 2,5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 22,5 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 22,5 % (15,5 %)
Autres activités de services 2 5 % (9 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 40 entreprises implantées à Saint-Martin-Laguépie), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 53 32 29 22
SAU[Note 13] (ha) 1 393 1 185 1 230 1 299

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 32 en 2000 puis à 29 en 2010[54] et enfin à 22 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[55],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 393 ha en 1988 à 1 299 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 59 ha[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Saint Martin Laguépie[56][modifier | modifier le code]

Vue de nuit du château de Saint-Martin-Laguépie[57]

Sa construction remonte sûrement avant l’an mil, comme beaucoup de châteaux forts dans la région. C'est en 1175 que l’on trouve la première trace écrite du seigneur de La Guèpie, Raymond Bernard.

En 1212, Simon de Montfort chargé d’éradiquer l’hérésie cathare attaque le château de La Guèpie, qui est incendié et rasé, ainsi que le village. Sa position stratégique lui permet d'être réédifié.

Le comte de Toulouse Raymond VII devient seigneur de La Guèpie. Par héritage, le château revient à sa fille, épouse d'Alphonse de Poitiers (frère de Louis IX), qui l’échange contre le château de Penne. Bernard de Penne devient seigneur de La Guèpie et débute alors la branche des Penne-Gourdon pour trois siècles environ.

La guerre de Cent Ans enflamme le Sud-Ouest, le Viaur devient une frontière entre le royaume de France et d’Angleterre. Le traité de Brétigny le remet aux Anglais pour une trentaine d’années.
Le château héberge alors des bandes de routiers dont Jean de Creiselh, un routiers anglais qui rançonne et pille, durant l'hiver 1363, Milhars, Lexos, Arnac...
Présent en Rouergue jusqu'en 1369, les Anglais reviennent à Laguépie en 1380 pour en être chassés définitivement en 1388.

Tour à angles arrondis

Dès 1560, le protestantisme est adopté par Laguépie et Saint-Antonin-Noble-Val tandis que Cordes, Varen et Albi restent catholiques. En 1562 l'armée catholique de Jean de Montluc de Balagny dévaste la contrée et rase le château. Le village et le château sont reconstruits et durant 20 ans les deux religions coexistent. Le , la ligue catholique du duc de Joyeuse fait le siège du château, 70 hommes et le baron sont tués lors de cette attaque. Le château est à nouveau rasé ainsi que le village.

En 1598, l’édit de Nantes apporte la paix, et les seigneurs resteront protestants. C’est le frère du baron assassiné qui relève les ruines du château et lui donne son aspect résidentiel à la fin du XVIe siècle.

La Révolution sonne la fin du château, pillé par les habitants de la région.

Le baron de Freissinet réfugié en Suisse décède en 1796. Héritent alors ses deux fils Casimir et Louis. Casimir revient pour la première fois en 1827, il tient à conserver les ruines du berceau de ses aïeux et fait faire quelques travaux. En 1844, son frère Louis vend le château en entier à Raymond Maurel, mais Casimir fait casser la vente et le château est partagé en deux. Casimir conserve les ruines que l’on peut visiter, cette partie représente à peu près un quart de la superficie. L’autre partie est vendue.

Vue de Laguépie (à gauche) et de Saint-Martin-Laguépie

(à droite)

Dans des années 1970 des pans de murs tombent, le descendant du baron n’étant pas en mesure d'assumer cette charge le donne pour le franc symbolique à la mairie de Saint-Martin-Laguépie, actuellement propriétaire.

C’est en 1998 que se crée l'association, dont l’ambition est de consolider et de préserver les ruines et de donner aux lieux une nouvelle vie. L’édifice est illuminé mais des travaux de consolidation se voient être nécessaires. En 2003, les travaux sont achevés et en 2006 les premiers visiteurs sont accueillis dans le château par les bénévoles de l'association. Aujourd'hui, les bénévoles œuvrent à l’animation et à l'entretien des vestiges, témoins de l'histoire locale[58]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Laguépie

Son blasonnement est : Fascé contre-fascé d'or et de gueules de quatre pièces, aux huit cordelières nouées de l'un en l'autre.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Martin-Laguépie » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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  4. « Fiche communale de Saint-Martin-Laguépie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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  8. Sandre, « le ruisseau de Candour »
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