Saint-Laure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Laure
Saint-Laure
L'église.
Blason de Saint-Laure
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans
Maire
Mandat
Grégory Villafranca
2020-2026
Code postal 63350
Code commune 63372
Démographie
Population
municipale
672 hab. (2021 en augmentation de 4,67 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 09″ nord, 3° 17′ 34″ est
Altitude Min. 290 m
Max. 331 m
Superficie 6,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aigueperse
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Laure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Laure
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Saint-Laure
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Laure

Saint-Laure est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Laure est située dans la plaine de la Limagne, entre Riom et Maringues.

Quatre communes sont limitrophes[1] :

Communes limitrophes de Saint-Laure
Saint-Ignat Maringues
Saint-Laure
Entraigues Joze

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 224 (reliant Riom et Ennezat à Maringues) et 327 de Saint-Ignat à Joze[1].

Depuis le 3 septembre 2018, Saint-Laure est desservie par la ligne TAD 4 du réseau RLV Mobilités qui permet de se rendre à Ennezat où sont possibles des correspondances avec la ligne régulière 3 du réseau[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le Bédat qui vient de Orcine et conflue au nord avec la Morge, venant de Manzat

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Laure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (6,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Des trouvailles au lieu-dit Coussière montrent un habitat à l'âge du bronze. Présence également d'un site gallo-romain.

La Révolution eut un retentissement inattendu avec l'élection, en 1790, du curé Ch. Trincard qui refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé.

En 1816, le maire et les habitants de la commune adressent une pétition à la Chambre des députés des départements pour demander à être incorporés dans le canton de Maringues[15]. Sur un rapport du prince de Chimay, député des Ardennes[16], la Chambre décide d'envoyer la pétition au ministre de l'Intérieur lors de la séance du 26 mars 1816 mais la commune restera finalement dans le canton d'Ennezat alors qu'elle est limitrophe de Maringues. Depuis fin mars 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton d'Aigueperse[17].

Le 26 novembre 1991, une femme a été tuée à son domicile à Clermont-Ferrand. Le meurtrier présumé, son ex-mari, dentiste stomatologue installé en Italie, avait fait héberger chez une amie à lui, dans la commune de Saint-Laure, un commando de la mafia calabraise dans ce petit village de 300 habitants[18] !

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? M. Henri Maury    
2008 2014 M. Michel Pradel    
2014 2020 Mme Florence Plane[19]    
2020 En cours
(au )
Grégory Villafranca[20] PS Cadre territorial[21]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 672 habitants[Note 3], en augmentation de 4,67 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
566731685659630635621638649
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
643660623620572564500535492
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
481442427373356342309291289
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
250212221269295358423442633
2018 2021 - - - - - - -
658672-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Laure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Il n'existe aucune école.

Les collégiens se rendent à Maringues[26]. Les lycéens se rendent à Riom pour les filières générales ou STMG, à Riom ou Thiers pour la filière STI2D[27].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église.

Saint-Laure compte un édifice inscrit aux monuments historiques : le pigeonnier, propriété d'une personne privée, est inscrit en 1988[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Décédé le 7 mars 1985, Marcel Laurent est mis en terre limagnienne à Saint-Laure, où son père était né en 1822. Il y obtint le certificat d'études primaires en 1924. De retour dans les années soixante, cet écrivain paysan auvergnat, ex-professeur de lettres, y rédigea ses ouvrages d'histoire locale, pamphlets, essais, critiques littéraire et artistique ; en 1972, il publie à compte d'auteur Saint-Laure, commune de Limagne.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte de Saint-Laure sur le site Géoportail de l'IGN.
  2. « RLV Mobilités 2018-2019 : Mon Guide Bus » [PDF], sur rlv-mobilites.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Laure et Charmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Procès-verbal des séances de la Chambre des députés des départemens, des mois de mars et avril 1816, p. 155.
  16. Archives parlementaires de 1800 à 1860, t. 16, p. 701.
  17. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
  18. Meurtre sur commande à Clermont-Fd, sur le site de La Montagne (consulté le 5 janvier 2017).
  19. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 2 juin 2014).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Sectorisation du département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  27. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  28. « Pigeonnier », notice no PA00092369, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.